jeudi 24 janvier 2013

La Grande réforme

Nouveau ministre, nouvelle organisation de l'école. Et chaque fois, cela est présenté comme LA réforme qui va enfin sortir l'École Française de son marasme.
Mais les fondamentaux restent inchangés. Sous la pression de chaque spécialité, sous l'influence de chaque opinion, il est considéré indispensable d'inculquer dès le Primaire, Culture, Moral, Science et autres Savoirs prétendument indispensables.
Mais comment nos enfants peuvent-ils avaler tout ceci sans les bases indispensables?
Lire, Écrire, Compter. Français, Mathématique, Langue.
Sachons nous cantonner à ceci et vérifions-en l'acquis avant de les lancer dans les études secondaires. Sachons aussi apporter à nos enseignants les bases pédagogiques indispensables à leur ministère, et que, pourtant, jamais ni les Écoles Normales, ni les IUFM ne leur ont jamais délivrés. Là est la refonte de l'école primaire, la cadence journalière, hebdomadaire, annuelle n'en est que le décorum, certes utile et indispensable, mais fondamentalement secondaire.

le dialogue démocratique à la carte

Le dialogue démocratique à la carte semble bien être à la mode. Probablement un million de Français désapprouvent l'extension du droit au mariage, et le gouvernement reste droit dans ses bottes. Une poignée d'enseignants, principalement parisiens de surcroit, contestent la réorganisation de la semaine scolaire, et le gouvernement temporise.
En droit, nous pourrions dire qu'il y a un manque d'équité, et ce, d'autant plus que les deux projets manquent sérieusement de préparation et de concertation avec les instances du monde économique et social.
Mais évidemment, selon que vous êtes d'un bord ou de l'autre, votre voix n'a pas la même importance, et, aux oreilles du pouvoir en place, il est impossible d'être de Gauche et contre le mariage pour tous, et les enseignants sont nécessairement de Gauche. Comme sous la Rome triomphante, les sénateurs soignent leurs clients.

samedi 12 janvier 2013

les copains d’abord

Il est de règle dans notre bon pays que nombre de hauts fonctionnaires soient nommés en Conseil des Minsitres par le Président de la République sur proposition de telle ou telle instance ad hoc.
Mais quel ne fut pas le tollé lorsque ce fut Monsieur le Président Sarkosy qui valida la nomination du président du CSA. On cria au copinage et à la mainmise du pouvoir sur l’information.
Silence total des mêmes lorsque Monsieur le Président Hollande nomme un proche ami au même poste.
Ainsi, ce qui était scandaleux hier devient normal aujourd’hui. Pas étonnant que cette mesure soit l’une des rares qui aient survécu au changement de présidence.

Numerus clausus

Il semble patent que nous manquions cruellement de personnel médical en France, et tout particulièrement de médecins, au point de faire appel aux pays plus ou moins voisins. Et l’avenir est encore plus sombre si l’on considère le vieillissement de la population.
Mais la faculté de Médecin persiste à freiner les formations et à maintenir un numerus clausus à 7 500, soit 1 000 ce moins que dans les années 70. C’est certes 3 500 de plus que dans les années 80 et 90, mais c’est justement ce trou de 20 ans qu’il faut combler d’urgence, et ce serait d’autant plus facile que cette limitation sacrifie 87 % des candidats.
Le prétexte de la qualité de l’enseignement ne tient pas face aux besoins et à l’urgence.
Il semble que la volonté de maintenir la pénurie ne cache que la volonté de défendre de mesquins privilèges financiers.
Lamentable.