jeudi 9 décembre 2010

Neige

En Allemagne, lorsqu'il neige vraiment, les camions s'arrêtent de rouler et les voitures se garent pour laisser passer les véhicules de maintenance. Ce qui n'exclue pas les surprises.
En Norvège, tout le monde s'arrête durant les averses de neige en attendant que les dameuses retracent les routes, et tout le monde s'équipe.
En France, tout le monde se jette sur les routes  sous la neige comme si de rien n'était et sans aucun équipements, bloque tout et se plaint que personne n'intervienne. Parce qu'évidement certains vont vous expliquer qu'avec des routes bloquées les chasses-neige peuvent intervenir.
Ha!, J'oubliai, une telle météo et évidement le résultat d'un gouvernement d'incapables.

mercredi 8 décembre 2010

école

Marronnier récurant que celui des rythmes scolaires. Après avoir fait le panégyrique de la semaine de 4 jours, la voici vouée aux gémonies.
Mais nous devons bien constater que jamais l'enfant n'est pris réellement en considération. Jadis, les congés scolaires ont été organisés en fonction des travaux agricoles, aujourd'hui, ils le sont selon les activités de loisirs (l'hiver à la neige, l'été au soleil). Prôner la semaine de 4 jours était à la fois satisfaire les problèmes de catéchèse et celui des départs en week-end. Proposer 4,5 jours relève un peu de l'anticléricalisme sans rien changer à la journée des enfants, contrainte par celle des parents. Ceux-ci trop souvent obliger de travailler tous les deux (lorsqu'ils sont encore 2!) lèvent les enfants aux aurores pour les confier aux nounous ou aux institutions et les récupérer au crépuscule après qu'ils aient été trimbalés de-ci de-là, de l'école au club, du sport à la musique. Quoiqu'il arrive, la journée de l'enfant sera de 12 heures hors du foyer dès le plus jeune âge et 5 jours par semaine.
Alors le rythme scolaire hebdomadaire là dedans est de peu d'importance. À mon sens, c'est celui de la journée qu'il faut seul considérer.
Et c'est aussi le contenu. Quand cessera-ton de vouloir tout apprendre dès le primaire. Cette période devrait être uniquement consacrée à apprendre à comprendre. Lire, Écrire, Compter. Français, Math, Langue. Il est inadmissible d'être jeté dans les collèges sans ces acquis. C'est le péché capital de notre système éducatif. Quant à la culture, il suffit d'en faire le support de ces fondamentaux. Découvrir la littérature ou l'histoire en langues, les sciences en math, …, quels meilleurs supports!
À entendre les censeurs d'aujourd'hui, je perçois l'écho des années 50 lorsque j'étais élève. Un certain ministre avait bien raison de considérer l'inertie de notre système éducatif comme son principal problème.

lundi 22 novembre 2010

Enfumage

Qui peut croire que la décision prise en 1995 de ne pas verser les pots de vins promis en 1992 ont conduit à un attentat en 2002?
Que l'on considère qu'un attentat, parmi tant d'autres dans ce pays instable, vise spécifiquement des français par vengeance ciblée reste des plus improbable.
Que les familles de victimes, faute de trouver les vrais coupables, tentent de mettre l'état en cause est évident.
Que certains parlent de blocage de comptes de campagne alors qu'en même temps d'autre affirment leur versement  finalement crédité montre le coté fantaisiste des arguments.
Que certain ancien ministre, condamné pour malversations, règle ses compte comme un gamins est tout aussi évident.
Que le retour d'un autre ancien premier ministre réveille de vieilles querelles ne me surprendrait pas.
Qu'un juge auto-saisi s'agite me surprends toujours.
De l’invraisemblance au rocambolesque, il n'y a qu'un pas.
Mais que la presse se face l'écho de cette fable de relève pas sa crédibilité.
Quand cessera-t-on cet enfumage permanent pour se consacrer à l'analyse honnête et sincère des vrai problèmes du moment?

Merveilleuse Gauche


Dans le texte
« On ne peut pas laisser la thématique du travail à une autre famille politique »,
ainsi parle Mme Anne Hidalgo, penseure (penseuse laisse trop songeur) Socialiste autoproclamée. Il est vrai qu'elle est une des génératrices des 35h dont on sait tout le bien que les travailleurs en ont tiré (baisse des rémunérations, blocage du SMIC, 5 SMIC différents, délocalisations, emplois jeunes sans avenir en CDD poubelle, mise au rancart d'office des plus de 55 ans, …), bref un monde merveilleux ou les écoutes téléphoniques n'ont jamais existé à l'Élysée, ou la retraite n'a jamais été un problème, ….
Même s'il est presque rassurant de constater qu'elle a pris conscience de la brutalité des décisions prises et de constater qu'il n'est pas question de réduire encore.
Il n'en reste pas moins inquiétant d'imaginer, au vue des dernières grèves ce qu'elle entend par "il faut faire appel plus à la réflexion du citoyen quà son émotion"!
Laisser le thème du travail à la Droite, c'est risquer le pire (unification du SMIC par le haut, restauration des heures supplémentaires, RSA, RSA jeunes, sauvetage des retraites par répartitions, …). Décidément, la Droite est vraiment lamentable.
Mais évidement, en ces temps difficiles, il vaut mieux promettre l'impossible. Demain on rase gratis!

vendredi 19 novembre 2010

mediator

Il semble que certains laboratoires pharmaceutiques, comme certains  organismes de contrôle aient une notion très particulière de l'étique. Ainsi, le médiator, n'a semble-t-il, posé aucun problème durant 33 ans. Molécule exemplaire donc et digne de louanges au plus grand bénéfice des diabétiques du monde et du labo, évidement. Sauf que des produits génériques basés sur la même molécule viennent d'être autorisé. Subitement cette molécule devient un danger public, et de ressortir des statistiques alarmantes avec moult décès.
Le risque zéro n'existe pas en pharmacologie. Aucun produit, aliment comme médicament n'est exempt de risque, pas abus, pas défaut, par allergie, par association. Aligner des chiffres en valeur absolue sur de longues périodes n'a aucun sens. 500 morts en 33 ans dit-on! 15 par ans pour combien de patients?
Quelle nouvelle molécule miracle arrive donc sur la marché pour sauver les diabétiques et surtout les bénéfices du laboratoire? Évidement brevetée, évidement plus chère, évidement entre les mains d'un seul laboratoire! Lequel?
Certes, si le bénéfice/risque de l'utilisation de la molécule est problématique, il faut en interdire l'usage. Mais c'est la coïncidence avec l'arrivée des produits génériques qui pose le plus question. Et cette question est de nature étique.

lundi 8 novembre 2010

castors traqués

Les réactions d'agitateursjamaiscontents à l'occasion des retours de déchets nucléaires en Allemagne montre les limites de leurs discours et leurs contradictions.
Ils s'opposent aux transports de matières nucléaires, et en même temps, ils réclament le démantèlement des usines de traitement et de stockage. Qu'en faire alors!
Ils refusent le retraitement en France, et en même temps il s'opposent au retours des matériaux dans leurs pays d'origine. Et d'afficher des risques radiatifs aussi énormes que d'exprimer le volume d'une piscine en millilitres.
Ils réclament le maintien des déchets dans les établissements qui les ont produits et en même temps ils exigent leur arrêt. Sur ce dernier point, conserver les déchets sur le lieux qui les produisent conduirait à ne plus enlever les ordure ménagères. Quelques jours de grève des personnels en charge de ce travail montrent les limites d'un exercice qui n'est intellectuel que pour ceux qui ne sont pas concernés.
Étant donné la fragilité de nos sociétés (il suffit de penser aux sous-marin nucléaires de l'ex URSS), il me semble incontournable de mettre ces produits très durablement très dangereux hors de porté quoiqu'il arrive en les enfouissant très profondément. Les laisser en surface est la pire des options.
À ces agitateursjamaiscontents, je propose une journée (une seules, tout le monde le comprendra, sera suffisante, mais en janvier) sans aucune centrale électro-nucléaire en service. Ils mesureront alors l'importance vitale de tels équipements. Il est urgent d'attendre avant de les vouer aux gémonies. Il nous faudra auparavant mettre en œuvre de nouvelles solutions, de préférence elles aussi dé-carbonées.
Mais comme ces agitateursjamaiscontents manifestent aussi contre les éoliennes et les lignes nécessaires pour s'y raccorder, contre les barrages et les terrains inondés, contre les carburants biologiques, nous n'y sommes pas à la veille de réussir.
Il existe bien une solution : réduire des 2/3 la population humaine. Il ne reste plus qu'a dresser la liste, et certains y songent. Gardons nous du GrandSoir.

samedi 16 octobre 2010

poker menteur

Après chaque manifestation, c'est la même guéguerre des chiffres. Et chaque fois, il est proposé de part et d'autre de trouver une solution qui soit respectueuse de la réalité, étant bien entendu que chacun défend mordicus SA méthode comme étant la seul valable.
Il est bien évident que personne ne souhaite voir réalisé un comptage incontestable.
Les manifestants, car il ont tout intérêt à gonfler les chiffres au maximum pour valoriser leur position, a compter les badaux, les poussettes et les landaus. Dernièrement, dans certaines sociétés, les syndicats ont compté comme grévistes tous les absents : les malades, ceux empêchés de venir pour cause de grèves (garde d'enfants, transports bloqués, …) et ceux qui ont pris des congés par précaution.
Le pouvoir en place cherchera toujours à minimiser la contestation, évitera de compter les mineurs, oubliera ceux qui sont en marge, ne comptera que les blocages incontestables.
Et tous du seul fait que dans l'opposition aujourd'hui, au pouvoir demain, et vis-versa.
Si d'aventure, un système de comptage fiable se mettait en place, il serait critiqué de part et d'autre (voir les chiffres de l'INSEE, systématiquement contestés par ceux qui trouvent que c'est toujours trop ou pas assez en regard de leur intérêt personnel, politique ou corporatiste).
La partie de poker menteur n'est pas terminée,d'autant que la Presse donne aussi son avis selon le sens du vent.

lundi 11 octobre 2010

Détournement de mineur

Panique à bord du monde syndicale, face à la ténacité du gouvernement qui entends bien sauver le Soldat Retraite.
Tout en jouant la grosse artillerie sur voie ferrée, il pratique le détournement de mineurs en invertissant les lycées, (demain les collèges et les écoles jusque la maternelle?), pour tenter de grossir les rangs des manifestations. Détournement à grand renfort de menaces et d'intimidations qui en disent long sur le désarroi syndical. Déjà, samedi dernier, ils ont compté jusqu'aux landaus et porte-bébés sans pouvoir affirmer qu'ils étaient habités.
Mais sorti des mineurs des établissements scolaires n'est pas sans risques. Outre qu'il engage gravement la responsabilité des meneurs, il ouvre la porte à toutes les dérives dont les jeunes sont de tout temps capables.
Il n'est pas certain que les syndicats en sortent grandis, même si par malheur le gouvernement renonçait à cette réforme vitale pour l'avenir de la retraite par répartition à laquelle tiennent tant les syndicats.

mercredi 6 octobre 2010

Artillerie lourde sur voie ferrée

Après avoir passé un an à ne pas trouver de solution, les syndicats “en veulent grave” au gouvernement de trouver une réponse au moins partielle  et temporaire au problème du financement des retraites du régime général et d'une partie des fonctionnaires. Car il ne s'agit que de cela. Car il est trop facile de vouloir tout faire avec tout. Le financement du régime des retraites ne peut plus servir à faire du traitement social aux problème d'emplois. Et revenir sur une des plus graves erreurs d'un gouvernement n'est pas en soit une erreur mais du courage.
Les défilés organisés pour manifester contre les conséquences de leur incompétence ne semblent pas ébranler la confiance du gouvernement dans sa démarche.
Alors, comme au bon vieux temps de la ligne Maginot, il faut sortir la grosse artillerie, celle sur voie ferrée. Et c'est donc une des rares corporation à ne pas être concernée par le projet de réforme qui vas chercher à bloquer la France pour tenter de faire entendre la voix déraisonnable du conservatisme le plus obtus.
Espérons que comme tout ce qui est excessif, ceci sera ridicule.

Comme disait Jean de La Fontaine

Selon que vous serez puissant ou misérable, vous serez jugés blanc ou noir.
Le jugement étant frappé d'appel, il semble possible de le commenter, et La Presse n'y a pas manqué. Ainsi donc le trader vedette de la SG est condamné à lui rembourser la totalité des pertes dont il est sensé être responsable. Du seul fait que l’essentiel des pertes soient le résultat des interventions intempestives des cadres de la société après avoir écarté le fautif, il est étrange qu'il soit le seul à qui l'on présente la note. Combien parmi ceux qui ont été virés ou mis au placard pouvaient être au moins passivement complices de cette magouille, au seul motif de se partager la prime?
Ensuite, la règle de la justice française « juger en droit, condamner en équité » semble ici largement bafouée.
En droit, il aurait été nécessaire de faire comparaître tout le staff et les collègues de l'unique accusé, pour incompétence, complicité passive ou active. Charge à la justice de faire le tri, voir d’exonérer.
En équité, la somme étant irrécouvrable auprès d'un simple salariés, il est irréaliste de prétendre lui réclamer, au surplus, il est probable que le risque soit assuré, ce dont personne ne parle. Même mille fois moins lui interdit définitivement toute velléité de capitalisation. Et en tout état de cause, la banque n'en sera jamais indemnisée.
Il semble bien, que tel la célèbre fable, ce soit le lampiste qui trinque.

jeudi 30 septembre 2010

Permis d'inconduite


Le permis de conduire à point est depuis 1992 un permis de tolérance. Auparavant, certaines infractions étaient susceptibles d'une suspension immédiate et administrative du permis de conduire. Aujourd'hui, les mêmes inconduites ne sont sanctionnées, outre l'amende, que de la perte quelques points.
Mais c'est aussi un permis de bonne conduite puisque cette menace croissante de suspension au fils des infractions devrait conduire à toujours plus de respect du code, et donc des autres.
Ayant été gros rouleur, je considère aussi que cette situation induisant plus d'expérience ne doit pas susciter plus de tolérance, bien au contraire. Pour preuve, les pertes de permis concernent généralement moins les professionnels de la route que les autres conducteurs.
Je ne pense pas qu'augmenter le droit à l'erreur en réduisant la période de latence améliore la sécurité routière. 75% des conducteurs ont tous leurs points et 90% n'en ont perdu que 2. Combien sont réellement menacés?
Quant à vouloir tacler les conducteurs âgés sur ce seul prétexte, je pense qu'à l'instar du contrôle technique des véhicules, il serait temps de contrôler aussi le plus gros facteur de risque sur la route qu'est le conducteur, tous âges confondus. Contrôle de connaissance et de l'état de santé au moins tous les 10 ans avec, si nécessaire, obligation de révision et de soins, avec contre visite et risque de suspension.
Même pas peur.

samedi 25 septembre 2010

Cachez moi ces sous

Le SIEA (Syndicat Intercommunal d'Électricité de l'Ain) change de libellé. Il devient le Syndicat Intercommunal d'Énergies et d'E-communications de l'Ain. Ainsi, il se met en conformité avec son action hégémonique.
Il en profite pour mettre à jour son site web, et c'est là que cela devient intéressant car toute information concernant ses ressources, ses réserves financières et ses dépenses disparaissent. Jusqu'aux compte-rendus d'assemblée générale!
Cachez moi ces sous que vous ne sauriez voir. Il ne sera plus possible de commenter le fonctionnement de ce service public puisque tout devient secret. L'omerta tombe sur le fonctionnement de cette institution publique.
Il est évident que le racket des utilisateurs d'électricité continuera pour financer tout et n'importe quoi, avec semble-t-il la bienveillance des organismes de contrôles que ne semblent s'en émouvoir, alors même qu'il affiche un résultat excédentaire de 18% (6 058 168,58 € en 2008 dont des produits financier de 2 780 000 €, ce qui en dit long sur le pactole accumulé sur le dos des utilisateurs de l'électricité). En ces temps de budget de crise il est de quoi s'interroger.
Je continue à trouver illégitime l'usage du produit de la taxe locale sur l'électricité pour financer de la fibre optique ou des réseau de gaz. Il me semble que la recette est affectée et ne peu légitimement n'être utilisée que pour améliorer le service de l'électricité.
Il faudra donc maintenant être dans le sérail pour savoir, ce qui est totalement contraire aux règles de la comptabilité publique.

vendredi 24 septembre 2010

Un référendum?


Évidement, la tentative populiste revient dès que l'on obtient pas satisfaction contre la raison.
Évidement, un référendum se transformera immanquablement en vote antigouvernemental, voir antiprésidentiel, et non en avis éclairé des problèmes de financement des retraites.
Certes le Peuple est majeur et est en principe en mesure de prendre une décision raisonnée.
Mais comme il y aura toujours plus de bruits pour faire croire que demain on rase gratis que pour informer sérieusement, le Peuple n'est pas en situation de décider en connaissance de cause.
(Pour preuve le référendum concernant la créations les Régions en 1969, combattu par un certain François Mitterand qui leur a pourtant donné de vrais pouvoirs 12 ans plus tard et sans consulter le Peuple en direct, ou le référendum concernant l’Europe il y a peu ou la désinformation a été flagrante).
Et puis comment répondre par un seul oui ou non à 50 questions? Car le financement des retraites tient dans une somme de propositions donc chacune mérite d’être discutée.
En suite, les arguments avancés sont totalement hors contexte, et l'Histoire leur a delà donné totalement tord.
- Le Président François Mitterand a savonné la planche en avançant l’âge pour faire valoir ses droits à la retraite de 65 à 60 ans, persuadé de régler le problème du chômage. Nous en connaissons le résultat.
- La Ministre Martine Aubry a réduit autoritairement la durée du travail, persuadé que c’est une quantité fini qu’il faut nécessairement partager, pour les mêmes raisons avec le même résultat.
- Les syndicats de salariés ont signé avec ceux des patrons pour virer les vieux avant l’âge pour les même raisons, avec le même résultat.
- Dire qu’il faudrait un meilleur partage entre capital et travail pour mieux financer les retraites est aussi un raisonnement pourri, car avec des salaires plus élevés pour cotiser plus, la revendication de retraites plus élevées est évidente et annule l’avantage, au moins à moyen terme. C’est le principe de la planche à billet et l’inflation assurée, et donc la certitude de payer les retraites en monnaie de singe, la pire des solutions.
- Le travail n’est pas une donnée finie, le travail créé le travail, et le travail créé la croissance. Évidement, il faut considérer que seuls les emplois productif sont intéressants et ce n’est pas en multipliant des fonctionnaires que l’on crée de la richesses distribuable.
- Si la formation initiale avait mieux favorisé la formation professionnelle, nous ne serions pas dans la nécessité de faire appel aux compétences hors de nos frontières.
- Les syndicats se sont à ce jour opposés fermement à tout élargissement des bases de cotisation, considérant que c’est un salaire différé, et que sel relève des seuls travailleurs et des employeurs. Il ont disposé de plus d’un an pour faire des proposition, et n’ont pas abouti. Il ont refusé la TVA sociale qui était le seul moyen de faire cotiser le travail délocalisé et les importations. Ils sont donc disqualifiés pour revendiquer.
- L’équilibre entre offre et demande en matière de travail relève beaucoup plus de la démographie que des autres contraintes, et nous risquons de manquer de personnel dans les années à venir (certaines branches sont déjà en déficit chronique et DOIVENT délocaliser pour satisfaire la demande).
- Le problème de l’emploi ne se règlera pas en sabotant le financement des retraites, ni en voulant faire de la retraite une variable d’ajustement du marché du travail.

Le problème est le financement des retraites PAR RÉPARTITION.
Comme promis, face à la défaillance des gestionnaire de la CNAV, et parce que c’est urgent et important, les élus politiques ont pris la réforme en main. C’est à nos élus de décider parès en avoir discuté avec tous les partenaires qu’il ont juger utile de consulter. Il y a assez de lobbying dans les allées du pouvoir et une opposition dont le devoir est de proposer (et nos de s’opposer par principe) pour équilibrer les négociations.

mardi 21 septembre 2010

Compétence!

Gros scandale, justifié du reste, à la découverte d'un document administratif ouvertement xénophobe. Vérification faite, nulle mains de ministre, mais la signature d'un obscure sous responsable de cabinet.
Ainsi donc, de hauts fonctionnaires, probablement énarques, nécessairement férus de droit, par souci de plaire ou par volonté de nuire, je n'ose imaginer par erreur ou par ignorance, sont capable de produire des textes dignes d'une autre époque.
Mais comment sont donc rédiger ces circulaires? N'y a-t-il pas de relecture? Pas de contrôle de légalité? Ainsi donc n'importe qui peu écrire, pire diffuser n'importe quoi au nom du ministre?
Au delà du document en question, c'est toute l'administration d'état qui est en cause, et nul ne semble s'en émouvoir, les yeux rivés sur l'incident.
Courtenile lui-même risque de se retourner dans sa tombe.

Indépendants?

Curieuse protestation que celle des médecins du travail. De tout temps, et dès lors que la médecine du travail à été organisée (dans le secteur non public tout au moins), ils sont  payés (très bien au vue des factures émises) par les employeurs. Les organisations qui gèrent la médecine du travail du secteur privé sont pilotées par les employeurs qui siègent en assemblée générale, qui décident des effectifs et des moyens. Lorsque les entreprises sont de taille suffisante, ils sont même salariés de celles-ci.
Ceci ne les empêche pas d'exercer leur fonction en toute indépendance. Il semble même que nombre d'entre eux aient une bienveillance particulière envers les salariés. 
Il était temps de leur rappeler qu'ils sont payés pour faciliter le travail dans de bonne conditions, pour veiller aux bonne conditions d'hygiène des salariés, pour conseiller ceux-ci afin qu'ils restent le plus longtemps possible apte au travail, pour aider les employeurs à organiser des conditions de travail respectueuses de la santé  des salariés. Rien moins que cela, mais tout cela.
Les textes qui viennent d'être votés ne font que rappeler cette situation.

dimanche 12 septembre 2010

L'acte et les paroles

Le Parlement Français vient d'adopter plusieurs articles de loi concernant la réforme des retraites. Le vote à main levée dans un hémicycle quasi vide laisse rêveur.
Ou étaient les Députés d'Opposition si prompt à critiquer le projet devant les micros, sur les tribunes? Dans un parlement déserté, il leur aurait été facile de concrétiser leur positionnement en obligeant la Majorité à se mobiliser. Ou sont les milliers d'amendements promis au bon peuple?
Des paroles, des paroles, mais d'acte point. Comment nous faire croire qu'ils ne sont pas complice du projet quand leur discours ne sont que rodomontades ? Au minimum le seront-ils par désertion!
“Nous ne pouvons rien face à une majorité déterminée à détruire les avantages des travailleurs”, pourraient-ils me répondre. Mais la loi s'écrit au Parlement, pas dans la rue, et au Parlement, ils n'étaient pas.
Déserter le Parlement, c'est déserter la Démocratie. Il y a tout à craindre de politiciens qui préfèrent la rue et l'agitation à la négociation et au Parlement. Les prochaines élections nationales promettent de joyeux moments.

mardi 7 septembre 2010

Retraite 5

Les syndicats ont la prétention de vouloir dicter leur version de la réforme des retraites. Mais il n'ont aucune solution fonctionnelle car il est indispensable de rappeler que si le pouvoir politique s'est attelé à cette réforme indispensable, c'est justement parce que les syndicats ont mis un ans à ne pas trouver de solution entre eux. Qu'ils s'agitent aujourd'hui de résout pas leur incapacité à décider. À gérer aussi, car ils sont les gestionnaires et donc les responsables des régimes de retraite par répartition et de leur situation financière.
Ils reprochent au gouvernement de faire porter la réforme uniquement sur l'activité des salariés, mais ils se battent depuis 1947 pour conserver cette exclusivité au nom de la parité. Il se sont opposé au projet de TVA sociale justement destinée à élargir l'assiette des recettes en impliquant en particulier les importations.
En écoutant ce soir l'émission d'Yves Calvi, je constate que les syndicalistes sont toujours aussi menteurs. Ils claironnent un départ à la retraite à 60 ans alors qu'elle ne concerne que ceux qui ont tous leurs trimestres à cet âge. Ils oublient que l'âge légal reste 65 ans, en particulier pour ceux qui n'ont pas suffisamment de durée de cotisation. Donc les salariés de base qui commencent plus jeune ont la possibilité de partir plus tôt que ceux qui ont suivi des études longues.

lundi 6 septembre 2010

Retraite 4

Les propos des opposants à la réforme des retraites sont tellement dans la démagogie qu'il est à ce demander s'ils y croient eux-même.
Ainsi confondre la durée minimum de cotisation (en fait un calcul qui définit des trimestre selon des revenus) et le nombre d'années de travail est totalement fantaisiste. Nos parents devaient justifier de 37,5 années de cotisation mais ne pouvaient faire valoir leurs droits à la retraite avant 65 ans, ce qui pour certains pouvaient représenter 51 ans d'activité. C'est pourtant dans ces générations que l'espérance de vie est passée de 65 à 80 ans.
Dire qu'il n'y a pas de problème pour les retraites est nier plusieurs réalités intangibles :
  • Lorsque la retraite par répartition a été mise en place il y a plus de 60 ans, l'espérance de vie était de 65 ans avec une date de départ à 65 ans. Autant dire que moins de la moitié des travailleurs y parvenait. À l'époque , même les socialistes parlaient de solidarité. 
  • Aujourd'hui l'espérance de vie passe les 80 ans et  la retraite dès 60 ans concerne la quasi totalité des salariés. Avec 20 ans de retraite pour 40 ans de cotisation, il faudrait épargner-cotiser 1/3 des revenus pour espérer une pension décente. Donc nous piochons dans la caisse de nos enfants.
  • Avec une espérance de vie passant en 60 ans de 65 à 80 ans, déclarer qu'il faille partir à la retraite de plus en plus tôt pour espérer en profiter est une vaste supercherie. De plus les retraités ne cotisant plus à l'assurance santé, c'est autant de déséquilibre supplémentaire pour cette branche.
  • Lorsque la gauche a rajeuni les retraités en croyant résoudre ainsi le problème du chômage (cacun appréciera le résultat), il arrivait 800 000 jeunes par ans sur la marché du travail pour 500 000 candidats à la retraite. Évidement les 200 000 emplois créés chaque année n'y suffisaient pas. La situation actuelle s'est inversée, et même sans création de poste, c'est la pénurie de travailleurs qui nous menace d'ici une ou deux décennies.
  • Imaginer que le travail est une quantité fini et qu'il faut nécessairement le partager, sans d'ailleurs nécessairement partager le salaire, est une escroquerie sans nom. Cherchez seulement un métier qui n'ai pas changé en seulement un siècle! Combien ont disparus, combien ont évolués, combien ont été créés?

Déclarer aujourd'hui que le projet est néfaste est un mensonge éhonté et la garantie pour demain de retraites au rabais et la porte ouverte aux retraites par capitalisation.

dimanche 5 septembre 2010

alternative crédible!

La Dame des 35 heures se déclare prête à proposer une alternative crédible au gouvernement actuel. Il est vrai que pour constituer un gouvernement, elle ne manque pas de personnalités pleines d'idées.
Oserai-je lui suggérer quelques idées?
  • Pour le ministère de la justice, je propose la bravissime ex-future-présidente qui se chargera ne mettre en œuvre son rêve : une justice aussi rapide en France qu'en Chine. Ou bien un certain député de Haute-Bresse qui préfère un mauvais procès à un bon accord.
  • Pour le ministère de la famille, Mme Najat Vallaud-Belkacem qui se chargera de réhabiliter la polygamie et la prostitution.
  • Aux droits de l'Homme, le Président d'Occitanie, qui se chargera de faire le tri des couleurs de la France.

Je suis persuadé qu'elle ne manquera de candidats pour faire croire que le travail est une quantité finie, qu'à 50 ans la vie professionnelle est finie  ou que réussir sa vie passe exclusivement par les diplômes de 3e cycle.

samedi 4 septembre 2010

Préjuger

L'adage populaire affirme qu'un mauvais accord est toujours préférable à un bon procès. Certains, probablement pour défendre leur profession initiale préfèrent un mauvais procès à un bon accord.
L'exemple des emplois fictifs de la Maire de Paris est symptomatique. Alors qu'aussi bien l'ancien Maire de Paris que son parti politique sont disposés à rembourser la Maire de Paris, et donc à reconnaître de fait l'existence des détournements d'emplois, il est des voix qui s'élèvent et considère qu'il faudrait un vrai procès.
Reconnaissance des faits et indemnisation valent largement tout jugement.
Il est vrai que dans le même parti une certaine considère que la justice chinoise était plus efficace que la justice française puisque beaucoup plus rapide.
Le préjuger et l'arbitraire en somme!

Anarchistes!

Si certains en doutaient encore, l'interview de Mme Najat Vallaud-Belkacem dans LeProgrès du 03 septembre 2010 est la démonstration que certains penseurs du PS sont manifestement anarchistes. La seule citation extraite d'un développement concernant l'homoparentalité “Le rôle de la société et donc des politiques est de faire une place à tous les modèles de famille et de parentalité” est significative : tout doit être permis en matière de famille. Vieille réminiscence mal comprise du “il est interdit d'interdire”.
À ce compte et puisque TOUS les modèles doivent êtres acceptés, le mariage des mineurs, la polygamie, les poly-mariages, doivent être acceptés comme des modèles familiaux; la prostitution des enfants, l'infibulation, la pédophilie intra-familiale comme des modèles de parentalité. Bonjour la nouvelle société vue par certains socialistes. Tranquille, plus besoin de juges aux affaire familiales!
Dans le même exposé, cette intellectuelle aux raisonnements douteux considère que la “stérilité sociale” des couples homosexuels (à mon sens, elle est naturelle et consubstantielle) doit être traitée au même titre que la stérilité biologique des couples hétérosexuels et que toutes les ressources médicales, y compris la gestation pour autrui (l'ultime forme de prostitution!) doivent leur être ouvertes. Nous ne sommes pas loin d'un eugénisme digne d'Aldous Huxley (lequel, n'oublions pas, caricaturait la société industrielle version Ford).
Le fait de constater qu'un grand nombre d'enfants (200 000 en France dit-elle, mais faute de statistiques vérifiables car interdites, le doute est réel), de par la recomposition des familles vivent avec des couples de même sexe n'autorise pas la société à favoriser cette pratique antinaturelle, et encore moins à favoriser l'enfantement dans ces conditions. Il faut de surcroit rappeler que même dans ces conditions, les parents biologiques restent généralement en lien avec l'enfant et en gardent autorité et responsabilité.
Dans un monde surpeuplé ou la décroissance de la population doit devenir la règle, donner droit au désir d'enfant des homosexuels, voir le favoriser, pire le susciter, est pour le moins contradictoire.

vendredi 20 août 2010

Pas assez

Pas assez déclarent les nomades (terme non péjoratif évitant de stigmatiser tel ou tel groupe) qui circulent à travers l'Europe.
Effectivement, de nombreuses collectivités ne sont pas en règle avec la mise à disposition d'espaces pour l'accueil des nomades.
Il n'empêche qu'à Bordeaux, la démonstration est fait de la mauvaise fois ou de la manipulation. Ils sont arrivés deux fois plus nombreux que d'habitude et contestent la taille des lieux aménagés spécialement pour eux, ils réclament des terrains engazonnés (pour faire brouter leurs chevaux diesel probablement), ils contestent les offres aux prétextes divers et souvent fallacieux en ce que ce n'est pas le lieu qu'ils convoitent bien qu'il ne soit pas du tout adapté à leur séjour.
Qu'ils soient déboutés de leur demande montre que Bordeaux est dans son droit et que la manipulation a échoué.
L'autre problème est que trop souvent, qu'ils occupent les lieux autorisés ou qu'ils squattent illégalement, ils évitent trop souvent de s'acquitter les taxes de séjour prévues et des charges d'usages.
De quoi comprendre les élus pour qui tout citoyen est égale devant la loi.

ROMs citoyens Européens

Évidement, grosse émotion des bonnes âmes qui ne gouvernent pas, mais s'autorisent à penser pour nous et à juger péremptoirement en occultant la moitié de la réalité.
Oui certes, les ROMs sont citoyens Européens. Oui certes, la circulation des personnes est libre dans ce périmètre de paix et de droit.
Mais le droit des personnes et des biens existe aussi et s'applique aux ROMs comme à tout citoyen. Ainsi donc l'occupation illégale de bâtiments, terrains et autres lieux est condamnable sur le territoire français, comme partout en Europe, et cela, nos penseurs autoproclamés se gardent bien d'en parler.
Les occupants illégaux de certains lieux étaient informés de longue date de ce qui les attendait. Restait l'ordre ferme d'appliquer le droit, tout simplement. Alors que pour tout citoyen français cette attitude conduit à une expulsion sans ménagement, à une condamnation à de lourdes amendes, voir à de la prison, aux ROMs, nous offrons un pécule et le voyage de retour. Au point que certains ont trouvé la faille et ont déjà été reconduits plusieurs fois.
Que certains parlent d'expulsion alors que les retours sont acceptés, que d'autres ou les mêmes parlent de rafles, ce qui prouve qu'ils ne connaissent pas le vrai sens de ce mot, démontre qu'ils n'ont que la critique et l'invective aux lèvres, qu'ils jouent sur l'émotion, ce qui est le degré zéro de l'analyse.
Les nombreux ROMs qui vivent en France en respectant nos lois, en habitant en toute légalité (et nous avons aménagé de nombreux espaces selon leurs goûts en de nombreuses communes), ne sont pas inquiétés. L'hospitalité française n'est pas un vain mot, encore faut-il ne pas en abuser.

lundi 9 août 2010

responsable mais pas coupable

Certains persistent et signent
L'ex-Premier-Ministre du sang contaminé persiste et signe sur le thème “responsable mais pas coupable”.
Sur le principe que l'éducation des enfants est nécessairement une affaire collective, il considère qu'il est inacceptable de demander des comptes aux parents. Autrement dit, la responsabilité collective impliquerai la non-responsabilité individuelle (ce qui n'est pas l'irresponsabilité). Ainsi donc les adultes en responsabilité d'enfants ne seraient pas responsables des actes de ces derniers? Il me semble que les lois qui nous régissent, et il n'est pas nécessaire d'en ajouter, juste de les rappeler, ne sont pas basées sur cette idée.
Admettons le principe, mais alors, s'il y a responsabilité collective, il doit y avoir accusation collective. J'attends donc de voir les juges appeler ensemble, parents, enseignants, travailleurs sociaux, élus, …, lorsqu'un mineurs à un comportement inacceptable, et d'évaluer la responsabilité de chacun. Je pourrai déjà décrire les véhémences.
Nous sommes dans le domaine de l'absurde. Au sens de la loi, les parents ont en charge l'éducation des enfants (et les enseignants se défendent bien de ne pas toucher à ce domaine bien qu'il dépendent du Ministère de l'Éducation Nationale). Ils sont en devoir de leur apporter gite, couvert, alimentation, soins ET ÉDUCATION. S'il sont malveillant envers eux, la société est en droit de leur demander des comptes. La mauvaise éducation et une forme de malveillance en ce qu'elle n'en fait pas des citoyens respectueux et sociaux.
Comme en toute chose, lorsqu'il n'y a pas de borne, il n'y a pas de limite. L'accompagnement social (l'éducation des parent?) n'a de sens que si des limites claires indiquent le périmètre du comportement acceptable (ce qui n'est en rien normatif). Le franchissement de ces limites étant susceptible de sanctions.

lundi 2 août 2010

OGM le mauvais combat

Le gouvernement européen libère la commercialisation de certains produits OGM. C'est l'occasion rêvée pour certains écolo-anti-tout de reprendre la parole et de tout mélanger.
Sans même aborder la nature et l'objectif des modifications génétiques abordées, tout est critiqué car de toute manière, ce serait dangereux. Et d'évoquer le risque de dissémination, alors qu'il n'est pas question de culture, et de maïs dont chacun sait qu'il n'y a pas de plantes endémiques polènisable en en Europe.

Et d'évoquer les risques sanitaires au nom du principe de précaution alors même que les produits sont réputés comestibles. Et d'évoquer l'absence d'obligation de traçabilité pour l'alimentation animale et donc des risques de consommer des OGM par procuration, comme si manger des carottes rendait carotte.

Je trouve le combat très mal positionné. À mon sens, le vrai problème est celui des semences. Les produits dits OGM ont, comme les semences hybrides F1 qui sont d'autre OGM à mon sens, le très grave défaut de ne pas garantir de résultat si on utilise la récolte pour ressemer. Le cultivateur est captif du semencier, et c'est l'agriculture mondiale, et donc l'alimentation mondiale qui est menacée de main-mise par quelques multinationales. Sur ce terrain, je suivrai toujours les défenseurs d'une agriculture libre.

Autre vrai combat à mener, celui des cultures intensives inadaptées. Ainsi, le maïs est massivement cultivé dans la Plaine de l'Ain sur ce qui était naturellement classé en prairie sèche. Résultat, irrigation permanente avec prélèvement massif dans les nappes souterraines au grand préjudice des cours d'eau et des réserves. Que le maïs soit cultivé en alternance dans les étangs des Dombes est assez logique, mais dans les zones arides!

Compte tenu des coûts ridicules des transports massifs, il serait temps de remettre les cultures dans leurs pays d'origine et de cesser de cultiver des tomates en Hollande, du maïs en Europe, …. S'il fut un temps ou certaines cultures nous ont sauvé de la famine, l'organisation du monde nous permet une autre approche.

dimanche 1 août 2010

Association interdite

Il est des associations qui hérissent une certaine intelligentsia néo-libertaire. Il faut pourtant bien appeler les choses par leur nom et cesser de parler la langue de bois.
Ainsi, et pour parler du problème du moment, Il n'est aucunement question de laisser à penser que tous les nomades sont malfaisants, mais dire qu'il y a parmi eux des malfrats est certainement une vérité, hélas mainte fois avérée. Il en est de même dans toute communauté. Mais il est mal venu de parler de communauté dans un pays qui refuser toute forme de comptage en la matière. Ce qui permet aux communautarismes de se développer sans contrôle et de revendiquer des effectifs invérifiables.
Ainsi, ce n'est pas stigmatiser les habitants des banlieues que de dire que certains délinquants profitent de la densité de population pour s'y cacher. Mais la moindre action violente de ces malfaisants est interprétée par certains comme LE malaise des banlieues sans autre forme d'analyse, et d'avancer l'unique explication du chômage. Comme si la misère pouvait être la seule justification des comportements antisociaux. Comme si les commerces illégaux n'existaient pas.
Il est de bon ton dans une certaine gauche de considérer qu'il y a toujours trop de police avec un rappel permanent à Vichy. Au point de croire ainsi justifier que l'on doive fuir les contrôles. Jusqu'à en faire des travailleurs sociaux et du traitement social du chômage avec une police de proximité sans autorité ni pouvoir, ni expérience. Ce sont pourtant aujourd'hui les premiers à en réclamer au moindre soupçon d'agitation locale, quitte à accuser cette même police de violence chaque fois que son travail le nécessite.
Alors évidement, toute association d'idées, susceptible d'éclaircir la situation est automatiquement stigmatisée.

mercredi 21 juillet 2010

Parlementer?

Lorsque des individus s'engagent dans les opérations punitives contre les forces de l'ordre, certains en sont encore à considérer qu'il faut parlementer, que la cause en serait le chômage ou les conditions de résidence et aux méchants politiciens qui nous gouvernent.
C'est justement ce pacifisme niais qui permet de forcer un barrage de police avec la quasi certitude d'impunité. Que la police réplique par les armes à une agression armée, et c'est la police qui est montrée du doigt par une certaine presse que l'on serait alors en droit de s'interroger sur les motivations. Que les malfaisants se blessent seulement, et c'est la police qui est accusée de violence et de justifier la violence conduites par certains en représailles. À aucun moment, dans ces circonstances la presse ne mentionne l'illégalité de l'action de l'agresseur. Trop rarement, et seulement en cas de décès d'un policier, les médias ne considèrent la légitimité de l'action de la police.
L'argument de la prétendue misère est d'autant moins recevable que trop souvent, lorsque l'on interpelle les individus en cause dans ces violences extrêmes, il est démontré que leur train de vie est plus que confortable et ne tient qu'à leurs méfaits.
Leur trouver des excuses est considérer le citoyen ordinaire comme un imbécile. Que ne ce comporte-t-il pas de même! Bonjour l'exemple.
Contre la violence sauvage, il faut rétablir l'ordre, ce qui implique, certes, une autre forme de violence, physique ou morale.
Parlementer face aux malfaiteurs rappelle l'attitude de la SDN face aux nazis il y a 70 ans. La suite est éloquente, et il est urgent d'agir avant de devoir employer les grands moyens. À quand des Casques Bleus en France pour protéger l'honnête citoyens?

mercredi 14 juillet 2010

Quelle Afrique?

Il n'est décidément pas possible, pour le gouvernement en place de bouger un cil sans une avalanche de remontrances.
Voici qu'avec le défilé du 14 juillet 2010 on reproche au Président de vouloir se payer l'Afrique! Et de parler de relents de colonialisme, de Françafrique, de dictateurs en goguette, ….
Ainsi donc faire honneurs à quelques pays d'Afrique à l'occasion du cinquantenaire de leur autonomie, est proprement scandaleux? Est-il donc si honteux de leur avoir rendu leur indépendance? Devons-nous reprocher aux alliés de nous avoir libéré de la dictature Nazi?
Ainsi faire affaire avec des pays libres serait du colonialisme larvé? Les pays Européens avec qui nous faisons 80% de notre commerce apprécierons.
Ainsi commercer avec des pays pas toujours démocratiques est inadmissible? Qui n'a rien de chinois chez lui, sur lui? Qui, à gauche, ne s'est vanté d'acheter aux ex pays de l'Est pour les soutenir à l'époque de l'URSS? Bonjour leur démocratie!

Ce qui est scandaleux, c'est les centaines de milliards déversés sans contrôle depuis 50 ans part tous les gouvernements et qui n'ont que trop rarement servi les populations.
Ce qui est scandaleux, c'est cette contrition permanente qui voudrait que nous soyons coupable sur 50 générations.
Ce qui est scandaleux, c'est de vouloir encore imposer aux Africains notre vision du monde, notre idée de la démocratie, pire notre anarchisme atavique.
Alors vouloir créer des liens claires, publics, officiels, je ne vois pas le scandale.
Laissons l'Afrique aux Africains, dans leur immense diversité, et travaillons avec eux comme avec le reste du monde, dans le respect des peuples, de leurs traditions et de leurs valeurs.

Le CO2 de la fête

Il est de tristes sires qui ne parlent que de contrition, d'économies, de décroissance. Des “écolo” protestent à la moindre consommation de CO2. Haro sur les courses automobiles, sur les défilés, les “méga-teuf” à grand renfort de mégaWatts acoustiques. À leurs yeux, la moindre fête tue la planète.
Mais comme disait Coluche “On est pas là pour se faite engueuler, on est là pour voir le défilé”. Même les religions, qui pensent en générale que la fête éloigne de la foi, ont inventé des moments débridés, carnavals et autre mi-carêmes.
Comme tout ce qui est excessif doit être rendu dérisoire, il faut abonder dans leur sens pour en montrer le ridicule. Il faut donc supprimer tout ce qui est festif, voir seulement ludique. Il est certain que beaucoup de CO2 sera éviter, mais à quel prix!
Quelques pistes : Plus de feuilletons TV tournés à grand renfort d'hélico, plus de jeux TV, limitons la TV aux informations et à LCP et coupons les émetteurs entre-temps (économie à l'émission comme à la réception). Fermons Disney-Land et autres parcs tournant à grand renfort d'énergie inutile. Supprimons les cinémas si gourmands en énergie inutile et en voyage inutiles pour filmer. Supprimons l'imprimerie qui saccage nos forêts pollue nos rivières et consomme tant. Interdisons les voyages touristiques, surtout par avions et aussi pour éviter de construire inutile. Allongez vous-même la liste selon vos idées.
Je laisse à chacun le soin de faire le compte du chômage ainsi créé, et de mesurer ce que l'on y gagnerait éventuellement. Assurément beaucoup d'ennuis (comme dit un humoriste, la vie nous semblera tellement plus longue!).
Laissons parler ces pisse-vinaigre et continuons à faire la fête puisque Voltaire lui-même affirme “Je suis heureux car c'est bon pour la santé”.

mardi 13 juillet 2010

Qui ne dit mot

Est-il normal, pour un élu du peuple, de refuser de participer au débat public? À mon sens, c'est un véritable déni de démocratie.
Ainsi, le débat parlementaire qui débute sur l'interdiction d'être masqué en public. Certains partis politiques ont décidé de ne pas participer au vote, autrement dit de ne pas remplir leur mission parlementaire.
Position de fuite facile qui leur permettra demain de laisser faire au prétexte qu'ils n'ont pas pris position ou de sanctionner durement en se cachant derrière la loi. Mais comment pourront-il contester une mesure qui, par leur silence, sera voté à une très forte majorité?
Qui ne dit mot consent, dit le proverbe populaire.
Mais à mon sens, toute abstention d'un parlementaire à un vote est un reniement de ses engagements. Il ne devrait même pas être possible de voter une loi qu'en étant pour ou contre. L'abstention, le votre blanc, la neutralité est contraire à tout engagement, politique en particulier.

lundi 28 juin 2010

opposition salissante

La réforme des retraites fait consensus auprès de tous les honnêtes citoyens. Il faut revenir sur la décision absurde des années 80 qui n'était qu'une tentative ratée de traitement du chômage et permettre aux entreprises française de faire jeu égale en Europe comme d'assurer l'avenir de la retraite par répartition (la seule socialement acceptable). Il faudra certainement aussi revenir sur l'autre mesure nuisible au développement économique et donc à l'emploi que sont les 35H. Ces deux mesures littéralement populistes sont parmi les causes majeures de notre surendettement et de notre déficit commercial. L'opposition, faute de proposer de véritables alternatives qu'elle pourrait soutenir si d'aventure elle retrouvait le pouvoir n'a donc plus qu'une solution, salir pour nuire et retarder toute mesure d'avenir afin de pouvoir les afficher à son compte.
L'“affaire Woerth” est caractéristique de cette démarche :
  • ON vas chercher une situation qui date des années 70 (quelques 0,4 % de la fortune Bettencourt sont gérées en Suisse),
  • ON fait référence à une fonction ministérielle qui date déjà de plusieurs mois,
  • ON ajoute un enregistrement dont on entends qu'une seule voix et dont on peu subodorer que c'est un montage,
  • ON laisse à penser que l'emploi de Mme Woerth est un sous-marin du ministère chez la première fortune de France, ….
Tous cela ressemble furieusement à une cabale, pour le moins.
Il me semble qu'un peu de modestie s'impose dans l'opposition. Sans creuser beaucoup, je crains qu'elle arrive au premier rang des politiciens juridiquement condamnés, ou politiquement conduit à démissionner, sans parler du pire (certains s'en sont même suicidés!).
Lorsque la seule capacité de l'opposition devient la salissure, la porte est grande ouverte aux extrémistes. DANGER

vendredi 25 juin 2010

Quelle solidarité Papa!

Individualiste et ignorant.

Tels pourraient être les qualificatifs pour certains, avec la complicité de la Presse qui se garde bien de corriger.

Ainsi, en marge des manifestations de la St Jean, un interviewé de 49 ans affirmait qu'ayant commencé à travailler dès l'âge de 16 ans, il aurait pu prétendre à la retraite après 37 ans de labeur, et que maintenant il lui en faudra 42 et que cela insupportait.
Contrairement aux salariés de la fonction publique et des fameux régimes spéciaux, ce brave travailleur du secteur privé est leurré par des menteurs publics.
En commençant à travailler en 1977, il n'avait guère l'espoir, à l'époque, de prendre sa retraite avant 65 ans, soit après 49 ans de cotisation.
Dans notre monde individualiste, cotiser 12 ans pour la solidarité est donc devenu insoutenable.
À l'inverse un enseignant déclarait ne pas vouloir être obligé de travailler jusqu'à 67 ans, ayant probablement commencé son activité à 25, et oubliant qu'il aura droit à sa retraite à tau plein malgré tout à 62 ans, comme presque tout le monde.
La retraite par répartition est un droit solidaire financé par ceux qui travail encore contrairement à la retraite par capitalisation qui est un droit individuel financé par l'épargne individuelle. Abuser de cette solidarité est contraindre les générations actives au travail forcé.
Des démagogues ont changé les règles du jeu dans les années 80 en déclarant qu'il n'y a pas de problèmes de retraites, en utilisant cet argutie pour tenter en vain de réduire le chômage en virant les vieux sans autres considérations. Nous savions déjà à cette époque qu'il n'en était rien et qu'il faudra bien payer un jour cette avanie. Des responsables de gauche comme de droite qui n'ont pas de prébende à défendre le répètent depuis 30 ans.
Quand la même gauche prône aujourd'hui la “société du care”, je doute qu'elle comprenne réellement ce que cet anglicisme suppose de responsabilité, de solidarité, de sollicitude, de sens moral et d'honnêteté intellectuelle (et je n'en traduis pas encore toutes les nuances).
Il nous faut apprendre à vivre autrement qu'à crédit. L'Euro peut nous sauver si nous acceptons de considérer qu'il n'est plus possible de dévaluer notre monnaie pour payer en monnaie de singe des promesses électorales financées par des déficits.

lundi 14 juin 2010

Nous empruntons beaucoup trop à nos enfants

Alors que le déficit annuel des comptes de l'état atteint 150 milliards, le gouvernement affiche la volonté de rétablir la situation avec un projet d'économies de moins de 50 milliards. Nous sommes loin du compte, d'autant qu'une bonne part de l'économie relève de plan sur la comète.
Et pour noyer le poisson, il fait grand cas des quelques 30 milliards de déficit annuels de la sécurité sociale en omettant de préciser qu'il organise lui-même ce déficit depuis qu'il en vote les ressources.
Pour rétablir la situation, il faut non seulement s’interdire tout déficit, mais encore songer à rembourser une dette phénoménale de 1500 milliards.
Car avec la monnaie unique, il n'est plus possible pour un pays de se rembourser en monnaie de singe en organisant des “dévaluations compétitives”. Il semble que beaucoup de gouvernements ne l'aient pas compris, même si certains politiques souhaitent revenir à ces sinistres magouilles en rétablissant des monnaies nationales.
C'est trop vite oublier que ces dévaluations touche en premier le pouvoir d'achat des plus modestes.
Pour revenir à une bonne gestion de l'état, c'est donc 200 milliards qu'il faut économiser chaque année, et même à ce niveau, il faudra ½ siècle pour désendetter le pays.
"Nous n'héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants" (St Exupéry)
Nous empruntons beaucoup trop à nos enfants.

dimanche 30 mai 2010

faire payer les riches?

Il est des jours ou l'on peut désespérer du journalisme.
Alors que certains voudraient nous faire croire qu'il suffirait de “faire payer les riches” pour résoudre tous les problèmes de la république, aucun journaliste ne prends le temps de montrer l'absurdité du propos, comme l'énormité des chiffres à considérer. Il me semble donc nécessaire de faire quelques calculs simples et vérifiables, en fouillant sur les sites d'IPSOS, de Challenges et du ministère des finances.
Ainsi pour combler la dette de la France de 1 400 000 000 000 Euros, il faudrait plus le 7 fois les fortunes cumulées des fameuses 300 familles chères au PC. Encore faudrait-il réaliser ces fortunes sans léser les millions de travailleurs dont le poste de travail constitue justement une part de ces fortunes. Car il ne faut pas rêver, la fortunes des riches est plus dans l'industrie qu'en lingots, c'est d'un meilleurs rapport, et en ces temps de délocalisation, cela me semble risqué. Et une fois le trou ainsi très partiellement comblé, qui ponctionner? Les 100 suivants ne cumulent même pas 7 milliards de capital. Bien que je ne l'ai pas vérifié, il n'est même pas certain que la totalité des économies des français y suffise.
Ainsi, rien que pour combler le déficit de plus de 150 000 000 000 € du seul budget 2010, soit 3 fois l'IRPP, il faudrait confisquer la totalité des revenus des 3 500 000 de français les plus aisés (aux revenus annuels de plus de 70 000 €, nous voilà très loin des 300 familles). Combien de dépenses créatrices d'emplois ainsi perdus?
Alors, évidement, il est facile de dire qu'il faut faire payer les riches, pour financer ceci ou cela, encore faut-il avoir le sens de la mesure.
Hélas, pour en arriver ou nous en sommes, nos gouvernants eux-même en manque gravement depuis des décennies.
Préparons nous à des lendemains difficiles. Refuser cette évidence et s'arcbouter sur quelques “avantages acquis”, depuis si peu et si facilement, est réserver le pire aux générations futures.

mardi 25 mai 2010

Hors la loi

Le cinéma a cette particularité de cristalliser certaines situations. Ce qui pouvait être oublié dans la mémoire des hommes reste pour des décennies sur les pellicules ou les DVD.
Le Festival de Cannes a mis cette année en évidence l'incohérence du comportement Humain. D'une part, un film “historique” (Carlos) faisant le panégyrique d'un terroriste international est accueilli avec enthousiasme, si l'on excepte la protestation légitime des victimes et de la police, mais bien vite oublié. D'autre part un film policier (Hors la loi), totalement imaginaire, mais démarrant par un fait historique incontestable bien que détestable, soulève les plus vives protestations, largement médiatisées.
Ainsi, les nouveaux héros sont des vrais terroristes, et les victimes n'ont qu'à ce taire. Mais romancer à partir de l'Histoire reste interdit. Interdiction de réveiller le passé qui fache.
Comprenne qui pourra.
Ce culte de “la vrai violence par de vrais méchants” valorisé par les médias et certains “artistes” et autres “intellectuels” n'est certainement pas étranger à l'extension de la violence de plus en plus brutale qui envahie notre quotidien.
Sans tomber dans un angélisme béa, il serait temps de retrouver le goût du de la convivialité et du respect mutuel et de considérer, comme Martin Lutherking que
“Nous devons vivre ensemble comme des frères, sinon nous mourrons tous ensembles comme des idiots.”

mercredi 19 mai 2010

Faire payer les riches

Faire payer les riches est le maître mot d'une opposition bien pensante, et surtout très démagogique. Faisons un petit point de la situation fiscale en France :
  • Les taxes sur la consommation sont à 2 niveaux : réduit (2,1% ou 5,5%) pour les produits de première nécessité (principalement alimentation et culture!), normal (19,6%) pour les autre produits. Les plus modestes sont donc en partie épargné, les plus gros consommateurs les plus sollicités. En effet, les plus aisés consomment beaucoup plus, et nécessairement au delà des produits de première nécessité. À noter que si la taxe de luxe à 33% a disparue, elle frappait alors principalement les voitures et la musiques. La TVA est de toute manière la plus injuste des taxes, mais c'est aussi la plus indolore, celle que l'on paye chaque jours sans en avoir réellement conscience.
  • Les impôts locaux sont propositionnels aux propriétés et aux biens détenus ou occupés. Ici encore, les plus modestes sont pas nature plutôt peu taxés en se limitant à leurs strictes besoins, les plus démunis étant même exonérés, les plus fortunés d'autant plus taxés qu'il sont propriétaires de biens souvent sans commune mesure avec leur strictes besoins. Taxer l'habitat et les propriétés selon les mêmes règles que l'IRPP comme le suggère certains risquerait d'avantager les plus aisés.
  • Les impôts directes sont progressifs avec les revenus. Encore faut-il compter avec la plus importante niche fiscale, celle qui exonère la moitié de la population. Ainsi un couple sans enfants ne paye l'impôt qu'à partir de 20 000 € de revenus (1,5 SMIC), avec 33 000 € (le revenus moyen en France, et le mien par hasard) il payes 1 981 € (6%), avec 200 000 €, 63 075 (31,5%). Le moins que l'on puisse dire, est que les plus aisés sont largement mis à contribution.
  • Je passe sur les quelques impôts qui ne touchent que les plus fortunés (ISF, transactions boursières, …)
  • Reste les multiples niches fiscales dont beaucoup peuvent profiter à tous par le principe du crédit d'impôt, mais le fameux bouclier montre que certains pouvaient reverser plus de la moitié de leurs ressources en impôt directes. Le discours démagogique qui pointe du doigt le remboursement du trop-perçu, comme un chèque-cadeau sans mentionner le montant de la contribution a quelque chose d'irritant et de profondément injuste.
Il semble bien que de longue date, les plus aisés soient largement mis à contribution. Je considère que c'est justice, et rabâcher en permanence qu'il faut faire payer les riches laisse à penser qu'ils seraient épargnés, ce qui est manifestement faux.
Maintenir encore aujourd'hui le discours de Karl Marx est totalement archaïque.
Ceci n'interdit pas de suggérer quelques améliorations.
Je serait assez partisan de faire payer l'IRPP au premier euro gagner car payer l'impôt est un acte citoyen, en être exonéré me semble un privilège, et la révolution a supprimé les privilèges. Il faudrait probablement trouver une contre-partie comme une baisse de la TVA réduite ou de meilleurs prestations sociales.

mercredi 5 mai 2010

La Lozère avant le Zambèze!

“La Lozère avant le Zambèze!”, était la revendication de certains élus pour défendre les investissements en métropole avant ceux dans nos colonies. C'était dans les années 50, ce qui ne rajeuni personne, mais me revient à l'esprit avec l'annonce de la semaine du commerce équitable.
La caractéristique principale du commerce équitable est le respect du producteur, et en particulier lui garantir un revenu correspondant à son travail et lui permettant de vivre dignement. Les manifestations récurrentes de nos producteurs agricoles laisse à penser que ce ne serait pas le cas sur notre propre territoire.
Il est incontestable que les producteurs eux-même ont scié la branche qui les protégeaient en oubliant que les coopératives devaient justement leur assurer une certaine équité face à des acheteurs trop puissants.
Même les pays les plus libéraux ont mis en place des mesures limitant les pouvoir des trust.
Il me semble qu'il est temps, de plus conforme aux sens du grenelle de l'environnement, de proposer une charte de commerce équitable s'étendant à toute la production alimentaire mondiale, à commencer par la production locale.

vendredi 30 avril 2010

Taxés, suite

Le droit de réponse est consubstantiel de la liberté d'expression.
M. Jean-François Pelletier, Maire de Saint-Cyr-sur-Menthon (01380), Conseiller général du canton de Pont-de-Veyle (Ain), Vice-Président de la Commission de la voirie, des transports, de la sécurité, des bâtiments du Conseil Général de l'Ain, Président du Syndicat Intercommunal d'électricité de l'Ain (SIEA), est donc parfaitement en droit de faire valoir ce droit, quand bien même il considère cette liberté contestable.
Comme j'ai publié mon avis en ligne (mon post du 02 avril 2010), je publie le sien, tel qu'il est paru dans Voix de l'Ain n° 3391 du 23 avril 2010.


Le droit de réponse est consubstantiel de la liberté d'expression.
M. Jean-François Pelletier, Maire de Saint-Cyr-sur-Menthon (01380), Conseiller général du canton de Pont-de-Veyle (Ain), Vice-Président de la Commission de la voirie, des transports, de la sécurité, des bâtiments du Conseil Général de l'Ain, Président du Syndicat Intercommunal d'électricité de l'Ain (SIEA), est donc parfaitement en droit de faire valoir ce droit, quand bien même il considère cette liberté contestable.
Comme j'ai publié mon avis en ligne (mon post du 02 avril 2010), je publie le sien, tel qu'il est paru dans Voix de l'Ain n° 3391 du 23 avril 2010.

Mais j'ai aussi, simple citoyen, observateur de la vie publique, sans attache politique, et pour la même raison, le droit de lui répondre, surtout en regard des propos tenus.

J'ai donc communiqué à la presse local le droit de réponse suivant :

“ Inquiétudes :
Je suis inquiet pour la République comme pour les finances publiques.
Si j'ai pour habitude de joindre directement mes contradicteurs pour échanger sans polémiquer en place publique, je ne peux rester publiquement muet aux propos d'un élus de la république à multiples casquettes.

Je lui recommande la lecture de l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, ou L'article 10 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme. Il y découvrira que la liberté d'expression y est inscrite, et que de la contester est condamnable. C'est au nom de cette liberté d'expression que nous pouvons circuler librement, sans armes et à visage découvert. Qu'un élu de la république conteste ce droit est extrêmement inquiétant et fait songer à d'autres époques, d'autres pays ou des gens sont morts ou des gens meurent encore pour cette liberté.

Je suis aussi très inquiet pour les finances publiques lorsque le même élu déclare sans ambages que telle action est entièrement financée par l'emprunt et de doit donc rien aux taxes que nous supportons. Il me semble qu'il confond allègrement facilité de trésorerie et recette, croyant faire oublier que toute dépense publique est payée par le contribuable. Probablement espère-t-il rembourser l'emprunt, capital et intérêt, par un nouvel emprunt! Quel exemple pour nos concitoyens que l'on exhorte de ne pas tomber dans le surendettement si l'on affirme publiquement de l'emprunt est une recette!
Sur le fond, je n'en démords pas, mais comme d'habitude, le répondrai directement à l'intéressé, bien que tout ou presque soit sur le site web du SIEA, avec copie sur http://jlguyot.blogspot.com/ pour l'information des plus curieux.”

Et je complète ma réponse ainsi :

La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme est inscrite dans la constitution de la République Française, et donc contester ce droit est contester la base même de notre République.
J'espérais secrètement que l'arrivée de la Gauche Républicaine permettrait de sortir de SIEA de sa politique topazienne (notre bien aimé Marcel Pagnol n'a pas du creuser beaucoup pour trouver dans la vie public le thème de sa savoureuse pièce) et partisane. Je suis déçu, bien qu'à moité surpris tant il est démontré que le jeu de chaises musicales des élections change parfois le rythme, souvent les hommes, rarement la musique.
J'espère par ailleurs que Monsieur le Président assument plus ou moins involontairement un texte produit par son directeur, même si ceci n'en atténue pas la gravité du propos.
Au surplus, ceci n'a rien de personnel, l'actuel Président œuvre simplement dans la continuité de ses prédécesseurs et a certainement encore beaucoup à découvrir.

Si c'est à l'occasion d'un article dans la presse que j'ai produit un commentaire, mes propos s'appuient sur les informations publiées par le SIEA lui-même sur son site (http://www.siea.fr). Même parcellaires, elles sont très instructives. Par ailleurs, il se trouve que j'ai un vécu qui me permets de disposer d'informations, certes non publiques mais bien vérifiables.

Pour la culture personnelle de l'actuel nouveau Président du SIEA, je l'invite à se plonger dans l'histoire de cette institution. Il y trouvera que certaines communes ont bénéficié plusieurs fois d'une ré-électrification totale, chaque fois à la veille du remplacement de leur Conseiller Général. Il est intéressant de noter une courbe de dépense annuelle plus ou moins cadencée sur le renouvellement des Conseillers Généraux.
Il découvrira aussi que le magnifique plafond étoilé de la salle du Conseil d'Administration du SIEA a coûté plus de 100 mille Francs de l'époque, rien que pour l'éclairage par faisceau laser et fibre optique (plus de 15 mille €, 15 ans de ma consommation d'électricité, pourtant gros consommateurs domestique par définition puisqu'en chauffage électrique).
Est-ce cela le bon usage des fonds publics?

Faut-il rappeler que le SIEA est à l'origine un Syndicat Intercommunal à Vocation Unique destiné (uniquement par définition) à développer l'électrification générale du département et le raccordement de chaque citoyen, aussi isolé soit-il, en complément des structures locales généralement centrées sur les communes les plus dynamiques?
En 1996, constatant que l'essentiel est fait depuis quelques décennies déjà, que la trésorerie s'accumule sans but, qu'il n'est plus qu'à suivre l'évolution des besoins et de renouveler les installations vieillissantes, le SIEA se découvre miraculeusement de nouvelles compétences. Probablement à l'instigation du directeur, pour sauver sa place et son salaire. L'électricité ne lui suffit plus, il s'immisce dans le gaz, ce mêle du cadastre, puis de la téléphonie, aujourd'hui du numérique.

Certes, chacune de ces actions a du sens, est assurément nécessaire, mais aucune ne relève des compétences pour lesquels le SIEA fut créé, ni du financement qu'il utilise (recette affecté tant pour le département que pour les communes).
Ce constat aurait dû initier un redéploiement des finances, en particulier une baisse sensible de la ponction sur les factures d'électricité. Il n'en fût rien, au contraire, puisque l'application du taux maximum c'est pratiquement généralisée à tout le département.
L'idéal aurait été que chacune de ces missions fassent l'objet d'un SIVU spécifique, ce qui aurait rendu les financement limpides et indiscutables, ce qui n'est présentement pas le cas.
Car contrairement à ce qui est affirmer, il n'y a pas de recettes spécifiques attachées, pas même affichées, aux missions autres que l'électricité, comme de montre de CR de la dernière Assemblée Générale publiée (mars 2009) ou il est dit en tout lettres page 5 :

Les recettes proviennent essentiellement de :
- la taxe sur l’électricité,
- la TVA ,
- la participation des communes,
- les subventions du Conseil Général,
- la redevance de concession,
- du FACE, Fond d’Amortissement des Charges d’Electrification et,
d’une façon particulière cette année, du remboursement de placements représentant des revenus financiers de 2.780.000 €.”

En quoi la TVA est-ce un recette?
La participation des commune n'est-elle pas la part des taxes locales sur l'électricité destinées qui leur sont affectées?
Est-il normal pour le Conseil Général de subventionner à 10% des recettes une structure qui dégage 18% d'excédent annuel?

Rien concernant des recettes en provenance du gaz,
Rien concernant des recettes en provenance du service de cadastre numérique. Lequel cadastre, librement accessible à tous, semble exister nationalement en indépendance totale du SIEA et sous la gouvernance exclusive du ministère du budget
Rien concernant des recettes en provenance du téléphone.
Rien concernant des recettes en provenance du numérique, mais pour le coup, c'est évidement trop tôt.

Bien que chaque fois des dépenses sont constatées :
1.738.040 € en Renforcement
8.900.243 € en Esthétique
8.015.583 € en Extension
6.533.588 € en Eclairage Public
1.886.929 € en Télécom
121.732 € en Gaz

Il est intéressant de noter que si l'essentiel des dépenses sont affichées en montant dans le CR de l'AG, pratiquement aucun chiffre n'apparait pour les recettes, seulement la répartition en pourcentage. On pourrait être plus transparent sans problème.

Si je considère la dernière ligne de recettes, seul chiffre annoncé, les revenus des placements financiers laissent supposer un capitale placé très supérieur à 100 millions d'Euros, sauf à constater une très mauvaise gestion de trésorerie.
Je ne manque pas d'être très surpris par une telle capitalisation qui représente trois ans de fonctionnement. Il faut être Apple ou Windows pour réussir un tel exploit. Je n'ai pas connaissance d'entreprises française à ce niveau!
Avec un tel capital, pourquoi recourir chaque année à l'emprunt, même pour financer des actions nouvelles, surtout pour quelques millions seulement et pour la moitié des revenus du capital et très en dessous résultat annuel. Tout emprunt est toujours plus coûteux que la perte de produits financiers.
Dire que c'est justement avec ces produits financiers que le SIEA peut développer des actions diversifiées en toute autonomie revient aussi à utiliser les produits de la taxe sur l'électricité hors de son champ d'affectation.
Surtout avec un résultat 2008 de 6 058 168,58 € (Rappelons que l'Ain ne compte que 567 000 habitants, et que chaque foyer est donc taxé à plus de 30 € uniquement pour produire de l'excédent sur les comptes du SIEA) et qui n'a rien d'exceptionnel à voir celui annoncé de l'année précédente.
Ce résultat est à lui seul la confirmation que le SIEA ne pas quoi faire de ses recettes. En effet, un excédent de 18% est une preuve de mauvaise gestion, surtout avec des montants en millions.

Faut-il préciser que l'utilisateur de l'électricité (soit la totalité de la population, ce qui est bien pratique por le SIEA) est aussi taxé en plus pour « contribution au service public d'électricité » et « Contribution tarifaire d'acheminement électricité ». Il semble que nous soyons taxés plusieurs fois pour la même fonction. Il devient dans ces conditions compréhensible de s'interroger sur les finalité des taxes locales prélevées sur l'utilisation de l'électricité.

En lisant la dernière parti de cette AG, présentant le projet de déploiement du très haut débit numérique, je suis surpris de l'optimisme financier affiché en conclusion.
Espérez-vous vraiment tirer en moyenne 18 € par mois et par abonnés d'ici 2020 alors que le déploiement est tout juste décidé et que les abonnements actuelles sont à 30 € tout compris et sont en baisse permanente?

Il est évident que le SIEA vit principalement sur les recettes des taxes locales prélevées sur les consommations d'électricité et sur les produits financiers de leur thésaurisation, ne sait plus quoi en faire et s'invente depuis 15 ans de nouvelles compétences pour continuer à justifier de son existence.
Le silence des adhérents est consternant, même si le CR de l'AG montre que chaque question à sa réponse.

J'aimerai l'avis de la Chambre Régionale des Comptes et du Président du Conseil Général de l'Ain, à qui je transmets cette analyse.

jeudi 29 avril 2010

dialogue social

La Dame des 35h confirme sa vision original du dialogue social.
Lorsque le gouvernement invite les partenaires sociaux à échanger leurs points de vues sur la problématique des retraites, elle arrive les mains vides et attends du ministre qu'il lui récite les mesures qu'il aurait concocté seul dans ses bureaux. Probablement pour pouvoir les critiquer et les démonter tranquillement sans rien proposer, évidement.
Considérer que gouvernement décide avant de consulter rappel la méthodes qu'elle a appliqué pour la réduction du temps de travail.
Depuis l'élection du nouveau Président, le dialogue social a repris tout son sens, et cela déstabilise tous ceux qui s'autorisent à vouloir penser à notre place. Tous les projets de réformes sont passés par là, et chaque fois ce fut le même étonnement de l'opposition : “comment, le gouvernement souhaite réformer, mais il ne met rien sur la table!”. Il est vrai que c'est bien le sens du dialogue que voudraient encore faire valoir certains syndicats : “nos propositions n'ont pas été retenues, donc il n'y a pas eu dialogue”.
Le dialogue social permet d'échanger, de dialoguer, de confronter les points de vue. Inviter les partenaires sociaux au dialogue, ce n'est pas préparer un monologue, mais préparer un éventuel compromis; et pour qu'il y ait compromis, il faut que chacun vienne avec des propositions.
C'est seulement ensuite qu'un projet peut être élaboré, en connaissance de cause et des points de vue de chacun.

jeudi 22 avril 2010

Bas les masques

Nous vivons en France dans une société de liberté. Chacun est libre de se déplacer comme il l'entend dès lors qu'il n'est sous le coup d'aucune condamnation. Il n'y a donc aucune raison de sortir masqué, sauf si l'on est chargé de mauvaises intentions. Notre civilisation qui protège chaque individu et qui a constitutionnalisé l'égalité des sexes ne saurait en conséquence tolérer que des femmes sortent masquées, prétendument au nom de leur religion. Qu'ont-elles donc à protéger? Comment distinguer celles qui ce masquent ainsi derrière le voile de leur religion, de celles qui auraient a craindre d'être identifiées en mauvaise posture? Au surplus, nulle religion n'impose, pour le pratiquant de base, de telles contraintes, tout au plus y trouve-t-on quelque réminiscences de coutumes ancestrales de pays lointains et très antérieures aux religions invoquées. Rien qui puisse se justifier dans notre pays.
Il n'est pas nécessaire d'ajouter une loi aux lois car des textes existent qui considèrent suspect tout personne qui circule à visage couvert, quel qu'en soit le moyen, en dehors d'événements festifs.
Le problèmes est plutôt, aujourd'hui le prosélytisme et l'ostentation religieuse. Depuis combien de temps, en France, les juifs s'affichent-ils publiquement avec la kipa ou les payos, les musulmanes avec le foulard, voir plus, les musulmans en gandoura, certains prêtres catholiques de nouveau en soutane? Tout ceci ne réapparait que depuis quelques années, et il me semble que c'est un réel signe d'intolérance réciproque et de provocation gratuite.
il est nécessaire de remettre un peu d'ordre laïc dans tout cela, à commencer par les établissements scolaires ou le port de tenues standardisées (certains parlent d'uniforme) me semble un premier pas.

samedi 17 avril 2010

Retraites : vers un marché de dupe?

Le grand déballage démagogique est lancé. C'est a qui sera le plus radicale. Pour certains, il ne faut rien lâcher. Ici, c'est l'âge de départ possible à 60 ans qui n'est pas négociable, là le nombre d'annuité, ailleurs, le calcul des droits des fonctionnaires. Mais tout ceci ne risque-t-il pas de n'être qu'illusion?
Prenons le cas des 60 ans. Avec aujourd'hui 41 ans de cotisations (et combien demain?), combien peuvent prétendre à leur plein droit dès 60 ans? Et combien d'entreprise mettrons la pression pour qu'ils partent malgré tout? Déjà aujourd'hui Pole-Emploi impose la bascule à 60 ans sans tenir compte des trimestres acquis.
Prenons le cas des fonctionnaires. Combien de travail à temps partiel se transforment en temps plein pour 6 mois? Combien de promotions in-extremis? Et combien de brimade? Il suffira que la fin de carrière soit bloquée administrativement sur le mode d'activité et le grade des X dernières années pour que l'avantage aujourd'hui s'effrite irrémédiablement.
Certains métiers sont particulièrement pénibles, chacuns se considérant d'ailleurs dans ce cas. Mais est-il vraiment impossible de changer de métier en cour de vie. Les enseignants qui ne supportent plus les enfants doivent-il avoir droit à une retraite plus tôt ou changer d'activité? La Fonction publique elle-même est-elle à ce point bloquée ou démunie pour interdire de passer d'enseignant à employé de Mairie, administrateur territoriale ou contrôleur des impôts? Combien de retraités de la fonction publique ont une activité dans le privé par la suite? Est-ce logique?
Certains considèrent encore que l'évolution des pensions selon l'inflation, instauré en 1982, correspond à une spoliation par rapport au calcul précédant s'appuyant sur l'évolution des salaires. Mais quelle est la plus value des retraités en matière de productivité, seule raison, toutes choses égales par ailleurs, d'augmentation plus rapide que l'inflation?
À chaque blocage peut correspondre une contre mesure. L'attitude de certains syndicats est irresponsable quand leur maître-mot devrait-être “SOLIDARITÉ”. Il est indispensable de pouvoir parler de tout, sans pré-requis, sans blocage, sans tabou.
Seule l'équité doit l'emporter. À défaut, ce ne sera qu'un immense marché de dupe dont la facture restera aux générations futures.

vendredi 16 avril 2010

Retraite étape 3 : juin 2008

l'âge du capitaine (ou le second degré dans l'analyse des informations)
• Évidemment, l'évolution de l'espérance de vie n'a aucun rapport avec la pénurie de logements ou le financement de retraites. Quoi que ….
C'est pourtant dans un travail de l'université de Paris-Dauphine que l'on découvre, qu'outre le fait qu'on ait évité de construire en moyenne 200 000 logements par an entre 1982 et 2001 (soit les 2 millions de logements qui nous manquent cruellement aujourd'hui, et je vous laisse le soin de retrouver qui Présidait alors la France), l'espérance de vie des retraités est passé de 10 ans en 1980 à 25 ans ces jours. Si l'on tient compte du départ en retraite décrèté simultanément à 60 ans plutôt que 65, c'est tout de même au moins de doublement de l'espérance de vie à la retraite. Autant de logements occupés plus longtemps par les générations sortantes alors que les nouvelles générations, avec des foyers plus rapidement décomposés en ont besoins de plus encore.
Évidemment, ceci n'a aucun lien avec le financement des retraites, puisque l'information concerne les logements. Quoi que ….
Évidemment, ceci est sans rapport avec la durée totale du travail qui est passée de 98 000 heures avant 1981 à 72 000 heures aujourd'hui pour une vie de travail entre 1981 et 2000 (je vous laisse le soins de refaire les calculs, mais n'oubliez rien des 39h, des 35h, de la 5e semaine, de la retraite à 60 ans, …). Un immense bon pour le pouvoir d'achat quoiqu'en disent certains, une catastrophe économique que nous payons aujourd'hui. Un colossal manque à gagner pour financer le doublement de l'espérance de vie des retraités de plus en plus nombreux (et ce n'est pas fini, ni pour le nombre, ni pour l'espérance).
Évidemment, l'emploi des seniors n'est pas non un problème, le gaspillage de leurs compétences non plus (il est vrai que pour virer les vieux, les syndicats de salariés ont signé des deux mains avec ceux des patrons). Que ces mêmes séniors trustent les mandats politiques au grand désarroi des quadras n'a évidement pas d'importance, il faut bien qu'ils s'occupent.
Lorsque le Conseil d'Orientation des Retraites fait un bilan pessimiste, il est accuser de messager de mauvais augure. Certain en sont presque à regretter le temps ou l'on massacrait de tels porteurs de messages pour conjurer le sort.
Evidemment, tout ceci n'est que médisance gouvernementale pour démanteler le droit du travail et ponctionner le travailleur.
Ils n'ont vraiment rien compris ces chercheurs!

jeudi 15 avril 2010

retraites étape 2 : septembre 2006

Public privé! Les différences sont historiques, mais pas irrémédiables. Il serait d'ailleurs temps de songer à unifier les conditions de travail et d'embauche entre ces deux secteurs d'activité. Il est anormal que la notion de travail dans le public soit synonyme de carrière, et qu'il presque impossible de finir sa vie professionnelle dans le public après avoir longtemps travaillé dans le privé. Le public est resté trop longtemps hors la loi en imposant une limite d'âge à l'embauche. En contre-partie un salarié du public n'a aucun recours face aux abus d'employeurs et de chef, faute d'équivalence aux prud'hommes. Le Tribunal Administratif est trop verrouillé et absolument pas paritaire.
Pour en venir aux retraites, il serait nécessaire d'unifier les systèmes autant que les cotisations ou les pensions. Nous ne tarderons pas à voir l'État ou les collectivités territoriales dans la même situation que certaines grosses sociétés américaines ou régimes spéciaux tel les charbonnages ou l'agriculture et devoir verser plus de retraites que de salaires. Pas de problème d'équilibre pour l'État, puisque les retraites sont payées par l'impôt, rien a voir avec l'équilibre cotisation-pension imposé aux caisses de retraites par répartition. La faillite assurée pour ces dernières et toujours plus d'impôts pour le contribuable!
Unifier les pensions, c'est aussi unifier les règles de départ. Il est inique de constater, par exemple, qu'un enseignant puisse partir en retraite plus tôt qu'un routier, sans jugement de valeur envers ces métiers touts aussi pénibles dans leur genre. Si le code du travail traite des métiers pénibles, la fonction publique a ses propres règles, et les entreprises publiques d'autres encore.
Mais pour y parvenir, il faudra certainement modifier aussi les règles du jeu syndicale. Obtenir qu'une grève soit adoptée par vote a bulletin secret à la majorité des personnes concernées, voir des salariés d'un établissement, plutôt qu'à main levée en AG ou l'on trie les entrants. Obtenir qu'une grève ne soit effectivement possible qu'après avoir officiellement constaté l'échec que véritable négociation, et non d'ukase syndicale comme trop souvent.
La mise en équité des retraites ne sera donc qu'un long chemin de douleur, et il faut être bien courageux pour s'y attaquer. La réforme est pourtant indispensable.
Bon courage, vous n'êtes pas seuls.