lundi 30 décembre 2013

Sortie de piste

Comme chaque hiver, et malgré les avertissements, des skieurs hors piste sont victimes d’eux-mêmes, subissant les conséquences d’avalanche dont ils sont trop souvent les auteurs. La sortie de piste de Michael Schumacher, dont il faut espérer qu’il s’en remette avec le minimum de conséquences, devrait faire réfléchir même les plus aguerris.
Mais c’est tout le monde de la montagne qui doit changer d’attitude. Lorsqu’il y a danger, il faut interdire tout simplement le hors-piste, et cesser de ce contenter de le déconseiller fortement. De plus, s’il me semble normal de porter secours en toute circonstance il devient indispensable d’en demander des comptes à ceux qui s’aventurent en dépit des circonstances. Leur désinvolture engage des dépenses inconsidérées et inutilement la vie des sauveteurs.

jeudi 26 décembre 2013

Le 22 à Asnières

Un an après leur avoir signalé le début de nos travaux, trois mois après les avoir informé que tout était près pour être raccordé, OrangeFrancetelecom est encore chercher de quelle manière nous allons enfin pouvoir avoir accès au téléphone.
Aux dernières nouvelles, alors que tous les câbles sont en place, on nous signale que leurs installations sont saturées et qu’ils auraient besoin d’une nacelle pour y remédier. Outre le fait que c’est leur problème, à Ceyzériat, tous les réseaux sont enfouis, ils sont donc à la recherche de l’échelle de paveur.
Ils voudraient me faire savoir qui nous font lanterner pour n’avoir pas retenu leur couteuse solution de standard qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.
Alors qu’OrangeFrancetelecom promet aux professionnelles un service sous 24h, pour les associations, le 22 à Asnières n’est pas si loin.
Notre association accompagne plus de 300 personnes à domicile et gère plus de 50 salariés, nous sommes une entreprise comme les autres. Cette attitude est intolérable.

jeudi 5 décembre 2013

La tentation coloniale

Rêve de gloire militaire ? Notre Président semble vouloir sauver toute l’Afrique. Après le Mali, la République centrafricaine. Très probablement pour faire oublier ses déboires et sa valse-hésitation en politique intérieure, il semble que notre Président cède à la tentation coloniale.
Il n’est pas certain qu’en y risquant hommes et finances, il en sorte renforcé.
Il est certainement urgent qu’une police mondiale mette fin aux exactions et massacres de par le monde, mais, comme l’ont clamé certains en d’autres temps, (la Lozère avant le Zambèze ), je serais tenté de crier « sauvez la France d’abord, il y a tant às faire encore ».

mardi 26 novembre 2013

Réduction

Il semble que nous assistions à une dramatique réduction du périmètre des “partenaires sociaux”. Dans le cadre de la “mise à plat de la fiscalité”, l’actuel gouvernement rencontre les syndicats de salariés et certains syndicats d’employeur, oubliant au passage tous ceux de l’économie sociale et des professions libérales. Où sont les familles ? Où sont les retraités ? Où est le monde agricole ? Il fut un temps où ce type de réflexion commençait devant le Conseil Économique et Social, seul lieu de représentation général et non politique de la population. Pas de quoi calmer les esprits.

dimanche 24 novembre 2013

Scénario

Le football est décidément un grand spectacle quasi prévisible. Pour conserver les spectateurs dans les stades et devant les télévisions, il faut maintenir le suspens en continu. Il aurait vraiment été dommageable économiquement que l’équipe de France se qualifie avant le dernier match. Il était donc idéal qu’elle joue aussi les barrages pour faire durer. Pain bénit pour les médias.
Encore fallait-il que la dernière rencontre se termine comme prévu avec la victoire assurée après un match aller « décevant ». Ainsi fut fait avec une équipe adverse qui pousse la courtoisie jusqu’à marquer contre son camp.
De là à prédire une finale Brésil-France, le pari est tentant.

jeudi 21 novembre 2013

Mise à plat

Notre premier Ministre perçoit dans la population une certaine lassitude face à l'impôt. Et il commence à penser que notre fiscalité est devenue trop complexe. Sur quelle planète vit-il? Depuis plus d'un an, il ne se passe pas un mois sans l'annonce d'une nouvelle taxe, d'une hausse d'impôt, d'une nouvelle contribution, du rognage davantage. Quant à la complexité, il y a largement contribué, compensant une hausse par une niche, créant un crédit d'impôt au lieu de baisser des charges sociales, cherchant systématiquement le contre-pied du gouvernement précédent, parfois contre toute logique.
Et si la mise à plat commençait par une recherche d'économie? En pleine crise, certains pays y sont parvenus. Lorsque les dépenses dépassent les recettes, la première des bonnes actions est de chercher à réduire les dépenses.
En se posant la question du moment : Si au lieu de demander ce que le pays peut faire pour nous, ne pourrions-nous pas chercher à savoir ce que l'on peut faire pour notre pays (JFK). Faut-il tout attendre de l'état?
En simplifiant les impôts, il serait certainement possible de diviser par deux les effectifs chargés de leur calcul et de leur collecte. En confiant au secteur privé certaines missions de service au public, nous pourrions espérer une meilleure efficacité.
Quelques pistes : diviser par 2 le nombre de parlementaires (limiter au passage les mandats à un seul renouvellement, à un seul mandat direct, à un seul indirect, obliger les fonctionnaires à démissionner pour être éligibles), restructurer les communes à la taille des nouveaux cantons, faire du conseil départemental une décentralisation du Conseil régional, confier les services académiques aux régions.

vendredi 15 novembre 2013

Prohibition

Depuis la nuit de temps, les ligues de vertu s’ingénient à vouloir régenter la société selon leurs critères étriqués. Il est pourtant démontré depuis aussi longtemps que toute forme de prohibition n’aboutit qu’à la perversion de la société. Celle de l’alcool en Amérique a conduit au développement des trafics de produit de plus en plus toxique. Celle des drogues aux trafics internationaux que l’on connaît et aux zones de non-droit.
Les projets de mesures visant à culpabiliser les clients de la prostitution, nouvelle forme de prohibition, n’aboutirons à précariser autant les professionnel(le)s que leurs client(e)s avec touts les risques sanitaires et sociaux que cela implique. Certes, il y en a certainement une part notable qui exerce sous la contrainte, mais faut-il pour autant en rendre les clients responsables ? Pour protéger les travailleurs du sexe de l’exploitation, il serait préférable de faire une vraie chasse aux exploiteurs, aux proxénètes.
Libéraliser ce métier, c’est justement permettre aux volontaires d’être libres, aux exploiteurs d’être poursuivis. Nous avons toutes les lois pour y parvenir, il suffit d’avoir la volonté de les appliquer.

mercredi 30 octobre 2013

Courage fuyons

Telle semble être la devise du pouvoir en place. Surtout ne mécontenter personne. Le moindre haussement de sourcil de telle ou telle catégorie professionnelle ou sociale suffit à reporter à une date incertaine, aux calendes grecques, autant dire à jamais.
Et pourtant, jamais un gouvernement n’a été aussi peu apprécié aux dires des sondeurs.
Vivement qu’il se décide à nous mécontenter, et donc à enfin agir et tenir.

dimanche 27 octobre 2013

Le dernier qui parle

Le pouvoir en place avait promis de ne rien décider sans une large consultation, et surtout de ne pas gouverner à l’événement. Certes, écouter n’est pas nécessairement entendre, et n’interdit pas les postures. Certes, il n’est jamais trop tard pour entendre et comprendre. Mais comment comprendre les reculades quasi systématiques pour chaque proposition de loi ? Ici, l’abandon de l’évolution de la TVA dans le bâtiment, là, le report de l’écotaxe, aujourd’hui le recule sur la taxation des revenus du capital… Et demain ? L’exonération des sportifs au salaire indécent ? N’ont-ils donc pas été consultés, les protestataires concernées. Nous sommes présentement gouvernés par le dernier qui parle.

vendredi 18 octobre 2013

La fille du faussaire

Le principe d’immédiateté vient encore de frapper, et certains en auront la migraine. Pour faire la Une et être le premier à annoncer un scandale, comme si cela manquait, voici que l’on met en avant le cas insupportable d’une jeune fille mineure à qui l’on impose de suivre ses parents sur le chemin du retour. Et de ne parler que d’elle, sans même considérer ses parents, dont il y aurait beaucoup à dire, et sa fratrie qui subit le même sort.
Vers quel pays ? Le faussaire de père ne permet pas aujourd’hui de trancher. Venus en France en qualité de Kosovar, profitant des avantages offerts à ceux qui fuient les zones de conflit, il est probable qu’il la quitte en italien. Que la jeune fille n’ait pas envie de suivre un père, semble-t-il violent, se conçoit. Mais que n’aurait-on dit si elle avait retrouvé une maison vide en rentrant de l’école ?
Que faut-il choisir ? Disloquer une famille pour satisfaire un fantasme d’accueil et de fraternité sans limites ou conserver l’unité familiale tout en renvoyant dans leurs pénates des adultes indélicats et profiteurs ?

dimanche 29 septembre 2013

Pour un plat de lentilles

Le 20 novembre 2011, le publiai le billet suivant. 
La décomposition d’EELV démontre malheureusement mon analyse, et j’en suis encore plus navré. 
À s’accrocher au pouvoir comme un chancre sur un tronc en renonçant à toutes les valeurs qu’il prétendent défendre, les quelques individus qui ont pris le pouvoir dans ce parti sont en train de le détruire. 

• J’ai connu des écologistes plus pugnaces pour défendre leurs idées. Mais il semble que les temps ont changé et que la faim de pouvoir les tenailles. Ainsi donc pour quelques éventuelles (les électeurs trancheront) postes de députés, les voici renoncer à un de leurs plus vieux combats, la fin rapide de l’utilisation du nucléaire. 
Du compromis à la compromission, ils ont sauté le pas pour une course aux prébendes. Leur groupe parlementaire au Sénat leur a tourné la tête. 
Il n’est pas certain que ce renoncement les rendent politiquement crédibles.

ROMS?

Je ne pense pas que ce soient les Roms qui posent problème. Je pense plutôt que c’est la manière de certains migrants, Roms ou autres d’ailleurs, Européens ou non, de refuser les règles de vies dans notre société de sédentaires et de droit à la propriété.
Au même titre que certains gens du voyage qui s’installent où ils veulent en boycottant même les aires que les collectivités territoriales ont aménagées pour eux, la construction de camps de caravanes et de bidonville, sans autorisation ni permis, sont un défi aux autorités.
À ce titre, les mesures de salubrité et de droit s’imposent, quand bien même serait-ce des citoyens d’Europe, libre de circuler.
Au surplus, ces réfractaires à nos règles de vivre ensemble sont minoritaires et donnent une image très négative de l’ensemble des populations de mêmes origines.

dimanche 15 septembre 2013

à sectaire, sectaire et demi

“sectarisme : Attitude intransigeante de quelqu’un qui impose son opinion et se ferme à celle d’autrui.” 
Étant donné la revendication d’ouverture d’esprit des socialistes, j’ai du mal à comprendre la réaction de certains élus de Gauche, suite aux propos de l’ancien Premier ministre. Ils devraient plutôt s’en réjouir, autant que le FN s’en est inquiété. 
Craindraient-ils que certains de leurs candidats se montrent plus sectaires que ceux du FN ? Il est vrai que lorsque l’on examine certaines les publications de collectivités dirigées par la Gauche, il est des jours où la question pourrait se poser.

samedi 7 septembre 2013

Double effet

La loi ANI (accord national interprofessionnel) a institué la généralisation de la complémentaire santé partiellement prise en charge par les employeurs. Cette disposition présente de multiples avantages, dont, et en particulier la prise en charge jusque 50 % par l’employeur et la défiscalisation de la part salariale. La contrepartie est une fiscalisation lourde des sociétés et mutuelles gérant cette prestation.
Mais ce qui était marginal devenant général et obligatoire, le Gouvernement considère que l’incitation n’a plus lieu d’être et refiscalise le tout.
Évidemment, ce n’est pas un impôt nouveau, mais la disparition d’une des multiples "niches fiscales", mais les salariés apprécieront probablement moins la nuance.
Double effet, donc favoriser les prébendes syndicales et récupérer le l’impôt sur le dos des salariés.
Les syndicats ne l’ont pas vu venir.

Promesse inconsidérée

Depuis des décennies, la région marseillaise et la Corse sont le centre de systèmes mafieux qu’il est difficile de nier, lié à une mainmise syndicale problématique (pourquoi ni y a-t-il pas de transports en commun de nuit?)
Dans ce cadre, déclarer que l’on veut éradiquer le commerce de la drogue relève du mensonge officiel.
Au surplus, l’interdit étant une source d’incitation, seule la légalisation permet le contrôle. Supprimer les trafics de produits illicites implique de fait la libéralisation du commerce de ces mêmes.
Supprimer le commerce illicite supprime l’abcès de fixation principal de la délinquance. Vers quoi va-t-elle se déplacer? L’imagination de la délinquance étant illimitée, quels nouveaux périls cela nous préparerait-il?

jeudi 5 septembre 2013

Punir ASSAD!

C’est l’accroche de couverture de l’hebdomadaire La Vie cd cette semaine.
Nous ne sommes pas à l’école! Le problème n’est pas de punir, mais de le mettre (lui, évidemment, mais aussi tous ceux qui lui obéissent aveuglément, voir qui en rajoutent) hors d’état de continuer à nuire à la population de son pays.
Je n’imagine pas qu’il puisse ignorer les agissements de ceux qui massacrent en son nom. À ce titre, il est inexcusable. Kadafi avait promis un fleuve de sang en cas d’intervention étrangère, Assad l’a fait ou l’a laissé faire.
Mais les pays qui ont plaqué les Droits de l’Homme au frontispice de leurs institutions sont aujourd’hui coupables de complicité par inaction. Il y a belle lurette qu’ils auraient dus, comme en Libye, fermer l’espace aérien de la Syrie, et clouer au sol les armes lourdes.
Certains en parlent, et il est évident que nous nous retrouvons avec la même impuissance politique mondiale qu’à l’époque de la SDN. Il est temps d’en finir avec le droit de véto à l’ONU qui interdit l’évolution vers une vraie gouvernance démocratique mondiale.

dimanche 7 juillet 2013

Selon que vous serez

Tous les ministres ne sont pas égaux dans l’actuel gouvernement. Ainsi, les ténors, soutenus par un réseau de zélateurs peuvent dire et contredire sans vergogne. Mais qu’un autre, femme, qui plus est, nommée souvent plus pour faire nombre malgré ses qualités, se permette la moindre observation quant à la gouvernance, et la sanction est immédiate. Dégagée (y compris dans son sens littéral).
Tel le baudet de la fable, selon que vous serez puissant ou misérable… Et quoi de plus misérable dans ce gouvernement que le ministère de l’Environnement.
Évidemment plus facile que de redresser le ministre du redressement productif.

mardi 2 juillet 2013

Naïf?

La mise au jour du programme PRISME déclenche un concert d’indignation. Ainsi donc, nous sommes étroitement surveillés par “notre meilleur ami” ! Mais le découvre-t-on vraiment ? A-t-on si vite oublié le programme ECHELON ?
Le scandale est-il que nous soyons espionnés ou que ce soit rendu public ? Nos hommes publics sont-ils si naïfs qu’ils ignorent les agissements de leurs agences les plus discrètes et les raisons de leurs dépenses parfois considérables ? Comme s’ils étaient seuls à vouloir connaître le secret du voisin ! 
Car, qui pourrait nous laisser croire que nous n’en faisons pas autant ! 
Seul le trou de la serrure a changé de forme depuis la plus lointaine civilisation.

dimanche 16 juin 2013

Retraites

C’est le nouveau sujet de discorde. Mais pour y remédier, il est urgent d’en prendre la mesure. 

1– pénibilité : 
La pénibilité n’est pas une question de statut, mais de métier. Conduire un bus ou enseigner (par exemples) est le même problème que l’on soit fonctionnaire ou pas, encore faut-il avoir les mêmes conditions de travail, ce qui n’est pas prouvé. 
Et ceci est sans compter qu’il n’est pas obligatoire d’effectuer le même métier toute sa vie. Cela risque même de devenir l’exception. Reste à faciliter les changements par la formation tout au long de la vie. 

2– équité : 
Quant au calcul des retraites l’argument des primes non prises en compte dans le calcul des pensions est fallacieux, très peu en bénéficient dans la territoriale, et il suffit de les intégrer pour rétablir l’équité. 
Surtout, ce problème ne concerne pas l’équilibre des caisses de retraite, car les pensions du secteur public sont dans le budget annuel de l’État. C’est donc à long terme une question de finances publiques. 
Par ailleurs, il est de moins en moins rare de travailler alternativement dans les deux secteurs. Pour le coup, la différence de calcul est souvent préjudiciable au retraité que se trouvent pénaliser des deux côté faute d’une durée suffisante de cotisation. 

3– durée : 
En 1945, l’âge de la retraite à 65 ans correspondait avec celui de l’espérance de vie. En appliquant la règle 1/3 de travail en plus, 1/3 pour la retraite, 1/3 de gain de productivité, et, sur la base d’une espérance de vie voisine de 80 ans, il faudrait porter logiquement l’âge de la retraite vers 70 ans. D’autres pays osent le dire, pourquoi pas nous? En façonnant les futures retraites de 5 ans en 5 ans, nous nous voilons la face ! 

4– cotisation et solidarité : 
Ceux qui sont partis en retraite à 65 ans avant 1982 ont très souvent travaillé, donc cotisé plus de 50 ans alors que la retraite pleine leur était promise avec 37, 5 années de cotisation. 12,5 ans de cotisations solidaires, ce qui semblait normal à l’époque outre la certitude que près de la moitié n’en profiterait même pas, ou très peu. Il semble que le mot solidarité soit aujourd’hui devenu péjoratif. 
Il est, curieusement, intéressant de constater que l’espérance de vie en bonne santé semble diminuer en même temps que l’on raccourcit le temps de travail tout au long de la vie. Le travail serait-il bénéfique à la santé ? 

5– Un calcul qui interroge : 
> Retraité en 1980 : travail à 14 ans, retraite à 65 ans, 40 heures par semaine, 4 semaines de congés payés = 97 920 heures de travail. 
> Retraité en 2013 : travail à 16 ans, retraite à 60 ans, 35 heures par semaine, 5 semaines de congés payés = 72 380 heures de travail. Une réduction du temps de travail de 26% ! Difficile de parler de cadence infernale ! 
22 540 heures de moins pour financer une retraite d’autant plus couteuse que le départ est précoce et l’espérance de vie allongée, quel que soit le mode choisi, répartition ou capitalisation, c’est obligatoirement une lourde charge supplémentaire pour financer la retraite. 
> Pour ceux qui prônent la retraite sur la durée de cotisation, il faut au minimum porter la durée de cotisation à 44 ans pour seulement maintenir la situation actuelle.

vendredi 31 mai 2013

Plus que pire

Plus vantard que les chasseurs, les pêcheurs, dit-on souvent.
Proverbe bien mérité pour les pêcheurs de l’Ain qui, en AG, n’hésitent pas à annoncer “Suite aux chasses du Rhône, nous avons eu 100 % de pertes, et sans l’action de la CNR, ç’aurait été pire…”.
Plus que 100%, même Coluche en rigolerait.

dimanche 19 mai 2013

provocateur

On ne peut en effet être plus provocateur que ce futur couple unisexe, premiers mariés officiels selon la nouvelle loi. 
Promulgation de la loi le 18 mai, aucun ban ne pouvant légalement être posée avant le 1er juin, aucun mariage ne peut légalement être prononcé avant le 20 juin, voir le 30 si les futurs conjoints ne sont pas de la commune. 
Pourtant le premier mariage aura lieu le 29 mai !
Qui a accordé un tel passe-droit ? 
Et, fanfarons comme pas deux, ils déclarent avoir déjà acheté leur enfant aux USA alors que la loi ne prévoit pas la possibilité de GPA. 
Plus provocateur, ce n’est pas possible.
Cette loi nous promet un avenir inhumain.

samedi 11 mai 2013

Conseil représentatif

Dans une France où toute référence à une région, un pays, une religion, pire une couleur de peau est considérée comme une discrimination, où il est interdit de décompter la population sur de tels critères, je suis toujours surpris de voir surgir ici ou là des conseils représentatifs de telle religion, ou telle couleur de peau. 
En ce jour de commémoration des victimes de l’esclavage, voici ressurgir le CRAN (conseil représentatif des associations noires). 
Que peuvent-ils représenter puisqu’il leur est interdit de se décompter ? D’autant que, présentement, ils pourraient laisser croire que tous leurs ancêtres ont été victimes de l’esclavage alors que nombre de peuples africains le pratiquent encore assez largement comme ils y pourvoyaient jadis. 
Il serait temps que nous sortions la tête du sable et que nous acceptions officiellement de savoir combien de citoyens français se revendiquent de telle obédience, de telle religion, de telle origine. Beaucoup d’autres pays, à commencer par l’Allemagne, qui aurait de bonnes raisons de s’en méfier, font ce décompte en toute transparence. 
Le communautarisme n’est que la recherche clandestine d’identification à un groupe qu’il est interdit d’officialiser. Les communautés identifiées luttent naturellement contre ce risque. 
Et pour le compte, les conseils représentatifs trouveraient toute leur légitimité, décompte officiel à la clé.

jeudi 25 avril 2013

Le mur de la honte


Lorsque les juges réclament une justice indépendante, le citoyen applaudit. Mais pour être indépendante, la justice doit être visiblement et publiquement apolitique, et donc les juges doivent publiquement et visiblement s’abstenir de tout affichage politique ou confessionnel. Ceci n’empêche en rien les opinions politiques des juges dans leur vie privée. 
Or donc, lorsque certains juges, pire, certains syndicats de juges, justement là pour défendre, outre les droits des juges, leur indépendance affichent ouvertement la tête des personnalités à abattre, pour le seul motif qu’elles ne sont pas en accord avec leurs visions politiques, ces mêmes franchissent allègrement le mur de la honte.

vendredi 12 avril 2013

Ministre intègre

Ministre intègre !
diantre
ceci me rappelle :
Bon appétit, messieurs ! Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure,
L’heure sombre où l’Espagne agonisante pleure !
Donc vous n’avez ici pas d’autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
…”

Ministre intègre dit-il ?
Je crains qu’il ait oublié ses classiques, et se laisse étouffer par la modestie.
Pourtant Victor Hugo est bien connu à Gauche.

mercredi 10 avril 2013

Ce qui est scellé

La transparence des biens et revenus des élus et grands commis de l’État est une obligation en démocratie. Il n’est pas seulement question de surveiller un éventuel enrichissement douteux durant le mandat, il faut aussi s’assurer de la régularité de l’origine de ces ressources et patrimoines, y compris en amont des mandats.
Peut-on par ailleurs accepter qu’un élu, condamné pour des pratiques illicites dans le cadre d’un mandat politique, puisse encore prétendre à un mandat ou une haute fonction ?
Mais qui pourra nous convaincre que les fraudeurs se découvriront pour annoncer leur patrimoine caché ? Ce qui est scellé le restera aussi longtemps qu’il y aura des pays où l’intérêt local voir de quelques-uns primera sur l’intérêt général. Ce qui est scellé le restera aussi longtemps que les tricheurs ne risqueront pas réellement leur avenir public en étant démasqués.
Reste que certaines pratiques, tout à fait régulières, pourraient laisser à penser à certains que tout pourrait être permis. Ainsi, les parlementaires disposent de 1 500 € pour leurs frais sans devoir en justifier l’usage et 7 500 € pour payer des collaborateurs sur lesquels il n’a pas de compte à rendre. Un début d’usage abusif de biens sociaux tout à fait régulier, mais qui pourrait être très discutable.

jeudi 4 avril 2013

Légiférer à l'événement

Il a beaucoup été reproché au précédent Président de légiférer à l'événement, sans autre recule que l'émotion de la population. 
Le nouveau Président avait solennellement déclaré qu'on ne l'y prendrait pas. 
L'affaire de l'ex-ministre et de ses comptes secrets semble lui avoir fait oublier cette promesse avec l'annonce d'une rafale de nouvelles lois. 
Il est bien sur indispensable de moraliser la chose publique et ceux qui s'en occupent. Mais ce qui est caché le restera tout autant, aussi longuement qu'il n'y aura pas de délit de mensonge public pour nos édiles induisant leur inéligibilité définitive.

samedi 23 mars 2013

Curiosités juridiques

Prenez des enregistrements pris à l’insu des protagonistes voir simplement volés. Selon toute vraisemblance, ils ne devraient pas passer le premier examen juridique et se retourner contre leurs auteurs au titre de violation à la vie privée.
Mettez dans ces enregistrements la voix ou, même, simplement la référence ou une vague allusion à une personnalité publique.
Ajoutez un journalisme à sensation prétendument d’information.
Faites mousser avec l’agitateur Internet.
Vous obtenez des procès très médiatique qui n’auraient jamais dû voir le jour.
Évidemment, toute ressemblance avec des affaires en cour(e) est totalement fortuite.

dimanche 17 mars 2013

Casse-toi…

Chaque Président à son approche de la population. Alors que certains osent l’affrontement avec ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, quitte à se laisser aller à des écarts de langage, dont certains passeront à la postérité, d’autres préfèrent éloigner énergiquement tout contestataire.
Dans un cas comme dans l’autre, l’homme politique n’en sort pas grandi. Mais dans le second, c’est aussi la démocratie, la liberté et le droit d’expression qui sont mis à mal.

numerus clausus

Les corporations médicales ne savent plus à quelle potion se fier.
Fasse à la désertification médicale de la France, elles diagnostiquent un numerus clausus anémique et en réclament un sérieux aménagement, oubliant au passage que ce même numerus clausus est de leur fait pour lutter contre le risque de dépréciation de leur profession à l'heure de l'ouverture des universités poste 1968. Numerus clausus abusivement détourné par le pouvoir à fins d'économies sordides, avec le résultat que nous subissons.
Mais ce même numerus clausus, avec l'ouverture de l'Europe et la reconnaissance internationale des diplômes, induit un fort transfert des étudiants frustrés de ne pouvoir étudier en France, vers d'autres pays prêts à les accueillir à bras ouverts. Et pour le coup, ces mêmes corporations, voyant leur pouvoir malthusien leur échapper, accusent l'État de laisser l'Europe contourner le numerus clausus au profit de médecins venus d'ailleurs.
Tout et le contraire de tout, Diafoirus s'en rejouerait.

tout d'ivoire

Si une réforme de l'école avait du sens, c'est bien celle qui faisait passer la formation des futurs enseignants par l'Université. C'est en effet la garantie de voir les futurs enseignants confrontés à d'autres étudiants sur d'autres parcours de formations et avec d'autres projets d'avenir, à la vraie vie riche de diversité.
Reste la tarte à la crème de la pédagogie. Aucun enseignant sincère n'osera affirmer qu'il a reçu une formation de pédagogie, quelle que soit la structure (école normale, IUFM, université) dans laquelle il a été formé. C'est incontestablement une grave carence du système.
Il n'est pas nécessaire pour autant d'enfermer à nouveau les futurs enseignants dans une tour d'ivoire, dans un système clanique dominé par les syndicats, de les couper du monde réel. Il suffit d'ajouter une UV de pédagogie en alternance à leur cursus (reste à savoir s'il y a des formateurs compétents en la matière). Au surplus, cela peut permettre à d'autres personnes disposant de savoirs utiles aux élèves de passer cette UV pour pouvoir enseigner, et inversement aux enseignants, disposant d'un savoir universitaire, de sortir de ce métier usant avant d'y laisser leur santé.

jeudi 14 mars 2013

La démocratie selon…

Se souvient-on seulement des hurlements des socialistes lorsque le Président de Gaule décider de légiférer par ordonnances afin de contourner les réticences des élus? Il semblait donc inconcevable que les successeurs de ces mêmes socialistes tombent dans cette forme d’autocratie.
Et bien, ils le font, et alors que le même Président de Gaule avait pour cela obtenu l'aval des Chambres, M. Hollande le fera-t-il aussi? Pas certain!
En tout état de cause, le chantre de la démocratie participative et du dialogue citoyen a magistralement retourné sa veste.
La démocratie s'apprécie donc toujours selon que l'on est au pouvoir ou ailleurs et surtout dans l'opposition.

vendredi 8 mars 2013

la momie

Plus certains ont mené une politique autoritaire "au nom du peuple", plus il développent le culte de leur personnalité.
M. Hugo Chavez sera donc embaumé comme Lénine, Mao, Hô Chi Minh, Ferdinand Marcos …, tous éminents démocrates comme chacun sait.
En Égypte, les pharaons avaient au moins l'excuse de se prendre pour des dieux. Mais eux?

Honneurs militaires!

Serait-ce de l'agitation politicienne?
Quels que soient les mérites de M. Stéphane Hessel, il n'était ni militaire ni chef d'État. Il n'y a donc aucune raison de lui rendre les honneurs militaires.
C'est à mon sens une insulte aux militaires tombés au combat.
Il existe bien d'autres lieux, bien d'autres formes, pour rendre hommage à un homme dont la discrétion a longtemps égalé ses engagements.

jeudi 28 février 2013

que veulent-ils?

Les corporations médicales ne savent plus à quelle potion se fier.
Fasse à la désertification médicale de la France, elles diagnostiquent un numerus clausus anémique et en réclament un sérieux aménagement, oubliant au passage que ce même numerus clausus est de leur fait pour lutter contre le risque de dépréciation de leur profession à l'heure de l'ouverture des universités poste 1968. Numerus clausus abusivement détourné par le pouvoir à fins d'économies sordides, avec le résultat que nous subissons.
Mais ce même numerus clausus, bien que revenu au niveau des années 70, avec l'ouverture de l'Europe et la reconnaissance internationale des diplômes, induit un fort transfert des étudiants frustrés de ne pouvoir étudier en France, vers d'autres pays prêts à les accueillir à bras ouverts. Et pour le coup, ces mêmes corporations, voyant leur pouvoir malthusien leur échapper, accusent l'État de laisser l'Europe contourner le numerus clausus au profit de médecins venus d'ailleurs.
Tout et le contraire de tout, Diafoirus s'en rejouerait.

jeudi 24 janvier 2013

La Grande réforme

Nouveau ministre, nouvelle organisation de l'école. Et chaque fois, cela est présenté comme LA réforme qui va enfin sortir l'École Française de son marasme.
Mais les fondamentaux restent inchangés. Sous la pression de chaque spécialité, sous l'influence de chaque opinion, il est considéré indispensable d'inculquer dès le Primaire, Culture, Moral, Science et autres Savoirs prétendument indispensables.
Mais comment nos enfants peuvent-ils avaler tout ceci sans les bases indispensables?
Lire, Écrire, Compter. Français, Mathématique, Langue.
Sachons nous cantonner à ceci et vérifions-en l'acquis avant de les lancer dans les études secondaires. Sachons aussi apporter à nos enseignants les bases pédagogiques indispensables à leur ministère, et que, pourtant, jamais ni les Écoles Normales, ni les IUFM ne leur ont jamais délivrés. Là est la refonte de l'école primaire, la cadence journalière, hebdomadaire, annuelle n'en est que le décorum, certes utile et indispensable, mais fondamentalement secondaire.

le dialogue démocratique à la carte

Le dialogue démocratique à la carte semble bien être à la mode. Probablement un million de Français désapprouvent l'extension du droit au mariage, et le gouvernement reste droit dans ses bottes. Une poignée d'enseignants, principalement parisiens de surcroit, contestent la réorganisation de la semaine scolaire, et le gouvernement temporise.
En droit, nous pourrions dire qu'il y a un manque d'équité, et ce, d'autant plus que les deux projets manquent sérieusement de préparation et de concertation avec les instances du monde économique et social.
Mais évidemment, selon que vous êtes d'un bord ou de l'autre, votre voix n'a pas la même importance, et, aux oreilles du pouvoir en place, il est impossible d'être de Gauche et contre le mariage pour tous, et les enseignants sont nécessairement de Gauche. Comme sous la Rome triomphante, les sénateurs soignent leurs clients.

samedi 12 janvier 2013

les copains d’abord

Il est de règle dans notre bon pays que nombre de hauts fonctionnaires soient nommés en Conseil des Minsitres par le Président de la République sur proposition de telle ou telle instance ad hoc.
Mais quel ne fut pas le tollé lorsque ce fut Monsieur le Président Sarkosy qui valida la nomination du président du CSA. On cria au copinage et à la mainmise du pouvoir sur l’information.
Silence total des mêmes lorsque Monsieur le Président Hollande nomme un proche ami au même poste.
Ainsi, ce qui était scandaleux hier devient normal aujourd’hui. Pas étonnant que cette mesure soit l’une des rares qui aient survécu au changement de présidence.

Numerus clausus

Il semble patent que nous manquions cruellement de personnel médical en France, et tout particulièrement de médecins, au point de faire appel aux pays plus ou moins voisins. Et l’avenir est encore plus sombre si l’on considère le vieillissement de la population.
Mais la faculté de Médecin persiste à freiner les formations et à maintenir un numerus clausus à 7 500, soit 1 000 ce moins que dans les années 70. C’est certes 3 500 de plus que dans les années 80 et 90, mais c’est justement ce trou de 20 ans qu’il faut combler d’urgence, et ce serait d’autant plus facile que cette limitation sacrifie 87 % des candidats.
Le prétexte de la qualité de l’enseignement ne tient pas face aux besoins et à l’urgence.
Il semble que la volonté de maintenir la pénurie ne cache que la volonté de défendre de mesquins privilèges financiers.
Lamentable.