jeudi 30 septembre 2010

Permis d'inconduite


Le permis de conduire à point est depuis 1992 un permis de tolérance. Auparavant, certaines infractions étaient susceptibles d'une suspension immédiate et administrative du permis de conduire. Aujourd'hui, les mêmes inconduites ne sont sanctionnées, outre l'amende, que de la perte quelques points.
Mais c'est aussi un permis de bonne conduite puisque cette menace croissante de suspension au fils des infractions devrait conduire à toujours plus de respect du code, et donc des autres.
Ayant été gros rouleur, je considère aussi que cette situation induisant plus d'expérience ne doit pas susciter plus de tolérance, bien au contraire. Pour preuve, les pertes de permis concernent généralement moins les professionnels de la route que les autres conducteurs.
Je ne pense pas qu'augmenter le droit à l'erreur en réduisant la période de latence améliore la sécurité routière. 75% des conducteurs ont tous leurs points et 90% n'en ont perdu que 2. Combien sont réellement menacés?
Quant à vouloir tacler les conducteurs âgés sur ce seul prétexte, je pense qu'à l'instar du contrôle technique des véhicules, il serait temps de contrôler aussi le plus gros facteur de risque sur la route qu'est le conducteur, tous âges confondus. Contrôle de connaissance et de l'état de santé au moins tous les 10 ans avec, si nécessaire, obligation de révision et de soins, avec contre visite et risque de suspension.
Même pas peur.

samedi 25 septembre 2010

Cachez moi ces sous

Le SIEA (Syndicat Intercommunal d'Électricité de l'Ain) change de libellé. Il devient le Syndicat Intercommunal d'Énergies et d'E-communications de l'Ain. Ainsi, il se met en conformité avec son action hégémonique.
Il en profite pour mettre à jour son site web, et c'est là que cela devient intéressant car toute information concernant ses ressources, ses réserves financières et ses dépenses disparaissent. Jusqu'aux compte-rendus d'assemblée générale!
Cachez moi ces sous que vous ne sauriez voir. Il ne sera plus possible de commenter le fonctionnement de ce service public puisque tout devient secret. L'omerta tombe sur le fonctionnement de cette institution publique.
Il est évident que le racket des utilisateurs d'électricité continuera pour financer tout et n'importe quoi, avec semble-t-il la bienveillance des organismes de contrôles que ne semblent s'en émouvoir, alors même qu'il affiche un résultat excédentaire de 18% (6 058 168,58 € en 2008 dont des produits financier de 2 780 000 €, ce qui en dit long sur le pactole accumulé sur le dos des utilisateurs de l'électricité). En ces temps de budget de crise il est de quoi s'interroger.
Je continue à trouver illégitime l'usage du produit de la taxe locale sur l'électricité pour financer de la fibre optique ou des réseau de gaz. Il me semble que la recette est affectée et ne peu légitimement n'être utilisée que pour améliorer le service de l'électricité.
Il faudra donc maintenant être dans le sérail pour savoir, ce qui est totalement contraire aux règles de la comptabilité publique.

vendredi 24 septembre 2010

Un référendum?


Évidement, la tentative populiste revient dès que l'on obtient pas satisfaction contre la raison.
Évidement, un référendum se transformera immanquablement en vote antigouvernemental, voir antiprésidentiel, et non en avis éclairé des problèmes de financement des retraites.
Certes le Peuple est majeur et est en principe en mesure de prendre une décision raisonnée.
Mais comme il y aura toujours plus de bruits pour faire croire que demain on rase gratis que pour informer sérieusement, le Peuple n'est pas en situation de décider en connaissance de cause.
(Pour preuve le référendum concernant la créations les Régions en 1969, combattu par un certain François Mitterand qui leur a pourtant donné de vrais pouvoirs 12 ans plus tard et sans consulter le Peuple en direct, ou le référendum concernant l’Europe il y a peu ou la désinformation a été flagrante).
Et puis comment répondre par un seul oui ou non à 50 questions? Car le financement des retraites tient dans une somme de propositions donc chacune mérite d’être discutée.
En suite, les arguments avancés sont totalement hors contexte, et l'Histoire leur a delà donné totalement tord.
- Le Président François Mitterand a savonné la planche en avançant l’âge pour faire valoir ses droits à la retraite de 65 à 60 ans, persuadé de régler le problème du chômage. Nous en connaissons le résultat.
- La Ministre Martine Aubry a réduit autoritairement la durée du travail, persuadé que c’est une quantité fini qu’il faut nécessairement partager, pour les mêmes raisons avec le même résultat.
- Les syndicats de salariés ont signé avec ceux des patrons pour virer les vieux avant l’âge pour les même raisons, avec le même résultat.
- Dire qu’il faudrait un meilleur partage entre capital et travail pour mieux financer les retraites est aussi un raisonnement pourri, car avec des salaires plus élevés pour cotiser plus, la revendication de retraites plus élevées est évidente et annule l’avantage, au moins à moyen terme. C’est le principe de la planche à billet et l’inflation assurée, et donc la certitude de payer les retraites en monnaie de singe, la pire des solutions.
- Le travail n’est pas une donnée finie, le travail créé le travail, et le travail créé la croissance. Évidement, il faut considérer que seuls les emplois productif sont intéressants et ce n’est pas en multipliant des fonctionnaires que l’on crée de la richesses distribuable.
- Si la formation initiale avait mieux favorisé la formation professionnelle, nous ne serions pas dans la nécessité de faire appel aux compétences hors de nos frontières.
- Les syndicats se sont à ce jour opposés fermement à tout élargissement des bases de cotisation, considérant que c’est un salaire différé, et que sel relève des seuls travailleurs et des employeurs. Il ont disposé de plus d’un an pour faire des proposition, et n’ont pas abouti. Il ont refusé la TVA sociale qui était le seul moyen de faire cotiser le travail délocalisé et les importations. Ils sont donc disqualifiés pour revendiquer.
- L’équilibre entre offre et demande en matière de travail relève beaucoup plus de la démographie que des autres contraintes, et nous risquons de manquer de personnel dans les années à venir (certaines branches sont déjà en déficit chronique et DOIVENT délocaliser pour satisfaire la demande).
- Le problème de l’emploi ne se règlera pas en sabotant le financement des retraites, ni en voulant faire de la retraite une variable d’ajustement du marché du travail.

Le problème est le financement des retraites PAR RÉPARTITION.
Comme promis, face à la défaillance des gestionnaire de la CNAV, et parce que c’est urgent et important, les élus politiques ont pris la réforme en main. C’est à nos élus de décider parès en avoir discuté avec tous les partenaires qu’il ont juger utile de consulter. Il y a assez de lobbying dans les allées du pouvoir et une opposition dont le devoir est de proposer (et nos de s’opposer par principe) pour équilibrer les négociations.

mardi 21 septembre 2010

Compétence!

Gros scandale, justifié du reste, à la découverte d'un document administratif ouvertement xénophobe. Vérification faite, nulle mains de ministre, mais la signature d'un obscure sous responsable de cabinet.
Ainsi donc, de hauts fonctionnaires, probablement énarques, nécessairement férus de droit, par souci de plaire ou par volonté de nuire, je n'ose imaginer par erreur ou par ignorance, sont capable de produire des textes dignes d'une autre époque.
Mais comment sont donc rédiger ces circulaires? N'y a-t-il pas de relecture? Pas de contrôle de légalité? Ainsi donc n'importe qui peu écrire, pire diffuser n'importe quoi au nom du ministre?
Au delà du document en question, c'est toute l'administration d'état qui est en cause, et nul ne semble s'en émouvoir, les yeux rivés sur l'incident.
Courtenile lui-même risque de se retourner dans sa tombe.

Indépendants?

Curieuse protestation que celle des médecins du travail. De tout temps, et dès lors que la médecine du travail à été organisée (dans le secteur non public tout au moins), ils sont  payés (très bien au vue des factures émises) par les employeurs. Les organisations qui gèrent la médecine du travail du secteur privé sont pilotées par les employeurs qui siègent en assemblée générale, qui décident des effectifs et des moyens. Lorsque les entreprises sont de taille suffisante, ils sont même salariés de celles-ci.
Ceci ne les empêche pas d'exercer leur fonction en toute indépendance. Il semble même que nombre d'entre eux aient une bienveillance particulière envers les salariés. 
Il était temps de leur rappeler qu'ils sont payés pour faciliter le travail dans de bonne conditions, pour veiller aux bonne conditions d'hygiène des salariés, pour conseiller ceux-ci afin qu'ils restent le plus longtemps possible apte au travail, pour aider les employeurs à organiser des conditions de travail respectueuses de la santé  des salariés. Rien moins que cela, mais tout cela.
Les textes qui viennent d'être votés ne font que rappeler cette situation.

dimanche 12 septembre 2010

L'acte et les paroles

Le Parlement Français vient d'adopter plusieurs articles de loi concernant la réforme des retraites. Le vote à main levée dans un hémicycle quasi vide laisse rêveur.
Ou étaient les Députés d'Opposition si prompt à critiquer le projet devant les micros, sur les tribunes? Dans un parlement déserté, il leur aurait été facile de concrétiser leur positionnement en obligeant la Majorité à se mobiliser. Ou sont les milliers d'amendements promis au bon peuple?
Des paroles, des paroles, mais d'acte point. Comment nous faire croire qu'ils ne sont pas complice du projet quand leur discours ne sont que rodomontades ? Au minimum le seront-ils par désertion!
“Nous ne pouvons rien face à une majorité déterminée à détruire les avantages des travailleurs”, pourraient-ils me répondre. Mais la loi s'écrit au Parlement, pas dans la rue, et au Parlement, ils n'étaient pas.
Déserter le Parlement, c'est déserter la Démocratie. Il y a tout à craindre de politiciens qui préfèrent la rue et l'agitation à la négociation et au Parlement. Les prochaines élections nationales promettent de joyeux moments.

mardi 7 septembre 2010

Retraite 5

Les syndicats ont la prétention de vouloir dicter leur version de la réforme des retraites. Mais il n'ont aucune solution fonctionnelle car il est indispensable de rappeler que si le pouvoir politique s'est attelé à cette réforme indispensable, c'est justement parce que les syndicats ont mis un ans à ne pas trouver de solution entre eux. Qu'ils s'agitent aujourd'hui de résout pas leur incapacité à décider. À gérer aussi, car ils sont les gestionnaires et donc les responsables des régimes de retraite par répartition et de leur situation financière.
Ils reprochent au gouvernement de faire porter la réforme uniquement sur l'activité des salariés, mais ils se battent depuis 1947 pour conserver cette exclusivité au nom de la parité. Il se sont opposé au projet de TVA sociale justement destinée à élargir l'assiette des recettes en impliquant en particulier les importations.
En écoutant ce soir l'émission d'Yves Calvi, je constate que les syndicalistes sont toujours aussi menteurs. Ils claironnent un départ à la retraite à 60 ans alors qu'elle ne concerne que ceux qui ont tous leurs trimestres à cet âge. Ils oublient que l'âge légal reste 65 ans, en particulier pour ceux qui n'ont pas suffisamment de durée de cotisation. Donc les salariés de base qui commencent plus jeune ont la possibilité de partir plus tôt que ceux qui ont suivi des études longues.

lundi 6 septembre 2010

Retraite 4

Les propos des opposants à la réforme des retraites sont tellement dans la démagogie qu'il est à ce demander s'ils y croient eux-même.
Ainsi confondre la durée minimum de cotisation (en fait un calcul qui définit des trimestre selon des revenus) et le nombre d'années de travail est totalement fantaisiste. Nos parents devaient justifier de 37,5 années de cotisation mais ne pouvaient faire valoir leurs droits à la retraite avant 65 ans, ce qui pour certains pouvaient représenter 51 ans d'activité. C'est pourtant dans ces générations que l'espérance de vie est passée de 65 à 80 ans.
Dire qu'il n'y a pas de problème pour les retraites est nier plusieurs réalités intangibles :
  • Lorsque la retraite par répartition a été mise en place il y a plus de 60 ans, l'espérance de vie était de 65 ans avec une date de départ à 65 ans. Autant dire que moins de la moitié des travailleurs y parvenait. À l'époque , même les socialistes parlaient de solidarité. 
  • Aujourd'hui l'espérance de vie passe les 80 ans et  la retraite dès 60 ans concerne la quasi totalité des salariés. Avec 20 ans de retraite pour 40 ans de cotisation, il faudrait épargner-cotiser 1/3 des revenus pour espérer une pension décente. Donc nous piochons dans la caisse de nos enfants.
  • Avec une espérance de vie passant en 60 ans de 65 à 80 ans, déclarer qu'il faille partir à la retraite de plus en plus tôt pour espérer en profiter est une vaste supercherie. De plus les retraités ne cotisant plus à l'assurance santé, c'est autant de déséquilibre supplémentaire pour cette branche.
  • Lorsque la gauche a rajeuni les retraités en croyant résoudre ainsi le problème du chômage (cacun appréciera le résultat), il arrivait 800 000 jeunes par ans sur la marché du travail pour 500 000 candidats à la retraite. Évidement les 200 000 emplois créés chaque année n'y suffisaient pas. La situation actuelle s'est inversée, et même sans création de poste, c'est la pénurie de travailleurs qui nous menace d'ici une ou deux décennies.
  • Imaginer que le travail est une quantité fini et qu'il faut nécessairement le partager, sans d'ailleurs nécessairement partager le salaire, est une escroquerie sans nom. Cherchez seulement un métier qui n'ai pas changé en seulement un siècle! Combien ont disparus, combien ont évolués, combien ont été créés?

Déclarer aujourd'hui que le projet est néfaste est un mensonge éhonté et la garantie pour demain de retraites au rabais et la porte ouverte aux retraites par capitalisation.

dimanche 5 septembre 2010

alternative crédible!

La Dame des 35 heures se déclare prête à proposer une alternative crédible au gouvernement actuel. Il est vrai que pour constituer un gouvernement, elle ne manque pas de personnalités pleines d'idées.
Oserai-je lui suggérer quelques idées?
  • Pour le ministère de la justice, je propose la bravissime ex-future-présidente qui se chargera ne mettre en œuvre son rêve : une justice aussi rapide en France qu'en Chine. Ou bien un certain député de Haute-Bresse qui préfère un mauvais procès à un bon accord.
  • Pour le ministère de la famille, Mme Najat Vallaud-Belkacem qui se chargera de réhabiliter la polygamie et la prostitution.
  • Aux droits de l'Homme, le Président d'Occitanie, qui se chargera de faire le tri des couleurs de la France.

Je suis persuadé qu'elle ne manquera de candidats pour faire croire que le travail est une quantité finie, qu'à 50 ans la vie professionnelle est finie  ou que réussir sa vie passe exclusivement par les diplômes de 3e cycle.

samedi 4 septembre 2010

Préjuger

L'adage populaire affirme qu'un mauvais accord est toujours préférable à un bon procès. Certains, probablement pour défendre leur profession initiale préfèrent un mauvais procès à un bon accord.
L'exemple des emplois fictifs de la Maire de Paris est symptomatique. Alors qu'aussi bien l'ancien Maire de Paris que son parti politique sont disposés à rembourser la Maire de Paris, et donc à reconnaître de fait l'existence des détournements d'emplois, il est des voix qui s'élèvent et considère qu'il faudrait un vrai procès.
Reconnaissance des faits et indemnisation valent largement tout jugement.
Il est vrai que dans le même parti une certaine considère que la justice chinoise était plus efficace que la justice française puisque beaucoup plus rapide.
Le préjuger et l'arbitraire en somme!

Anarchistes!

Si certains en doutaient encore, l'interview de Mme Najat Vallaud-Belkacem dans LeProgrès du 03 septembre 2010 est la démonstration que certains penseurs du PS sont manifestement anarchistes. La seule citation extraite d'un développement concernant l'homoparentalité “Le rôle de la société et donc des politiques est de faire une place à tous les modèles de famille et de parentalité” est significative : tout doit être permis en matière de famille. Vieille réminiscence mal comprise du “il est interdit d'interdire”.
À ce compte et puisque TOUS les modèles doivent êtres acceptés, le mariage des mineurs, la polygamie, les poly-mariages, doivent être acceptés comme des modèles familiaux; la prostitution des enfants, l'infibulation, la pédophilie intra-familiale comme des modèles de parentalité. Bonjour la nouvelle société vue par certains socialistes. Tranquille, plus besoin de juges aux affaire familiales!
Dans le même exposé, cette intellectuelle aux raisonnements douteux considère que la “stérilité sociale” des couples homosexuels (à mon sens, elle est naturelle et consubstantielle) doit être traitée au même titre que la stérilité biologique des couples hétérosexuels et que toutes les ressources médicales, y compris la gestation pour autrui (l'ultime forme de prostitution!) doivent leur être ouvertes. Nous ne sommes pas loin d'un eugénisme digne d'Aldous Huxley (lequel, n'oublions pas, caricaturait la société industrielle version Ford).
Le fait de constater qu'un grand nombre d'enfants (200 000 en France dit-elle, mais faute de statistiques vérifiables car interdites, le doute est réel), de par la recomposition des familles vivent avec des couples de même sexe n'autorise pas la société à favoriser cette pratique antinaturelle, et encore moins à favoriser l'enfantement dans ces conditions. Il faut de surcroit rappeler que même dans ces conditions, les parents biologiques restent généralement en lien avec l'enfant et en gardent autorité et responsabilité.
Dans un monde surpeuplé ou la décroissance de la population doit devenir la règle, donner droit au désir d'enfant des homosexuels, voir le favoriser, pire le susciter, est pour le moins contradictoire.