mardi 26 novembre 2013

Réduction

Il semble que nous assistions à une dramatique réduction du périmètre des “partenaires sociaux”. Dans le cadre de la “mise à plat de la fiscalité”, l’actuel gouvernement rencontre les syndicats de salariés et certains syndicats d’employeur, oubliant au passage tous ceux de l’économie sociale et des professions libérales. Où sont les familles ? Où sont les retraités ? Où est le monde agricole ? Il fut un temps où ce type de réflexion commençait devant le Conseil Économique et Social, seul lieu de représentation général et non politique de la population. Pas de quoi calmer les esprits.

dimanche 24 novembre 2013

Scénario

Le football est décidément un grand spectacle quasi prévisible. Pour conserver les spectateurs dans les stades et devant les télévisions, il faut maintenir le suspens en continu. Il aurait vraiment été dommageable économiquement que l’équipe de France se qualifie avant le dernier match. Il était donc idéal qu’elle joue aussi les barrages pour faire durer. Pain bénit pour les médias.
Encore fallait-il que la dernière rencontre se termine comme prévu avec la victoire assurée après un match aller « décevant ». Ainsi fut fait avec une équipe adverse qui pousse la courtoisie jusqu’à marquer contre son camp.
De là à prédire une finale Brésil-France, le pari est tentant.

jeudi 21 novembre 2013

Mise à plat

Notre premier Ministre perçoit dans la population une certaine lassitude face à l'impôt. Et il commence à penser que notre fiscalité est devenue trop complexe. Sur quelle planète vit-il? Depuis plus d'un an, il ne se passe pas un mois sans l'annonce d'une nouvelle taxe, d'une hausse d'impôt, d'une nouvelle contribution, du rognage davantage. Quant à la complexité, il y a largement contribué, compensant une hausse par une niche, créant un crédit d'impôt au lieu de baisser des charges sociales, cherchant systématiquement le contre-pied du gouvernement précédent, parfois contre toute logique.
Et si la mise à plat commençait par une recherche d'économie? En pleine crise, certains pays y sont parvenus. Lorsque les dépenses dépassent les recettes, la première des bonnes actions est de chercher à réduire les dépenses.
En se posant la question du moment : Si au lieu de demander ce que le pays peut faire pour nous, ne pourrions-nous pas chercher à savoir ce que l'on peut faire pour notre pays (JFK). Faut-il tout attendre de l'état?
En simplifiant les impôts, il serait certainement possible de diviser par deux les effectifs chargés de leur calcul et de leur collecte. En confiant au secteur privé certaines missions de service au public, nous pourrions espérer une meilleure efficacité.
Quelques pistes : diviser par 2 le nombre de parlementaires (limiter au passage les mandats à un seul renouvellement, à un seul mandat direct, à un seul indirect, obliger les fonctionnaires à démissionner pour être éligibles), restructurer les communes à la taille des nouveaux cantons, faire du conseil départemental une décentralisation du Conseil régional, confier les services académiques aux régions.

vendredi 15 novembre 2013

Prohibition

Depuis la nuit de temps, les ligues de vertu s’ingénient à vouloir régenter la société selon leurs critères étriqués. Il est pourtant démontré depuis aussi longtemps que toute forme de prohibition n’aboutit qu’à la perversion de la société. Celle de l’alcool en Amérique a conduit au développement des trafics de produit de plus en plus toxique. Celle des drogues aux trafics internationaux que l’on connaît et aux zones de non-droit.
Les projets de mesures visant à culpabiliser les clients de la prostitution, nouvelle forme de prohibition, n’aboutirons à précariser autant les professionnel(le)s que leurs client(e)s avec touts les risques sanitaires et sociaux que cela implique. Certes, il y en a certainement une part notable qui exerce sous la contrainte, mais faut-il pour autant en rendre les clients responsables ? Pour protéger les travailleurs du sexe de l’exploitation, il serait préférable de faire une vraie chasse aux exploiteurs, aux proxénètes.
Libéraliser ce métier, c’est justement permettre aux volontaires d’être libres, aux exploiteurs d’être poursuivis. Nous avons toutes les lois pour y parvenir, il suffit d’avoir la volonté de les appliquer.