vendredi 20 août 2010

Pas assez

Pas assez déclarent les nomades (terme non péjoratif évitant de stigmatiser tel ou tel groupe) qui circulent à travers l'Europe.
Effectivement, de nombreuses collectivités ne sont pas en règle avec la mise à disposition d'espaces pour l'accueil des nomades.
Il n'empêche qu'à Bordeaux, la démonstration est fait de la mauvaise fois ou de la manipulation. Ils sont arrivés deux fois plus nombreux que d'habitude et contestent la taille des lieux aménagés spécialement pour eux, ils réclament des terrains engazonnés (pour faire brouter leurs chevaux diesel probablement), ils contestent les offres aux prétextes divers et souvent fallacieux en ce que ce n'est pas le lieu qu'ils convoitent bien qu'il ne soit pas du tout adapté à leur séjour.
Qu'ils soient déboutés de leur demande montre que Bordeaux est dans son droit et que la manipulation a échoué.
L'autre problème est que trop souvent, qu'ils occupent les lieux autorisés ou qu'ils squattent illégalement, ils évitent trop souvent de s'acquitter les taxes de séjour prévues et des charges d'usages.
De quoi comprendre les élus pour qui tout citoyen est égale devant la loi.

ROMs citoyens Européens

Évidement, grosse émotion des bonnes âmes qui ne gouvernent pas, mais s'autorisent à penser pour nous et à juger péremptoirement en occultant la moitié de la réalité.
Oui certes, les ROMs sont citoyens Européens. Oui certes, la circulation des personnes est libre dans ce périmètre de paix et de droit.
Mais le droit des personnes et des biens existe aussi et s'applique aux ROMs comme à tout citoyen. Ainsi donc l'occupation illégale de bâtiments, terrains et autres lieux est condamnable sur le territoire français, comme partout en Europe, et cela, nos penseurs autoproclamés se gardent bien d'en parler.
Les occupants illégaux de certains lieux étaient informés de longue date de ce qui les attendait. Restait l'ordre ferme d'appliquer le droit, tout simplement. Alors que pour tout citoyen français cette attitude conduit à une expulsion sans ménagement, à une condamnation à de lourdes amendes, voir à de la prison, aux ROMs, nous offrons un pécule et le voyage de retour. Au point que certains ont trouvé la faille et ont déjà été reconduits plusieurs fois.
Que certains parlent d'expulsion alors que les retours sont acceptés, que d'autres ou les mêmes parlent de rafles, ce qui prouve qu'ils ne connaissent pas le vrai sens de ce mot, démontre qu'ils n'ont que la critique et l'invective aux lèvres, qu'ils jouent sur l'émotion, ce qui est le degré zéro de l'analyse.
Les nombreux ROMs qui vivent en France en respectant nos lois, en habitant en toute légalité (et nous avons aménagé de nombreux espaces selon leurs goûts en de nombreuses communes), ne sont pas inquiétés. L'hospitalité française n'est pas un vain mot, encore faut-il ne pas en abuser.

lundi 9 août 2010

responsable mais pas coupable

Certains persistent et signent
L'ex-Premier-Ministre du sang contaminé persiste et signe sur le thème “responsable mais pas coupable”.
Sur le principe que l'éducation des enfants est nécessairement une affaire collective, il considère qu'il est inacceptable de demander des comptes aux parents. Autrement dit, la responsabilité collective impliquerai la non-responsabilité individuelle (ce qui n'est pas l'irresponsabilité). Ainsi donc les adultes en responsabilité d'enfants ne seraient pas responsables des actes de ces derniers? Il me semble que les lois qui nous régissent, et il n'est pas nécessaire d'en ajouter, juste de les rappeler, ne sont pas basées sur cette idée.
Admettons le principe, mais alors, s'il y a responsabilité collective, il doit y avoir accusation collective. J'attends donc de voir les juges appeler ensemble, parents, enseignants, travailleurs sociaux, élus, …, lorsqu'un mineurs à un comportement inacceptable, et d'évaluer la responsabilité de chacun. Je pourrai déjà décrire les véhémences.
Nous sommes dans le domaine de l'absurde. Au sens de la loi, les parents ont en charge l'éducation des enfants (et les enseignants se défendent bien de ne pas toucher à ce domaine bien qu'il dépendent du Ministère de l'Éducation Nationale). Ils sont en devoir de leur apporter gite, couvert, alimentation, soins ET ÉDUCATION. S'il sont malveillant envers eux, la société est en droit de leur demander des comptes. La mauvaise éducation et une forme de malveillance en ce qu'elle n'en fait pas des citoyens respectueux et sociaux.
Comme en toute chose, lorsqu'il n'y a pas de borne, il n'y a pas de limite. L'accompagnement social (l'éducation des parent?) n'a de sens que si des limites claires indiquent le périmètre du comportement acceptable (ce qui n'est en rien normatif). Le franchissement de ces limites étant susceptible de sanctions.

lundi 2 août 2010

OGM le mauvais combat

Le gouvernement européen libère la commercialisation de certains produits OGM. C'est l'occasion rêvée pour certains écolo-anti-tout de reprendre la parole et de tout mélanger.
Sans même aborder la nature et l'objectif des modifications génétiques abordées, tout est critiqué car de toute manière, ce serait dangereux. Et d'évoquer le risque de dissémination, alors qu'il n'est pas question de culture, et de maïs dont chacun sait qu'il n'y a pas de plantes endémiques polènisable en en Europe.

Et d'évoquer les risques sanitaires au nom du principe de précaution alors même que les produits sont réputés comestibles. Et d'évoquer l'absence d'obligation de traçabilité pour l'alimentation animale et donc des risques de consommer des OGM par procuration, comme si manger des carottes rendait carotte.

Je trouve le combat très mal positionné. À mon sens, le vrai problème est celui des semences. Les produits dits OGM ont, comme les semences hybrides F1 qui sont d'autre OGM à mon sens, le très grave défaut de ne pas garantir de résultat si on utilise la récolte pour ressemer. Le cultivateur est captif du semencier, et c'est l'agriculture mondiale, et donc l'alimentation mondiale qui est menacée de main-mise par quelques multinationales. Sur ce terrain, je suivrai toujours les défenseurs d'une agriculture libre.

Autre vrai combat à mener, celui des cultures intensives inadaptées. Ainsi, le maïs est massivement cultivé dans la Plaine de l'Ain sur ce qui était naturellement classé en prairie sèche. Résultat, irrigation permanente avec prélèvement massif dans les nappes souterraines au grand préjudice des cours d'eau et des réserves. Que le maïs soit cultivé en alternance dans les étangs des Dombes est assez logique, mais dans les zones arides!

Compte tenu des coûts ridicules des transports massifs, il serait temps de remettre les cultures dans leurs pays d'origine et de cesser de cultiver des tomates en Hollande, du maïs en Europe, …. S'il fut un temps ou certaines cultures nous ont sauvé de la famine, l'organisation du monde nous permet une autre approche.

dimanche 1 août 2010

Association interdite

Il est des associations qui hérissent une certaine intelligentsia néo-libertaire. Il faut pourtant bien appeler les choses par leur nom et cesser de parler la langue de bois.
Ainsi, et pour parler du problème du moment, Il n'est aucunement question de laisser à penser que tous les nomades sont malfaisants, mais dire qu'il y a parmi eux des malfrats est certainement une vérité, hélas mainte fois avérée. Il en est de même dans toute communauté. Mais il est mal venu de parler de communauté dans un pays qui refuser toute forme de comptage en la matière. Ce qui permet aux communautarismes de se développer sans contrôle et de revendiquer des effectifs invérifiables.
Ainsi, ce n'est pas stigmatiser les habitants des banlieues que de dire que certains délinquants profitent de la densité de population pour s'y cacher. Mais la moindre action violente de ces malfaisants est interprétée par certains comme LE malaise des banlieues sans autre forme d'analyse, et d'avancer l'unique explication du chômage. Comme si la misère pouvait être la seule justification des comportements antisociaux. Comme si les commerces illégaux n'existaient pas.
Il est de bon ton dans une certaine gauche de considérer qu'il y a toujours trop de police avec un rappel permanent à Vichy. Au point de croire ainsi justifier que l'on doive fuir les contrôles. Jusqu'à en faire des travailleurs sociaux et du traitement social du chômage avec une police de proximité sans autorité ni pouvoir, ni expérience. Ce sont pourtant aujourd'hui les premiers à en réclamer au moindre soupçon d'agitation locale, quitte à accuser cette même police de violence chaque fois que son travail le nécessite.
Alors évidement, toute association d'idées, susceptible d'éclaircir la situation est automatiquement stigmatisée.