mercredi 21 juillet 2010

Parlementer?

Lorsque des individus s'engagent dans les opérations punitives contre les forces de l'ordre, certains en sont encore à considérer qu'il faut parlementer, que la cause en serait le chômage ou les conditions de résidence et aux méchants politiciens qui nous gouvernent.
C'est justement ce pacifisme niais qui permet de forcer un barrage de police avec la quasi certitude d'impunité. Que la police réplique par les armes à une agression armée, et c'est la police qui est montrée du doigt par une certaine presse que l'on serait alors en droit de s'interroger sur les motivations. Que les malfaisants se blessent seulement, et c'est la police qui est accusée de violence et de justifier la violence conduites par certains en représailles. À aucun moment, dans ces circonstances la presse ne mentionne l'illégalité de l'action de l'agresseur. Trop rarement, et seulement en cas de décès d'un policier, les médias ne considèrent la légitimité de l'action de la police.
L'argument de la prétendue misère est d'autant moins recevable que trop souvent, lorsque l'on interpelle les individus en cause dans ces violences extrêmes, il est démontré que leur train de vie est plus que confortable et ne tient qu'à leurs méfaits.
Leur trouver des excuses est considérer le citoyen ordinaire comme un imbécile. Que ne ce comporte-t-il pas de même! Bonjour l'exemple.
Contre la violence sauvage, il faut rétablir l'ordre, ce qui implique, certes, une autre forme de violence, physique ou morale.
Parlementer face aux malfaiteurs rappelle l'attitude de la SDN face aux nazis il y a 70 ans. La suite est éloquente, et il est urgent d'agir avant de devoir employer les grands moyens. À quand des Casques Bleus en France pour protéger l'honnête citoyens?

mercredi 14 juillet 2010

Quelle Afrique?

Il n'est décidément pas possible, pour le gouvernement en place de bouger un cil sans une avalanche de remontrances.
Voici qu'avec le défilé du 14 juillet 2010 on reproche au Président de vouloir se payer l'Afrique! Et de parler de relents de colonialisme, de Françafrique, de dictateurs en goguette, ….
Ainsi donc faire honneurs à quelques pays d'Afrique à l'occasion du cinquantenaire de leur autonomie, est proprement scandaleux? Est-il donc si honteux de leur avoir rendu leur indépendance? Devons-nous reprocher aux alliés de nous avoir libéré de la dictature Nazi?
Ainsi faire affaire avec des pays libres serait du colonialisme larvé? Les pays Européens avec qui nous faisons 80% de notre commerce apprécierons.
Ainsi commercer avec des pays pas toujours démocratiques est inadmissible? Qui n'a rien de chinois chez lui, sur lui? Qui, à gauche, ne s'est vanté d'acheter aux ex pays de l'Est pour les soutenir à l'époque de l'URSS? Bonjour leur démocratie!

Ce qui est scandaleux, c'est les centaines de milliards déversés sans contrôle depuis 50 ans part tous les gouvernements et qui n'ont que trop rarement servi les populations.
Ce qui est scandaleux, c'est cette contrition permanente qui voudrait que nous soyons coupable sur 50 générations.
Ce qui est scandaleux, c'est de vouloir encore imposer aux Africains notre vision du monde, notre idée de la démocratie, pire notre anarchisme atavique.
Alors vouloir créer des liens claires, publics, officiels, je ne vois pas le scandale.
Laissons l'Afrique aux Africains, dans leur immense diversité, et travaillons avec eux comme avec le reste du monde, dans le respect des peuples, de leurs traditions et de leurs valeurs.

Le CO2 de la fête

Il est de tristes sires qui ne parlent que de contrition, d'économies, de décroissance. Des “écolo” protestent à la moindre consommation de CO2. Haro sur les courses automobiles, sur les défilés, les “méga-teuf” à grand renfort de mégaWatts acoustiques. À leurs yeux, la moindre fête tue la planète.
Mais comme disait Coluche “On est pas là pour se faite engueuler, on est là pour voir le défilé”. Même les religions, qui pensent en générale que la fête éloigne de la foi, ont inventé des moments débridés, carnavals et autre mi-carêmes.
Comme tout ce qui est excessif doit être rendu dérisoire, il faut abonder dans leur sens pour en montrer le ridicule. Il faut donc supprimer tout ce qui est festif, voir seulement ludique. Il est certain que beaucoup de CO2 sera éviter, mais à quel prix!
Quelques pistes : Plus de feuilletons TV tournés à grand renfort d'hélico, plus de jeux TV, limitons la TV aux informations et à LCP et coupons les émetteurs entre-temps (économie à l'émission comme à la réception). Fermons Disney-Land et autres parcs tournant à grand renfort d'énergie inutile. Supprimons les cinémas si gourmands en énergie inutile et en voyage inutiles pour filmer. Supprimons l'imprimerie qui saccage nos forêts pollue nos rivières et consomme tant. Interdisons les voyages touristiques, surtout par avions et aussi pour éviter de construire inutile. Allongez vous-même la liste selon vos idées.
Je laisse à chacun le soin de faire le compte du chômage ainsi créé, et de mesurer ce que l'on y gagnerait éventuellement. Assurément beaucoup d'ennuis (comme dit un humoriste, la vie nous semblera tellement plus longue!).
Laissons parler ces pisse-vinaigre et continuons à faire la fête puisque Voltaire lui-même affirme “Je suis heureux car c'est bon pour la santé”.

mardi 13 juillet 2010

Qui ne dit mot

Est-il normal, pour un élu du peuple, de refuser de participer au débat public? À mon sens, c'est un véritable déni de démocratie.
Ainsi, le débat parlementaire qui débute sur l'interdiction d'être masqué en public. Certains partis politiques ont décidé de ne pas participer au vote, autrement dit de ne pas remplir leur mission parlementaire.
Position de fuite facile qui leur permettra demain de laisser faire au prétexte qu'ils n'ont pas pris position ou de sanctionner durement en se cachant derrière la loi. Mais comment pourront-il contester une mesure qui, par leur silence, sera voté à une très forte majorité?
Qui ne dit mot consent, dit le proverbe populaire.
Mais à mon sens, toute abstention d'un parlementaire à un vote est un reniement de ses engagements. Il ne devrait même pas être possible de voter une loi qu'en étant pour ou contre. L'abstention, le votre blanc, la neutralité est contraire à tout engagement, politique en particulier.