mardi 18 décembre 2012

Quelle Europe?

S’il est de fait que la pression fiscale globale est peu différente entres les différents pays d’Europe, et moins encore en zone euro. Pourtant, la nature de cette fiscalité et la répartition de cette pression peut donner envie à certains de choisir leur pays de résidence. Certains, plutôt riches, fuient actuellement la France, quand d’autres, plutôt plus démunis, rêvent de s’y installer. Selon leurs projets industriels, telle entreprise choisira tel ou tel pays, tant est grand l’écart de traitement fiscal.
Il est urgent de rapprocher la fiscalité entre les pays de notre union. Dans chaque pays, même, ce travail reste à faire. Combien d’industries changent de lieu simplement pour bénéficier d’une fiscalité locale plus favorable.
La dernière polémique en coure concernant un, grand acteur français démontre les limites les libertés d’un État (mais aussi d’un département ou d’une commune) dans une unité monétaire et politique. Au surplus, dans le cas présent, la France a peu à perdre, continuant à encaisser les retombées de l’activité passée de l’acteur.
L’avenir de l’Europe passe très certainement par moins de surenchère politico-fiscale, et par plus de concertation entre gouvernements.

mardi 27 novembre 2012

Homoparentalité

Il serait utile de sortir des polémiques trop faciles. Le fondement de la demande est une prétendue égalité de droit qui relève plutôt de l’égalitarisme et, à mon sens, d’une recherche d’avantages économiques et fiscaux qui ne vont pas dans le sens de l’intérêt de la Société.
Le droit français n’interdit à personne de s’aimer, à deux, à plusieurs, du même sexe ou de sexes différents. L’important est que ce soit entre adultes consentants.
Partant de là, il est facile de faire le constat que les mesures mises en place pour reconnaître les unions unisexes n’ont pas eu le succès imaginé. Le PACS a été largement plus utilisé pour des unions hétérosexuelles qu’unisexe.
Nombre de pays reconnaissant les unions unisexes par le mariage n’ont pas d’autres alternatives, la France a le PACS.

Concernant l’homoparenatilité, il est aussi nécessaire de revoir les comptes et les objectifs.
Certains prétendent que 200 000 enfants seraient actuellement éduqués par des couples unisexes. Mais les statistiques n’analysant pas cette situation, les chiffres n’engagent que ceux qui les revendiquent. Au surplus, le Code de la famille n’est pas là pour régulariser une situation aussi originale soit-elle, mais qui n’est en fin de compte que le résultat du hasard.
Institutionnaliser l’homoparentalité est au surplus une source de profond déséquilibre du droit. La situation actuelle des enfants élevés dans le cadre de foyer unisexe est le fruit du hasard. deux points de déséquilibre : 
1– L’homoparentalité officialisée ouvre le droit à l’adoption, mais comment les organises en charge de l’adoption peuvent-elles objectivement ne pas faire la différence dans l’instruction des dossiers et ne pas privilégier, même inconsciemment les couples hétérosexuels ? Il est improbable d’avoir des candidatures anonymisées, ne serait qu’en raison des enquêtes de probités.
2– homoparentalité officialisée ouvre le droit à la procréation médicalement assistée. Ceci pose déjà problème pour les couples hétérosexuels dont la femme est physiquement incapable se supporter une grossesse. Cela serait possible pour les couples de femmes, mais est impossible par nature pour les couples d’hommes. Pour rétablir l’égalitarisme de droit revendiqué, il faudra donc de surcroit autoriser la gestation pour autrui. Et dans tous les cas, il reste la revendication récente du droit des origines qui pourrait permettre à l’enfant ainsi conçu de rechercher son père génétique. Si c’est l’homme du couple hétérosexuel, le problème est résolu, il ne l’est pas dans les autres situations.

Par ailleurs, l’enfant n’est pas une friandise et il est inconcevable, à mon sens, d’institutionnaliser le désir d’enfant.

Enfin, dans un monde en voie de surpopulation chronique, tout ce qui favorise la maternité ne devient-il pas indécent et en contradiction formelle avec la sauvegarde de l’environnement .

Pôle Emploi bloque

Comme chacun le sait, l'emploi est une préoccupation de chaque jour, surtout pour ceux qui sont en recherche d'emploi.
L'association que je préside était sur le point de signer un contrat avec une personne répondant parfaitement au poste proposé, lorsque nous apprenons qu'un conseiller de Pôle-Emploi lui a vivement déconseillé de le faire.
Pour certains conseillers de Pôle-Emploi, il semble bien que ce soit la longueur de leur liste de chômeur qui les réconforte. Au point d'interdire à un chômeur handicapé de signer un contrat de travail au prétexte que ledit conseiller préfère l'envoyer en formation.
Désespérant, dans un secteur d'activité où les professionnels sont rares.

vendredi 16 novembre 2012

Inflexion

En mathématique, un point d'inflexion est un changement dans l'orientation de la courbe, lorsque la tangente traverse la courbe.
Politiquement parlant, une inflexion dans l'orientation d'un gouvernement relève donc plus du contre-braquage que de du virage.
De fait, il semble bien que l'orientation très à gauche du premier semestre de gouvernance Hollande, démontant consciencieusement un quinquennat de libéralisme exacerbé, contrevire vers plus de réalisme, voire de libéralisme.
Il semble bien que notre Président ait fort bien choisi le mot.
Il reste toutefois à prendre les bonnes décisions en sortant de la posture consistant à rejeter les bonnes idées des autres.

samedi 10 novembre 2012

Commission Jospin

Pas assez offensif. M. Jospin protège vraiment trop les élus.
Il faut interdire :
– TOUT cumul de mandat au suffrage direct.
– TOUT cumule de mandat au suffrage secondaire.
Un seul de chaque à la fois.
– Limiter à DEUX mandats successifs ou non par fonction.
M. Sarkosy, tant décrié, l'a fait pour la présidence, il faut le généraliser à tous les mandats. La politique n'est pas un métier, mais un engagement citoyen. Ces mesures éviteront le clientélisme et la course démagogique à la réélection. Une des solutions est de faire comme aux USA : on vote pour tout le même jour, et chaque candidat ne peu postuler que pour un seul mandat à la fois.

Il faut aussi :
– Élire les députés par scrutin de liste majoritaire par Région afin d'assurer une vraie représentation des petits partis, mais en donnant la majorité absolue au parti arrivant en tête pour assurer la gouvernance.
– Limiter le nombre de députés à 2 par département.
– Limiter le nombre de sénateurs à 2 par département.
– Fusionner les communes en unités économiques de plus de 10 000 habitants avec toutes les compétences des municipalités afin d'avoir les moyens financiers de faire. Ce qui supprime les petites communautés de communes, SIVU & autres SIVOM. Ceci n'interdit nullement une représentativité citoyenne par communes actuelle dans la nouvelle unité économique.
– Fusionner Département et Région avec délégation départementale et élection par scrutin de liste majoritaire de 10 élus par département afin d'assurer une vraie représentation des petits partis, mais en donnant la majorité absolue au parti arrivant en tête pour assurer la gouvernance.
– Ne pas avoir de Région de moins de 8 départements.
C'est au total beaucoup moins de mandats, mais assurément beaucoup plus d'élus, donc au total, une meilleure implication des citoyens dans la vie politique, et une meilleure rotation de la représentation citoyenne. Un des freins des citoyens dans l'engagement politique est ce sentiment qu'en y mettant le doigt on y passe le bras et qu'il est impossible d'en sortir.

jeudi 8 novembre 2012

5 10 20

Pour le calcul de la TVA, plus besoin de calculette, le calcul mental va suffire. Un grand bien pour notre mémoire … en 2014.
Pourquoi attendre si longtemps quand il y a le feu à la maison?
Mais pour le coup, c'est bien tout le monde qui va payer même si les produits de première nécessité bénéficieront d'une petite faveur avec une baisse potentielle de … 0,5% qui ne sera certainement pas répercuté par un commerce de détail qui a bien d'autres soucis.
La TVA à 10% sera payée par tout le monde au quotidien et concerne principalement des biens et services indélocalisables (transport, restauration, logement …). Ce qu'il aurait justement été judicieux d'épargner. Car compenser les baisses de cotisation par une hausse de taxe, c'est reprendre d'une main ce que l'on donne de l'autre. Tout au plus l'espoir de récupérer un peu sur le tourisme avec les chambres d'hôtel.
Curieusement, la TVA à 20%, qui concerne la quasi-totalité des produits importés est la moins majorée. C'est vraiment l'occasion manquée de recréer un écart de compétitivité avec les produits importés.
Incompréhensible.

vendredi 26 octobre 2012

Kerviel

Pour faire court, je trouverai crédible la condamnation de M. Kerviel pour avoir bricolé les limites de la spéculation autorisées lorsque les mêmes banques feront condamner les traders qui leur ont fait gagner des milliards dans les mêmes conditions.
Car qui pourrait croire que l'on ne peu que perdre lorsqu'on triche ?
Et qui pourrait croire que ses supérieurs ne savaient pas ? Je pense plutôt que tant qu'il gagnait, le silence était de mise.
En quelque sorte, comme pour le sport “ON a gagné, IL a perdu”

lundi 22 octobre 2012

Action-réaction

Fermeture d'une usine, et projet de loi antilicenciement.
Prévarication et collusion mafieuse à Marseille, instauration d'un Préfet de Police en métropole phocéenne.
Crime en Corse, augmentation des moyens de l'État.
La liste est longue depuis quelques mois…
Un événement, une décision!
Dire que cela rappelle une situation antérieure et vivement critiquée de la majorité actuelle est évidemment dénuée de tout fondement.

mercredi 17 octobre 2012

Officines ?

Notre Président a promis aux chefs d'États africains la fin des officines. Il semble que ce soit réservé aux problèmes africains. Parce que pour la France. Si ce ne sont pas des officines, ce sont les lobbys, et leur influence semble maximale.
– Tentative d'intégrer tout le capital dans l'évaluation de la fortune, y compris les œuvres d'art, ce qui à mon sens n'est que logique, compte tenu de l'influence des œuvres d'art sur le redressement productif : tollé des possédants, et machine arrière.
– Présomption de taxation des téléviseurs des résidences secondaires, ce qui, par les temps qui courent, ne concerne évidemment que les plus aisés : tollé des possédants, et machine arrière.
– Projet de taxation des plus values de cession d'entreprise, ce qui ne va manifestement pas dans le sens du développement de l'emploi : vole de pigeons mécontents, et marche arrière.
– Projet de réduction réelle des effectifs de telle ou telle fonction publique ici ou là : menace de grève des syndicats à fort pouvoir de nuisance, et marche arrière. Et beaucoup d'imagination pour sauver le soldat de certains ministères en inventant une usine à gaz fiscaliste avec la prétention de mettre en place une facturation progressive des énergies.
Pour une gauche qui prétend faire payer les riches, l'influence de ceux-ci sur les décisions de l'État semble plus que compromettante.
Merci à DELESTRE

samedi 6 octobre 2012

moi, pas tout comprendre

“Une certaine catégorie de personnelle” de France Télévision, et des radios publiques était en grève pour cause de réduction de budget.
Et dans le même temps, le gouvernement annonce une hausse de la redevance audiovisuelle.
Où passe l'argent ?

mercredi 3 octobre 2012

NOUNOU

Bel article hier dans LeProgrès sur les assistantes maternelles.
Mais curieuse présentation. Car en pratique, moins il y a de travail, plus il y a de nounous ! Plus les horaires de travail sont atypiques, moins il y a d'assistantes maternelles pour y répondre.
Cherchez donc à faire garder des enfants lorsque vous postez à 6 h du matin, ou que vous débrayez à 22 h ! Il n'y bien peu de réponses. Bien peu aussi si vous travaillez le samedi ou en août ! Et que dire de l'accompagnement des enfants scolarisés. Combien d'assistantes maternelles acceptent cette prise en charge partielle pourtant indispensable ?
Un vrai déni de service, un vrai problème qui laisse tant de personnes au chômage.
En fait l'article semble bien loin de refléter la réalité du problème de la garde d'enfant pour les personnes qui travaillent.

Une bouée pour Bayrou

L'ex-candidat centriste aux présidentielles doit se sentir bien seul. Après avoir dit pire que tout sur M. Borloo, voici qui espère partager avec ce dernier la place de premier du nouveau groupe centriste. Car M. Bayrou ne pense même pas que sa place puisse être ailleurs qu'au sommet.
Ne mesure-t-il pas la distance qui le sépare du PRV, lui qui a courtisé Mme Royale et préconisé le vote Hollande ?
Une bien pitoyable posture, une bouée qui risque de se dégonfler sous le poids de sa suffisance.

Vivre à crédit

Je suis toujours surpris d'entendre des ténors de partis politiques penser qu'il est normal que l'État persiste à vivre à crédit et dépense toujours plus que ce qu'il a le courage de prélever. Le moindre ménage dans une telle situation serait depuis longtemps sous contrôle de la commission de surendettement de la Banque de France.
Au surplus le gouvernement ne va pas au bout de la logique. En effet, en se suffisant d'équilibrer les comptes, il ne règle pas le problème de la dette. Et tant que dette il y aura, déficit il restera.
Il faut ensuite se méfier des chiffres 30 milliards, ce n'est au bout du compte que moins de 3% du budget de l'État. Faut-il faire tant de tapage pour si peu et que tant de ménages règlent chaque mois ?
Il faudra en plus ajouter les quelques 20 milliards pour les comptes de la santé, et combien pour le chômage ?

Fuite en avant

D'aucuns qui accusaient le précédent gouvernement de légiféré à l'événement devraient regarder un peu l'actuel gouvernement. Un Préfet de Police à Marseille suite à quelques meurtres, une Zone Prioritaire de Sécurité à Grenoble après un meurtre gratuit, un projet de loi obligeant les industriels à vendre leur bien plutôt que de fermer suite à l'arrêt d'un haut-fourneau…
Si ce n'est pas piloter “à la culotte”, il faut m'expliquer !

lundi 17 septembre 2012

Démocratie?

Ce n'est pas nouveau, mais cela ne change pas. La fébrilité législative du gouvernement ne semble pas suivie par les élus de la République.
Dernier exemple flagrant : le vote concernant les emplois d'avenir avec 50 Députés dans l'hémicycle. Même en considérant les délégations de vote, il est impensable d'imaginer que chaque député avait 10 pouvoirs.
Alors que la moindre association ne peut généralement prendre valablement de décisions sans un quorum minimum, les lois de la République sont votées en catimini.
L'argument serait que les élus auraient aussi du travail de terrain, et qu'ils n'auraient pas que ce mandat.
Raison de plus pour considérer qu'il faut démocratiquement (j'ai failli écrire impérativement!) limiter les mandats électifs à un seul au suffrage direct et un seul au suffrage indirect, chaque mandat ne pouvant être renouvelé qu'une fois.

mardi 11 septembre 2012

Auto-subvention

Au même titre que tous les emplois pour rien créés depuis les TUC, les emplois d'avenir défient l'entendement économique.
Les fonds publics servent à atténuer les coûts d'emploi publics.
Et lorsque ce sont les associations qui embauchent, cette aide est de tout temps le prétexte à réduire les aides publiques.
Autrement dit l'état prétend réduire l'emploi public, tout en en créant, il prêtant aider les associations en subventionnant des emplois au lieu de les aider directement.

Métropole

Le mot est lâché, l'agglomération marseillaise a rang de métropole. Mais alors, il faut pousser la logique au bout du bon sens.
Pourquoi dans ces conditions maintenir le découpage par commune pour sanctionner le manque de logements sociaux? À ce compte, il faudrait analyser la situation par arrondissement marseillais, tant il est vrai que la disparité est grande du nord au sud, et le raisonnement tient autant à Lyon, Paris…
La métropole, le bassin de vie, sont d'autant plus la bonne échelle qu'il est évident que les offices de construction marseillais ne sont pas restés intramuros et ont largement débordé sur les communes voisines.
Cela étant, il est urgent de déconstruire ces agglomérations à ségrégation horizontale (les riches au vent de l'agglomération, les autres sous le vent) pour revenir aux villes verticales intégrant dans le même immeuble artisanat, commerce, et tous les niveaux sociaux, comme cela existait encore il y a un siècle. Assurément le seul moyen de rapprocher les gens et de recréer ce lien social qui se délite si facilement.

dimanche 9 septembre 2012

Tarif des énergies

Avant de passer à la facturation progressive, il serait certainement possible de revenir à la facturation au réel, comme à une époque, ancienne, il est vrai, mais réactualisé il y a peu, des compteurs à pièce.
Il faut supprimer l'abonnement qui fait payer même lorsque l'on ne consomme pas, et ceci d'autant plus cher que la puissance nécessaire, souvent proportionnelle à la vétusté du logement et à sa taille, en proportion de celle de la famille, est plus élevée. Ce qui implique peut-être d'augmenter le tarif unitaire.
Pour soutenir les plus démunis, il serait possible d'instaurer un crédit d'impôt à hauteur des diverses taxes (TVA, taxes locales) payées sur l'énergie à ceux dont les revenus, et non les niches fiscales, les exonèrent de l'IRPP.
Deux mesures simples, faciles à mettre en œuvre, loin de l'usine à gaz envisagée, qui ne méritent pas un an de recherche tout en restant suffisamment équitables. Il est à ce demander si certains fonctionnaires de Bercy ne cherchent pas une échappatoire aux réductions d'effectifs.
Cela étant, je suis surpris que cette idée issue des pays les plus capitalistes soit reprise par l'actuel gouvernement, alors même ce certain, très à gauche il est vrai, prônent la gratuité de l'énergie comme de l'eau.

TV

Notre Président Normal parle aux Français depuis les studios de TF1.
Surprise, cette chaine privée n'est plus diabolisée par celui qui en d'autres temps accusait le précédent Président de favoriser la chaine des Grands Patrons au détriment des chaines publiques.
Les copains auraient-ils changé de bord?
Il n'y a décidément pas de morale en politique.
Cela étant, vu les annonces supputées, il n'est pas certain que le service public ait été le meilleur support.

jeudi 6 septembre 2012

Le prix du carburant

Tout est dit dans ce graphique.
Évidemment, vous pouvez toujours contester d’authenticité des informations, mais elles sont aisément vérifiables. Il en est de même pour l'électricité et pour le gaz.

lundi 3 septembre 2012

Tabou

Il est des mots qui sonnent curieusement en politique.
Ainsi, le mot "morale" fait partie des mots tabous.
Dire que l'on veut moraliser la vie politique laisse sournoisement croire que les prédécesseurs se sont allègrement assis dessus. Autrement dit, avant nous, prébende, république bananière et autres Topazeries. Comme si notre République bicentenaire, sa cinquième Constitution, ses 71 Codes et ces multiples cours et chambres avait encore des leçons à prendre!
Dire que l'on veut réintroduire l'enseignement de la morale à l'école fait immédiatement ressortir l'État Français de sinistre mémoire, et de dire de surcroit qu'il n'est pas question d'instruction civique, autre tabou. Comme si le vivre ensemble ne devait pas s'apprendre, comme si seuls les droits primaient à l'exclusion de tout devoir!
Est-il possible un jour que l'intelligence des uns reconnaisse la capacité des autres à proposer, organiser, agir, dans l'intérêt général?
Vivra-t-on un jour dans une démocratie apaisée ou tous agissons pour le bien de tous?
Car comme disait M. Martin Lutherking
"Nous devons vivre ensemble comme des frères, sinon nous mourrons tous ensemble comme des idiots."

dimanche 2 septembre 2012

L'avenir des emplois

Après les TUC, les emplois jeunes, voici les emplois d'avenir. Avenir de quoi, de qui, pour des contrats limités à 3 ans?
Et si nous parlions plutôt de l'avenir des emplois? Aider les jeunes à trouver un premier emploi est assez sympathique, si nous cherchions en plus à leur offrir un métier?
Car servir de supplétif dans les administrations, ou de complément au manque d'accompagnement financier des associations ne sont pas des objectifs durables. Même à considérer que la pyramide des âges sauve naturellement l'emploi dans les années à venir, ses emplois sans avenir sont un gaspillage humain, économique et financier.
Il y a beaucoup de métiers dits en tension pour lesquels il est urgent de former du personnel. Un soutien à la formation en alternance sur ces métiers ne couterait pas plus que ces milliards dépensés sans autre avenir que le retour à la case départ pour les jeunes concernés.

jeudi 30 août 2012

Faut-il choisir?

Curieuse remarque d'un responsable syndical à l'occasion le la visite du Premier Ministre à une réunion du MEDEF : "Le gouvernement doit choisir entre les travailleurs et les patrons".
Comme si un choix s'imposait! Restera-t-il des travailleurs lorsqu'il n'y aura plus de patrons? Restera-t-il du travail lorsque les entreprises disparaitront faute d'investisseurs?
Quand cessera-t-on cette absurdité que certains appellent encore "lutte des classes" mais qui n'est qu'une posture aussi idiote que stérile pour enfin ouvrir le dialogue afin de défendre raisonnablement les entreprises, donc les emplois?

La science ou les sondages?

Alors que depuis des années les observateurs scientifiques considèrent que la semaine scolaire doit s'organiser sur 5 jours, y compris le samedi matin afin de maintenir des horaires de sommeil régulier.
Curieusement, un syndicat d'enseignant "sonde" le bon peuple, et en conclu que la bonne semaine de travail vas du lundi au vendredi, compris le mercredi.
Faut-il donc opposer un sondage au travail d'éminents scientifiques?
Certes, un week-end de deux jours arrangerait bien les familles décomposées, mais probablement encore plus certaines enseignantes qui ne pensent qu'à eux.

mercredi 29 août 2012

pas de contrôle

C'est décidé, le décret instituant l'évaluation des enseignants par les chefs d'établissement est abrogé.
Rien de plus normal alors même que tous les employeurs du secteur privé ont cette obligation vis-à-vis de leurs salariés, au grand bénéfice de ces derniers qui peuvent ainsi faire valoir leur souhait de formation et leur projet professionnel.
Mais évidemment les enseignants sont au-dessus de ces contingences, ils sont infaillibles, leur avenir est assuré, quelle que soit la qualité de leur travail.
Ainsi une nouvelle fois, le pouvoir de nuisance des syndicats d'enseignants a fait son œuvre. Le nouveau ministre de l'Enseignement vient ainsi de remettre les clés du ministère aux syndicats les plus conservateurs et réactionnaires du monde.
Dire qu'il y en a qui pensent que la formation est réformable !

l'imagination au pouvoir.

Travaux d'utilité collective, Emplois Jeunes, Emplois d'avenir, c'est la continuité socialiste dans l'imagination des contrats voie de garage. Dans le même temps, l'Allemagne a moins de 8 % de chômeurs parmi les jeunes.
La différence : nous prétendons fabriquer des citoyens instruits sans compétence professionnelle et donc voués au chômage, ils osent former de futurs travailleurs utiles aux entreprises, et donc à leur pays.
Toute la différence est donc dans la finalité de la formation. Notre système de sélection par élimination conduit à la création d'une élite prestigieuse en laissant la grande majorité sur le bord du chemin, ignorant totalement les besoins de nos entreprises. L'approche germanique oriente très tôt selon les capacités de chacun et intègre massivement les entreprises dans le projet de formation.
Le résultat est visible, les entreprises restent en Allemagne, car il y a du personnel qualifié et compétent, nous externalisons massivement faute de compétence.
Les gouvernements se suivent et laissent l'éducation aux mains de syndicats d'enseignants qui ne pensent qu'à l'avenir de leur profession, rejetant toute idée de remise en cause.

vendredi 24 août 2012

Merkhollande

Il n'y a guère, il était de bon ton de monter M. Sarkosi en suiveur de la Chancelière. L'Histoire dira probablement que le dialogue fut plus équilibré. Notre Président Normal s'était fait fort de changer la donne et d'infléchir la politique Européenne vers une vision sociale et solidaire.
Il semble bien, à l'entendre sur la situation grecque, que notre Président se soit laissé circonvenir, et que la position allemande soit devenue subitement celle de notre Président.
Bienvenue en MerkHollande

écran de fumée

Grandes décisions de rentrée : On monte le plafond du livret A et l’on module la TIPP.
Deux décisions inutiles et de pure démagogie.
Il y a plus qu'il ne faut dans le livret A pour financer le logement social, mais il manque la volonté politique des élus locaux, pourtant majoritairement de gauche, et probablement pas le foncier nécessaire dans de nombreuses communes.
La croissance mondiale en besoins énergétiques crée une véritable pénurie en produits fossiles. Faire croire que la Francea le pouvoir de dicter la loi des prix du pétrole est assez extravagant. De plus, baisser les prix conduit à augmenter la consommation alors qu'il faut inciter à économiser.
De plus ces deux mesures représentent un coût estimable pour les finances publiques, et vont donc à contre-courant des propos martelés de maîtrise budgétaire.

mercredi 15 août 2012

Sécurité renforcée ou sécuritarisme

Sécurité renforcée ou sécuritarisme ?
Le Ministre de l'Intérieur poursuit la chasse aux campements et résidences sauvages de certaines populations et veut renforcer la sécurité dans des quartiers en déshérence.
Le Président de la République veut surveiller les délinquants au-delà des peines accomplies.
En d'autres temps, ç’aurait été le tollé général à Gauche : Comment ? La sécurité passe avant le socio-éducatif ? Comment ? Un délinquant qui a purgé sa peine ne redevient pas un citoyen insoupçonnable ?
Une certaine Droite se régale.
De fait, il semble que le gouvernement, prenant la pleine mesure de la situation, reconnait que la sécurité est un élément indissociable de la société. Cela n'exclut en rien les démarches socio-éducatives, existantes depuis de lustres et qu'aucun gouvernement n'a jamais abandonnées.
Mais la loi est vide d’effet sans les sanctions envers ceux qui la bafouent.
Dans un domaine proche, que serait le Code de la route sans PV ?
Fasse que tout ceci ne reste pas au niveau des paroles !

80%

Le projet de budget du nouveau gouvernement est étrange. Il voudrait nous laisser croire qu'en surtaxant 10 % des Français, il serait en mesure, non seulement d'équilibrer les comptes, mais en plus de réduire l'endettement de l'État. Il ne serait donc pas nécessaire de transférer les charges sociales du travail à la consommation, ni même de charger la CSG pour en élargir l'assiette, encore moins de majorer les taxes et impôts touchant le plus grand nombre. Il se pourrait même que les taxes sur les carburants, grosse recette s'il en est, baissent pour freiner la hausse de l'énergie.
Non seulement c'est illusoire, mais pire, mensonger.
Sauf à épargner les plus modestes, aucune solution de semble réaliste sans solliciter au moins 80 % des Français. Et ce ne serait que justice dans ce pays ou chacun à peu ou prou bénéficié des largesses publiques (abattement fiscal sur les salaires et les retraites, prélèvement libératoire, quotient familial, détaxe des heures supplémentaires, niches fiscales diverses et variées favorisant nombre de catégories sociales pas forcément des plus aisées…).
Rien que le fait que la moitié des Français échappent à l'impôt sur le revenu en fait en quelque sorte des exilés fiscaux.
La très socialiste Troisième République avait réservé le droit de vote aux seuls français payant l'impôt. Je suggère à l'inverse une taxe forfaitaire substantielle touchant tout français fuyant le fondement de notre démocratie en refusant de voter.
Et il faudrait aussi songer sérieusement à faire des économies. Le symbole des rémunérations du couvrement est insuffisant.

mercredi 25 juillet 2012

Un fil à la patte

Curieuse démarche du gouvernement que de vouloir relancer l'industrie automobile en valorisant les véhicules électriques et hybrides. L'urgence est aujourd'hui pour quelque 8 000 salariés, le projet véhicule électrique est pour dans 10 ans. C'est actuellement en dessous de 1 % du marché.
Les véhicules hybrides ne présentent un avantage pour l'utilisateur qu'en ville, et donc ne concernent que les urbains qui devraient passer à l'électrique au mieux les taxis urbains. Payer 30 % plus cher n'est pas évident pour consommer plus hors ville. Il serait temps de passer à l'hybride rechargeable pour offrir une autonomie électrique d'au moins 50 km (trajet pendulaire moyen d'un urbain), en se branchant sur une prise ordinaire.
L'électrique ne concerne aujourd'hui au mieux que les urbains, compte tenu des autonomies affichées. Le point faible de l'électrique actuel pour les véhicules proposés est l'absurdité du mode de recharge. Alors qu'il existe en Europe une norme pour les prises de courant, il faut passer par un boitier “propriétaire” qui oblige à revenir au point de départ pour recharger (seul MIA propose aujourd'hui une prise ordinaire). L'argument serait de pouvoir utiliser les prises de recharge rapides qui n'existent pas encore, et la perspective probablement inavouée est d'en profiter pour taxer lourdement cet usage.
La voiture électrique aura un avenir avec 200 km d'autonomie et une prise 16A standard.
Peut-être faudrait-il s'interroger sur l'avenir de l'automobile comme en d'autres temps le fiacre ou la bougie. Il existe d'autres champs industriels à développer, dans l'énergie renouvelable en particulier.

mardi 24 juillet 2012

IDBus, la marche en arrière

Dans notre monde actuel, où les énergies deviennent rares et chères, il en est encore qui agissent avant de réfléchir.
Le Rail et les déplacements en site propre présentent incontestablement l'inconvénient de la rigidité et de l'investissement spécifique. En contrepartie, l'électrification de ces parcours présente l'immense avantage d'ouvrir à toutes les formes d'énergie.
Pour sauver les transports en site propre, il faut considérer l'occupation du sol comme un investissement collectif au même titre que les routes. Des lors, le coût d'usage ne supporte plus l'infrastructure et est valablement opposable aux autres modes de transports.
Je trouve assez scandaleux que la SNCF, dont la vocation est de valoriser les transports en site propre, développe avec IDBus une filiale a vocation inverse. Outre l'aspect “3e classe” de ce type de transports, il préfigure un dangereux désengagement de sa vocation.
De plus le fiasco de ses filiales de transport routier de marchandises ne présage rien de très positif de ce type de développement.
Même en considérant que le coût financier de la gestion du personnel titulaire de la SNCF soit un fardeau préjudiciable en situation de concurrence, sortir du rail pour la SNCF me semble une dangereuse sortie de route et un retour en arrière digne des années 50.

dimanche 22 juillet 2012

Il faudrait savoir !

Alors que, depuis des années, tout le monde se plaint du manque de logement, voici que certains trouvent dramatique qu'il y en ait trop, à Bourg-en-Bresse, tout au moins.
Les offices HLM annoncent 1 900 demandes, et il y aurait moins de 600 logements vacants. Ce n'est donc pas le trop-plein, mais plutôt une situation proche de l'équilibre. La fin de la spéculation sur les loyers, ce qui pourrait inquiéter en effet… les spéculateurs, mais devrait rassurer les locataires, enfin en situation de négocier.
Le plus désagréable est l'affichage systématiquement négatif de toute situation par la presse : Pas assez de logements, c'est la crise; trop de logements, c'est préoccupant. Il faudrait savoir !

samedi 21 juillet 2012

Prébende

C'était certes prévisible, le Sénat avait commencé, mais c'est tout de même agaçant.
Les Députés se sont refusés une réduction de leurs indemnités.
Ainsi donc, alors que le gouvernement a visiblement donné l'exemple, les représentants du peuple qui sont en train de nous tondre restent campés sur leur confortable situation.
Avec 5 fois le SMIC, il n'est pourtant pas possible de les considérer dans la catégorie des bas revenus.
Ils sont élus pour 5 ans, ils ne lâcheront pas le morceau. Leur attitude est détestable.

mercredi 18 juillet 2012

Moraliser la vie politique

J'aime beaucoup ce thème de réflexion. Il laisse à penser que nous étions jusqu'à ce jour en république bananière. Pourtant, M. Jospin a supprimé les fonds secrets lorsqu'il était 1er ministre, M. Sarkozy a largement clarifié les comptes de l'Élysée et les a ouverts à la Cour des comptes, les dépenses courantes comme les investissements des collectivités locales comme de l'État sont soumis à un contrôle serré.
Restent quelques prébendes qu'il sera certainement plus difficile à éliminer : 
- les élus des deux Chambres continuent à se voter leurs rémunérations, frais et indemnités sans limites. 
Sur ce point, il me semble essentiel qu'il y ait une règle d'assimilation à la fonction publique. Il est scandaleux que les élus bloquent les rémunérations des fonctionnaires, la réduction des indemnités des ministres et continuent à se gaver. 
- Les cumuls de mandats restent monnaie courante. 
Même s'il faut considérer une prise d'expérience et le maintien des liens territoriaux, il me semble indispensable de limiter à un seul mandat au suffrage direct, un seul au suffrage indirect, et une seule fonction de direction.
Un ministre devrait quitter tout mandant électif. Un élu des Chambres devrait quitter toute fonction de direction territoriale.
Comme pour la fonction présidentielle, aucun mandat ne devrait être renouvelable plus d'une fois.

dimanche 15 juillet 2012

Antichoix

Tout le monde va participer au “redressement productif”.
Les riches beaucoup plus que les autres, mais la CSG majorée touchera surtout les plus modestes, à commencer par les retraités.
Sur cette base, le choix de la CSG plutôt que la TVA est purement politique et contestable. La TVA est rejetée pour avoir été la solution des autres.
Pour faire court : La CSG touche uniquement ceux qui ont des revenus en France et pénalise les produits locaux, favorisant de ce fait les produits importés. La TVA touche tous ceux qui consomment en France, touristes étrangers inclus, et pénalise les produits importés.
Le choix de la CSG est un antichoix, uniquement par opposition à une proposition du gouvernement précédent et qu'ils ont combattu par principe. C'est la mauvaise solution dont les seules vertus sont d'être invisible, indolore, et d'être une invention de gauche, par rejet de la seule autre pourtant plus performante sur tant de points, mais proposée par la droite, visible et donc insupportable.

dimanche 8 juillet 2012

67 %

J'adore les sondages.
Ainsi donc, dans notre merveilleux pays, ou la moitié des citoyens ne payent pas l'impôt sur le revenu, 67 % des sondés sont prêts à participer au redressement des comptes publics. Eh bien oui, deux tiers des Français sont de bons citoyens.
Il est vrai que la mesure qui leur semble la plus favorable est l'augmentation de l'impôt sur la fortune. Pour le coût, leur soutien est plutôt facile, moins de 10 % des Français étant concernés, et probablement pas eux.
Ceci me rappelle cette histoire du paysan russe, bon communiste, près à tout partage, sauf les vaches, car il a des vaches.
Je me demande s'ils seront toujours aussi volontaires lorsque la CSG-RDS et la TVA seront majorées.

samedi 30 juin 2012

Mariage gay

Nos gouvernants ont de la suite dans les idées, ce qui ne saurait être un reproche. En septembre 2010, notre actuelle ministre des droits de la femme et porte-parole du gouvernement affirmait devant un journaliste du Progès : 
“Le rôle de la société et donc des politiques est de faire une place à tous les modèles de famille et de parentalité”. 
"La “stérilité sociale” des couples homosexuels doit être traitée au même titre que la stérilité biologique des couples hétérosexuels et que toutes les ressources médicales, y compris la gestation pour autrui doivent leur être ouvertes." 
À mon sens, la stérilité sociale des couples homosexuels est naturelle et consubstantielle, de même que la gestation pour autrui est l'ultime forme de prostitution qu'il veulent interdire par ailleurs. 
Bref, tout doit être permis en matière de famille. Vieille réminiscence mal comprise du “il est interdit d'interdire”. 
À ce compte et puisque TOUS les modèles doivent êtres acceptés, le mariage des mineurs, la polygamie, les polymariages, doivent être acceptés comme des modèles familiaux au même titre que le mariage homosexuel. Et pourquoi pas hétérosexuel? La prostitution des enfants, l'infibulation, la pédophilie intrafamiliale comme des modèles de parentalité. Bonjour la nouvelle société vue par certains. Tranquille, plus besoin de juges aux affaires familiales ! 
Superbe programme à gauche : Faute d'idées, on drague le gay. Hier on les pacsaient, aujourd'hui on veut les marier. 
Il semble que l'on ait oublié que le mariage est avant tout un cadre d'éducation des enfants, gage d'avenir de la société. 
La gauche le réduit aux avantages fiscaux qui s'y attachent. Petit avantage individuel pour individualiste qui en oublie la raison d'être, à savoir l'avenir de la société. 
Où est le sens social de cette gauche qui se veut socialiste, mais qui n'est qu'individualiste. 
Dans un monde surpeuplé où la décroissance de la population doit devenir la règle, donner droit au désir d'enfant quand la nature s'y refuse, voir le favoriser, pire le susciter est pour le moins contradictoire.

Prohibition

Un grand vent de puritanisme débridé plane sur la France. 
Faute de pouvoir en maitriser les tenants et aboutissants et en particulier le proxénétisme, faute probablement aussi de pouvoir en prélever la taxe habituelle sur tout commerce, le nouveau gouvernement voudrait interdire la prostitution. Retour aux années cinquante avec la fermeture des maisons closes qui a jeté les femmes sur les trottoirs. 
Tentative vaine par excellence, car, qui dit interdiction, dit clandestinité au grand préjudice des prostituées. 
Les pays qui maitrisent le mieux le proxénétisme, la vraie plaie de cette activité, sont ceux qui ont légalisé totalement cette profession, avec pas-de-porte, déclaration et visibilité. 
Curieusement, c'est la démarche inverse que ce même gouvernement (au moins une de ses membres) voudrait voir mise en place pour certaines drogues dites douces. 
Fumette oui, baise non!
L'avenir promet.

jeudi 21 juin 2012

Kolossal

Il est des industriels qui ne manquent vraiment pas de souffle.
Une opération de "verdissement" de la centrale électronucléaire du Bugey a consisté à installer à proximité des serres horticoles et agricoles afin de leur faire bénéficier des rejets chauds des circuits de refroidissement.
L'entreprise Roosen bénéficiaire du système et qui s'est donc installée en toute connaissance et par intérêt en mitoyenneté avec la centrale a réussi à faire annuler le projet de stockage local des matériaux nucléaires, car elle refuse de faire pousser ses palmiers sur une poubelle nucléaire.
L'argument est vraiment kolossal. Outre le fait que le stockage sera en surface et donc pas sous ses installations, il est suffocant de vouloir avoir les avantages du nucléaire sans les risques potentiels.
Même si l'eau utilisée est exempte de radioactivité, c'est bien des palmiers chauffés au nucléaire que cette société produit.
Des palmiers nucléaires, pour paraphraser une publicité d'EDF.

mardi 19 juin 2012

Ils ne pensent qu'à ça

À peine closes les élections nationales qui ont occupé nos édiles durant une bonne année, voir un quinquennat entier pour certains qui ne s'étaient pas remis de leur déconfiture, que les mêmes parlent déjà des élections locales, prévue dans 24 mois. 
Déjà que les ministres, fraichement nommés, sont illico repartis en campagne pour conquérir un palais-Bourbon où ils ne siègeront probablement jamais, immédiatement réinvestis dans tel ou tel ministère. 
Les uns en supputant leurs chances de persister à la tête des communes, les autres leurs espoirs de retour gagnant. 
Et la gouvernance dans tout cela! 
À quel moment nos élus penseront-ils aux missions pour lesquelles ils ont brigué leur mandat? 
Il est urgent de regrouper toutes les élections, de l'Europe aux communes, en une seule et unique votation quinquennale afin que nos élus puissent travailler quelques temps dans la sérénité, et que les médias cessent de nous souler d'enquêtes, de statistiques et de coups bas.

samedi 16 juin 2012

Y' a pas de quoi

Fiertés lesbiennes, gaies, bis et trans! 
Cette appellation est une véritable provocation. 
Il n’y a pas plus de raison d’être fière d’appartenir à ces communautés que de n’y pas appartenir. 
Avec un tel positionnement, ceux qui comme moi sont simplement indifférents à leurs choix sexuels sont rapidement considérés comme homophobes. 
C’est très loin d’être le cas. 
Je demande à ces communautés de ne pas être plus exhibitionniste que la majorité des hétérosexuels et de me lâcher la grappe.

mardi 5 juin 2012

À l'image de la S.D.N.

Les démocraties sont impuissance à vouloir appliquer leur gouvernance pacifique pour réduire les dictatures. Attendre les décisions de l'ONU comme en d'autres temps les peuples d'Europe ont attendu celles de la Société Des Nations contre le fascisme, et le nazisme, nous laissons les peuples en révolte contre les dictatures face à leurs bourreaux.
La puissance de nuisance des forces de l'axe aurait probablement été contenue si la S.D.N. avait pu user de force avant les invasions armées.
Chacun sait qu'il ne suffit pas de sermonner un dictateur, pas plus que ses alliés, pour en obtenir raison, et que seule la force en vient à bout. La dernière Grande Guerre nous l'a appris, les soutiens récents aux peuples du Maghreb nous le confirment encore.
Si l'ONU est impuissance, nous avons heureusement d'autres moyens, tels que l'OTAN ou la Ligue Arabe pour mettre fin aux souffrances des peuples.
Mais chacun sait aussi que c'est une quête presque sans fin tant la démocratie est fragile.

lundi 4 juin 2012

vote électronique

Nouveauté pour la République française, une partie des Français peuvent voter par l'intermédiaire de l'Internet. 
Pourquoi cette possibilité n'est-elle ouverte qu'aux Français de l'étranger? Pourquoi cette technique considérée par ses détracteurs comme incompatibles avec la démocratie et la certitude du vote individuel et sans contrainte devient-il possible et soudainement conforme aux règles de la République pour certains? 
Il est temps que la France entre dans l'ère numérique et considère les techniques modernes comme démocratiquement compatibles. Au surplus, compte tenu de la paperasserie diffusée à domicile en autant d'exemplaires que d'individus alors que tant vivent en couple et doublonnée dans les bureaux de vote, ce serait au minimum 4 milles tonnes de papier (12 000 tonnes de bois, 850 000 kWh, 100 000 tonnes d'eau, et pas mal de produits chimiques!) économisées. Le vote électronique est écologiquement compatible. Sans en faire une exclusivité (tout le monde n'y a pas encore accès), il faut le généraliser.

Économies!

La CARSAT (caisse de retraite des salariés) a dépassé son budget d'aides individualisées de 50%. Pour faire des économies, elle décide de ne plus aider de nouveaux retraiter et de diviser par 5 l'aide actuelle. 
C'est certain qu'elle va faire des économies. Mais sur de dos de qui ? 
Mais qu'en pensent ceux qui ont cotisé toute leur vie ? Quelle sens cela a-t-il d'assurer 2 heures d'aide par mois quand on en avait promis 10 ? Et quelle utilité ? 
Mais que deviendront les milliers de salariés qui aidaient les retraités ? 
Cette décision en pleine campagne électorale et en ne prévenant les opérateurs comme les intéressés qu'au dernier moment, et donc sans aucune concertation avec quiconque, pas même les élus, est un vrai déni de démocratie et un scandale national.

jeudi 31 mai 2012

Concertation?

Le dialogue social semble fort bien engagé avec le nouveau gouvernement. "Nous consulterons toujours les corps intermédiaires et les syndicats avant toute décision". Dont acte. 
En effet, avant même que le Premier Ministre (tiens, ce n'est plus le Président qui gouverne!) ne rencontre lesdits corps intermédiaires, surtout les syndicats de salariés, chaque ministre y va de la mise en application du programme présidentiel. Tel déclare la hausse du SMIC, tel autre la baisse de l'âge de la retraite, d'aucuns le blocage des loyers ou l'interdiction des plans sociaux. 
Assurément, la concertation a vraiment commencé. Mais quand ?

vendredi 25 mai 2012

Indiscipline

Décidément, le dialogue avec certaines communautés reste difficile. 
Après avoir longuement, et à juste titre, critiqué l'absence d'aménagements adaptés à leurs besoins, et en avoir profité pour squatter les terrains de leur choix au grand dam des collectivités territoriales et des propriétaires, voici que les installations réalisées à leur attention et avec leur collaboration de leur conviennent pas. 
Et certains s'offusqueront ensuite que l'on ait à leur égard des propos et des attitudes inconvenantes. 
Le citoyen lambda qui gare sa voiture en marge de la légalité se fait vertement verbaliser, voire transférer ledit véhicule en fourrière sans autre forme de procès. Mais qu'une minorité très visible en fasse à sa convenance et même le Préfet ne prend aucune mesure coercitive. L'indiscipline et le laisser-aller ne peuvent que s'amplifier.

mardi 22 mai 2012

Concertation!

Nous avons tous entendu “contraction et respect des corps intermédiaires” durant la campagne électorale. 
Mais depuis quelques jours, nous entendons, “nous avons décidé… la semaine de 5 jours à l'école, la suppression des tribunaux pour enfants, le retour à la retraite dès 60 ans…). 
Alors évidemment nous avons le commentaire rassurant suivant dimanche dans “C Polique” sur France 5 : “Ceci est le programme sur lequel a été élu le Président. Nous allons consulter les organisations concernées, et nous mettrons ensuite en œuvre le programme du Président.” 
On se saurait être plus clair : nous vous écouterons, rien ne nous oblige à vous entendre. Ceci rappel M. André Laignel en 1981 "vous avez juridiquement tort puisque vous êtes politiquement minoritaire." Un sommet de démocratie.

lundi 21 mai 2012

retraite

Le gouvernement actuel accuse le précédent de spolier les salariés à carrière longue au prétexte qu'ils devraient attendre 62 ans pour bénéficier de leur retraite alors qu'ils ont leurs 42 ans de cotisation bien avant. 
Mais songent-ils aux milliers de travailleurs qui ont cotisé seulement 37,5 ans, très souvent commencés à 14 ans et ont dus attendre 65 ans pour bénéficier de leur retraite? Plus de 13 ans de rab diront certains. Car tel était la décision du gouvernement très à gauche d'après-guerre. Voici donc plus de 65 ans que cette injustice dure et qu'aucun gouvernement, fut-il de gauche n'y a remédié. Il est vrai qu'il n'est jamais trop tard! 
Ceci étant dit, je suis partisan de faire disparaître toute notion d'âge et de ne conserver que la durée de cotisation pour faire valoir ses droits à la retraite. Encore faudrait-il un minimum qu'équité, et qu'à pénibilité égale, salariés du public et du privé soient traités de même.

Nous sommes tous grecs

Imaginerait-on de laisser une Région ou un Département, une Commune déposer le bilan, déclarer faillite ? Il me semble que La Nation se porterait à son secours, quitte à lui demander une meilleure gouvernance. Il ne viendrait à personne l’idée de sortir telle ou telle collectivité territoriale de La Nation au prétexte de sa mauvaise gestion. 
Ainsi sommes-nous solidaires de la déconfiture locale, tout en demandant à la population concernée de mieux se prendre en charge. Cette mauvaise gestion qui consiste à dépenser au-delà de ses moyens n’est certes pas le fait du citoyen, encore que ce soit souvent à leur profit, mais l’on doit bien considérer qu’elle est le fait de ceux qu’ils ont portés au pouvoir, et donc du choix de gouvernance qu’ils ont majoritairement souhaité. 
Il faut aussi considérer que ces dépenses, parfois somptuaires, ont en général été bénéfiques d’une manière ou d’une autre à cette population (meilleures rémunérations, environnement amélioré, services à moindre prix…). Ainsi, lui demander un effort particulier, en général un simple retour au bon sens est bien une condition nécessaire au rétablissement d’une bonne gestion. 
Nous sommes, Européens, tous grecs et solidaires des Grecs à qui, comme à nous-mêmes, nous avons donné l’illusion qu’ils étaient protégés par la Monnaie Commune des dérapages de gestion de leurs gouvernements successifs. Cette solidarité doit s’appliquer et être l’occasion d’une réflexion sur la gouvernance de l’Europe. Il est urgent que l’Europe, à tout le moins l’Euroland, adopte une politique économique commune et mutualise une part notable des dettes des États. Il est urgent d’avoir une gouvernance centrale. Comme de nombreux Européens (probablement une majorité), je suis favorable au fédéralisme.

samedi 19 mai 2012

Peuple de gauche, bonjour.

Le Président Normal de tous les Français a une approche particulière du rassemblement. En enjoignant les ministres du Gouvernement à se faire élire ou à démissionner, il donne plusieurs signaux inquiétants. 
En premier lieu, il crée la situation absurde de faire élire des députés qui vont commencer par démissionner pour redevenir ministre. Il y a mieux pour respecter les électeurs. 
En second lieu, puisque tous ces élus le seront de territoires qui lui sont favorables, au lieu d'un gouvernement pour tous les Français, nous risquons d'avoir un gouvernement pour le peuple de gauche. Difficile de rassembler sur de telles bases. 
Enfin, le gouvernement actuel est loin d'être économique. Il ne suffit pas de réduire de 30% les rémunérations, encore faut-il réduire aussi le nombre alors qu'il n'y a jamais eu autant de ministres, et faire que les rémunérations ne s'additionnent pas par la grâce des cumuls constatés.

mercredi 16 mai 2012

Hyper ego

Nous sommes un grand pays avec des personnalités politiques de grande envergure et, dont l'ambition peu paraître vertu. Certains ont même un égo disproportionné. Nombreux sont ceux qui l'ont reproché au Président sortant. Mais le comble vient d'être atteint. Ainsi telle personnalité qui fut seconde dans un précédent gouvernement ne supporte pas de risquer d'être moins dans un gouvernement à venir. Voici donc que surgit ce curieux sens du service d’État qui voudrait que l'on monte nécessairement une marche chaque fois. Plus prétentieux, il n'y a pas. Il est vrai qu'il y a un an cette même personne prétendait à la magistrature suprême. Alors ministre moins que premier….

samedi 12 mai 2012

Économie administrée

Voici bien longtemps que nous n'avions pas entendu parler d'économie administrée. L'échec dramatique des États ayant tenté l'expérience devrait pourtant en avoir rayé même l'idée du vocabulaire des gouvernants. 
Certes, le prix des carburants atteint des sommets (songez qu'en Franc, nous avons allègrement passé les 10 F, niveau redouté jadis). 
Mais bloquer les prix dans une économie même aussi encadrée qu'en Europe est un contre sens. 
Sur quel paramètre ce blocage va-t-il jouer ? 
Le coût du raffinage ? C'est un coût technique incompressible, ou inclus dans le prix d'importation faute de raffinage suffisant sur le territoire. 
Les taxes ? La TIPP est une telle manne pour l'État et les Régions qu'il est douteux que l'État y touche. La TVA ? Très encadrée par l'Europe, elle est presque impossible de la faire varier sensiblement. 
Le prix d'importation? Il dépend totalement du taux de change $-€, du marché mondial et de la spéculation. C'est pourtant la principale variable responsable de la variation du prix de vente. Tout blocage de ce paramètre promet de le voir atteindre des sommets avant même que la décision soit prise, comme au temps des prix taxés des trente glorieuses. 
Les compagnies pétrolières en rêvent encore.

mardi 24 avril 2012

Le bon berger

En 2002, le FN était le diable qu'il fallait écraser. Éliminée du second tour, la Gauche, désarçonnée invitait ses électeurs à sauver la république en faisant massivement voter pour M. Chirac. Il est historiquement regrettable que ce dernier, fort de plus de 80 % de voix n'en ait pas profité pour effectuer les réformes indispensables à l'avenir de la France en Europe. 
Mais revenons au FN et en 2012. Si le FN reste dans les discours le diable à éviter, ces électeurs, jadis traités de même, sont devenus des brebis égarées qu'il faut ramener dans le bon troupeau. Le bon troupeau dont chacun des deux candidats se prétends le meilleur berger. Il est vrai qu'aucun n'a la certitude de disposer des réserves de voix lui garantissant la suprématie. Même la Gauche en arrive à considérer les électeurs du FN comme des égarés du peuple de gauche. On croit rêver! 
Ainsi passe le temps. Jadis, les électeurs du FN étaient de mauvais Français à éviter, aujourd'hui des citoyens convoités. 
D'ici qu'ils deviennent pour les mêmes éligibles et ministrables…, car manger avec le diable, même avec une grande cuillère, reste un exercice périlleux. 

samedi 21 avril 2012

Indignation

Il est certain qu'il y a beaucoup de motifs de s'indigner : L'abus de pouvoir des banques, de certains politiciens, de certains fortunés, l'insuffisance de logement, de travail, de ressource, de reconnaissance sociale… 
Mais est-ce suffisant de s'indigner? Est-ce suffisant de clamer qu'il faut tout changer? Est-ce suffisant de défiler? 
Pour changer le monde, l'indignation et la critique ne suffisent pas. Il faut proposer, convaincre et agir. 
Proposer, car sans propositions, pas de projet. Proposer, car il faut confronter les points de vue pour arrêter une perspective de progrès. 
Convaincre, car l'action autoritaire n'est plus un mode acceptable de gouvernance. 
Et agir, c'est-à-dire se mettre en situation de changer le monde en se proposant pour gouverner, au minimum et votant pour celui qui semble le plus apte à infléchir la situation. 
Le pèlerinage des indignés et leur projet d'occupation de l'espace publique ne remplit aucune de ses conditions. Leur indignation se transforme de ce fait en vaine agitation.

mercredi 18 avril 2012

Budget Élyséen

• Le déferlement de diatribes contre l'actuel président me donne envie de rappeler quelques informations de source vérifiables, et notoires, sans évidemment être exhaustif. 

•Jusqu'en 2007, les dépenses de l'Élysée étaient éclatées entre les différents ministères, qui prenaient à leur charge une partie des dépenses de la Présidence : le Ministère des Affaires étrangères payait les frais des voyages à l'étranger, le Ministère de l'Intérieur couvrait les dépenses de sécurité du Président et les voyages (hors diplomatie) et le Ministère de la Défense les charges de transport par avion militaire. De la même manière, les fonctionnaires mis à disposition de la Présidence continuaient à être payés par leur ministère d'origine. Jusqu'en 2007, le budget affiché de l'Élysée ne représentait en fait qu'une partie des dépenses engagées par la Présidence. 
Autant dire aussi que les comparaisons avec les présidents précédents sont impossibles et surtout vides de sens, même si la Cour des Comptes a constaté que cette opération avait conduit à une légère baisse des dépenses consolidées. 

• L'avion présidentiel. 
Est-il utile de rappeler que pour acheter d'occasion un avion long-courrier notre actuel Président a vendu deux avions moyens courrier achetés neufs par celui élu en 1981, lequel ne les a utilisé qu'une fois, préférant louer deux concordes, dont un aménagé spécialement au cas ou un tomberais en panne, même pour seulement traverser la méditerranée. Le tout hors les comptes de l'Élysée. 
Un avion d'occasion capable de répondre à tous les besoins contre deux avions sans capacité de projection et sans oublier la réforme du Concorde hors de prix à maintenir comme à faire voler, je ne pense pas que ce soit une dépense. (source http://cotam0001.com/histoire-des-avions-presidentiels-francais.html). 
Le reste de la flotte d'État est principalement utilisée par les ministères. De plus et jusqu'à la présidence actuelle, ces avions n'émargeaient pas au budget de l'Élysée. 

• Budget de l'Élysée 
Encore une légende à faire tomber. 
En premier lieu, il faut rappeler que la réforme constitutionnelle lancée par l'actuel Président met le budget de l'Élysée comme le traitement du Président entre les mains des Chambres et sous contrôle de la Cour des Comptes. Nouveauté qui le contraint et à laquelle ont échappé ses prédécesseurs. Certains s'en sont émus lors de certaines présidences (chacun se souviendra de certains "frais de bouche"), beaucoup moins pour d'autres (personne n'a osé parler de certains logements loués en ville par l'élu de 1981 pour cacher sa bigamie). 
Il est donc faux de prétendre que l'actuel Président peut dépenser sans compter et s'octroyer le traitement qu'il souhaite. C'est même le premier Président dont le budget est sous un triple contrôle. 
Par ailleurs, il a appliqué à l'Élysée le principe de non-remplacement de la moitié des départs, ce qui a conduit à une baisse des coûts de fonctionnement. Et personne n'aura oublié qu'il a mis fin à la couteuse opération de communication du 14 juillet dans les jardins du château. 
Ensuite, le budget du château inclus l'entretien du bâtiment qui est un monument historique que les prédécesseurs ont assez largement négligé, si ce n'est saccagé (cf les rapports des monuments historiques). 
Chacun aura aussi noté qu'il ne passe pas ses vacances dans les palais de l'État, préférant les résidences familiales, d'aucuns le lui reprochent d'ailleurs.

jeudi 12 avril 2012

Aménagement du territoire

Imaginerait-on de deux compagnies aériennes construisent cote à cote chacune leur aéroport? Que deux producteurs d'électricité tirent chacun leur réseau de transports? C'est pourtant ce qui est en train de se passer à Bourg-en-Bresse. 
Depuis des années le SIEA met en place un réseau de fibres optiques, seul, faute d'être suivi par les autres opérateurs pas intéressés par un territoire à faible densité. Mais voici Orange qui se réveille et revendique le droit de s'installer aussi en ville au nom de la libre concurrence. 
En ville évidemment pour ratisser rapidement alors que le SIEA devrait ramer en milieu rural! Mes lecteurs réguliers savent ce que je pense du financement de la fibre optique par le SIEA avec les taxes locales sur l'électricité. Pourtant, force est de reconnaître sa volonté de faire, et donc de le défendre. 
Il est impensable de laisser chacun creuser routes et trottoirs pour installer son réseau alors qu'un seul, bien dimensionné, est suffisant pour satisfaire tous les besoins. Un seul avec une seule technologie alors qu'Orange persiste à proposer sa solution privée incompatible avec celle des autres opérateurs, malgré les arbitrages des autorités de régulation. 
Il me semble que les réseaux relèvent de l'aménagement du territoire, et donc de la décision des collectivités, selon les règles de la subsidiarité. 
Il est donc urgent que les collectivités territoriales comme l'autorité de régulation arbitrent pour faire respecter le bon sens et l'économie bien pensée.

vendredi 6 avril 2012

Des chiffres qui parlent

Excellent article dans Le Progrès du 5 avril 2012 concernant l'emploi. De quoi aller en chercher plus dans les archives de l'INSEE. Et là, surprise, l'évolution du chômage est pratiquement sans relation avec le nombre d'emplois. 
Ainsi, de 1980 à aujourd'hui, il y a en France ≈ 3,2 millions d'emplois de plus. Avec aujourd'hui 20 millions, il n'y a donc jamais eu autant d'emplois en France, et ce nombre a pratiquement toujours progressé au cours des 30 dernières années (excepté en 1993). 
Mais aussi il y a 3,8 millions de personnes de plus dans la tranche d'âge de 15 à 65 ans avec aujourd'hui 28,3 millions. 
L'écart de plus de 8 millions n'est pas le nombre de chômeurs, contrairement à l'affirmation de certains, car il faut évidemment décompter les étudiants, les retraités, les pensionnés, les rentiers, les personnes qui ont fait le choix de ne pas travailler, etc. 
L'évolution du chômage mesure donc seulement l'inadéquation entre le nombre de personnes qui ont besoin, ou qui souhaitent, travailler et le nombre d'emplois proposés, en aucun cas la destruction du nombre d'emplois. Tout au plus un indicateur de l'évolution de la nature des emplois et du temps nécessaire pour s'y adapter. 
Le chômage est un drame individuel pour le chômeur, mais le nombre de chômeurs n'est pas un indicateur du nombre d'emplois. 
Le reste est discours.



mercredi 4 avril 2012

menace de dictature

"François Hollande précise aussi que les mesures urgentes annoncées entre le second tour de la présidentielle et la fin de la session ordinaire du Parlement, le 29 juin, seront prises pour la plupart par décret." 
Compte tenu des élections législatives en juin, 2e tour le 17, et même en présumant qu'il obtienne une majorité à sa convenance, sans même tenir compte des nécessaires navettes avec le Sénat, il est en effet impossible d'installer la Chambre des Députés et de la faire voter quoi que ce soit avant le 29 juin. 
Or les mesures que M. Hollande veut prendre modifient des Lois que donc seules les Chambres peuvent modifier. 
On ne peu faire plus violent comme gouvernance. 
Autrement dit la dictature et l'arbitraire. Maintenant, nous savons qui est dangereux pour la Démocratie.

mardi 3 avril 2012

Lettre aux candidat : LE MILLEFEUILLE ADMINISTRATIF

Le mouvement est engagé avec la réforme territoriale en cours. Mais il faut maintenant finaliser. Il faut surtout arrêter de réformer sans afficher les vrais objectifs. 
Il est urgent de prolonger la décentralisation en fédéralisant le fonctionnement de la France. Dans une Europe qui ne peu que prendre de plus en plus de pouvoir politique, il faut donner plus de pouvoir aux régions et alléger l'État. 
  • Il faut réduire le nombre de régions à une dizaine. Il est incohérent d'avoir, en métropole, des régions de 2 départements, et surtout des régions qui regroupent moins de 5 % de la population (18 sur 21! http://fr.wikipedia.org/wiki/Région_française). Cela constitue une dispersion et une dilution du pouvoir cause de beaucoup de frais évitables. 
  • Il faut localiser l'éducation. 30 ans après la mise en place des régions, il est incompréhensible que le découpage territorial de l'éducation nationale soit différent de ce découpage politique. Sans rien ôter aux nationales en matière de programme scolaire, il faut organiser l'embauche de l'ensemble du personnel, enseignants compris, au niveau des collectivités responsables des bâtiments. 
  • Il faut officialiser la délégation départementale du conseil régional en donnant à cette dernière le pouvoir économique et la compétence de la solidarité interdépartementale. Il est important d'élargir en effet la solidarité à l'échelle régionale afin que la ville capitale participe à l'aménagement du territoire jusqu'au plus petit village du département le plus rural. 
  • Il est possible d'avoir une représentation raisonnable des communes, voir des hameaux au sein des intercommunalités. Cela relève de la méthode électorale par scrutin de listes représentatives. Il faut maintenant imposer une taille minimum d'intercommunalité et y recentrer les moyens économiques locaux. Il faut aussi faire en sorte que le pouvoir de l'intercommunalité soit partagé et ne puisse être monopolisé par une seule commune, quelle que soit sa taille. 

Que croire

Certes, les plus bas revenus ont réellement des difficultés à boucler leurs fins de mois. Il n'empêche, le fait que les Français battent des records d'épargne est à contre-courant du discours sur la perte du pouvoir d'achat. Ce discours étant régulièrement battu en brèche par les enquêtes et la statistique. 
Je veux bien admettre que le pessimisme ambiant invite à la réserve et donc à l'épargne, si le pouvoir d'achat était vraiment en baisse comme cela est arrivé dans les années 80 et 90, nous devrions avoir, comme à l'époque, une baisse globale de l'épargne. 
Au demeurant, il est symptomatique de noter que dans toutes les enquêtes, lorsque l'on interroge les Français sur leur pouvoir d'achat, la réponse récurrente est “pour moi, cela vas plutôt bien, mais, je plains les autres”. 
Pour être positif, cette épargne étant dirigée vers les assurances vie, elle est pour partie composée de “bon du Trésor”, ce qui rapatrie la dette de la France. 
Il serait temps de sortir du discours pessimiste permanent et de parler un peu de réalité.

vendredi 30 mars 2012

Corps intermédiaires

En réaction aux propos de notre Président Candidat qui souhaite promouvoir le référendum pour contourner des “corps intermédiaires qui ne représentent qu'eux-mêmes”, nombre de ceux-ci manifestent de leur utilité et de leur nécessité. 
Je ne peux qu'y souscrire, avec toutefois une observation qui mérite réflexion. 
À l'origine, ces corps intermédiaires méritaient leur représentativité par la grâce d'élection au suffrage direct ou indirect. Ainsi, les administrateurs des organismes sociaux, ainsi, les représentants syndicaux, ainsi, les divers membres des CESS. Foin de tout ceci, les membres de ces institutions sont mystérieusement désignés par de mystérieux comités dont le public ne sait rien, à l'occasion de nominations dont les médiats se gardent bien de parler. Pratique pour ne pas risquer d'afficher ce qui reste de sa représentativité, pour se protéger d'arrivants plus en phase avec la réalité du moment, pour échapper à toute contestation de légitimité. 
Restent encore, mais pour combien de temps, tant il est vrai que certains craignent pour leur place, les conseillers prud'homaux. Élection reportée de deux ans, et tentative de suppression de ces élections pour une désignation, mais par qui? 
Et, je passe sur ces “corps intermédiaires” qui n'ont que posture pour attitude, qui refuse toute forme de négociation, qui confondent l'indispensable compromis avec la compromission, voir de la trahison à on ne sait quelle chimère.
Bref, je suis pour ces corps intermédiaires qui alimentent la démocratie, encore faut-il qu'ils soient démocratiquement constitués et alimentent la réflexion plutôt que de la bloquer.

mercredi 22 février 2012

Lettre aux candidats : Vers une école de l'espoir

L'organisation de l'instruction publique en France est principalement orientée vers la sélection des élites. Et cette sélection se fait essentiellement par l'échec. Les métiers manuels sont méprisés. Jusqu'il y a peu, la filière conduisant à la formation des enseignants avait l'appellation caractéristique d'École Normale. C'est tout dire du mépris du système d'enseignement pour les autres filières. 
Et que dire du mépris de la libre pensée qui consiste à imposer une vision unique de la culture en prétendant l'inculquer dès l'école primaire. Au point de faire l'impasse sur le minimum qui permettrait à chacun d'aller la chercher lorsqu'il en est capable, lorsqu'il en a envie. Au point de considérer que la méconnaissance de ses bases n'est pas un obstacle à être jeté dans l'enseignement secondaire. 
Il faut réformer l'enseignement primaire pour permettre à tous d'en sortir avec la maitrise des savoirs fondamentaux : lire, écrire, compter, français, mathématique, anglais. Car comment comprendre quoi que ce soit sans ces bases. La difficulté à lire rend impossible la compréhension des mathématiques comme du moindre texte. 
Sans ces fondamentaux, il faut protéger l'enfant et le soutenir avant de le lancer dans la poursuite des études. Il faut aussi faire la promotion de tous les métiers indispensables et qui pourtant n'exigent pas une longue formation intellectuelle. 
La culture viendra ensuite d'elle-même selon les goûts de l'individu. 
Il faut aussi laisser à l'enfant assez d'espace et de temps de liberté pour qu'il puisse choisir des activités selon son choix. 
Alors nous aurons une école de l'espoir, une école qui fait la promotion individuelle et permet à chacun de s'épanouir selon ses capacités et ses projets.

500 signatures

À la veille d’élections, il semble évident que le temps n'est pas venu de modifier les règles de reconnaissance des candidats à la magistrature suprême. Nos Sages ont donc sainement réagi. 
De fait, la reconnaissance de notoriété n'est ni un soutien, ni un parrainage. 
Il me semble toutefois qu'il soit nécessaire de faire évoluer cette règle. Sur médiatisation et polémique facile conduisent à rechercher une règle qui ménage tout le monde et permette de valider cette reconnaissance dans l'anonymat. 
Tirons un trait sur l'argument qui voudrait que les élus ne puissent agir qu'à visage découvert. Nombre de votes dans les deux chambres sont à bulletin secret, de même dans le cadre des conseils municipaux comme pour l'élection des sénateurs. 
Mais alors, il faut organiser cette reconnaissance de notoriété par bulletin secret organisé en une seule journée, à l'exemple des élections sénatoriales. En sollicitant globalement l'ensemble des Grands Électeurs, le nombre d'expressions prend une autre dimension. Considérant ≈ 40 000 voix, il me semble raisonnable de considérer qu'il soit alors nécessaire d'avoir au moins 4 000 reconnaissances couvrant raisonnablement le territoire pour obtenir l'investiture. Ainsi assuré de n'avoir jamais plus de 10 candidats nous avons aussi la raisonnable certitude de couvrir le champ des sensibilités. 
Ainsi la démocratie sera sauve, car il est présentement à craindre que certains courants politiques ne puissent profiter de la tribune que représente l'Élection Présidentielle.

mardi 21 février 2012

Lettre aux candidats : Citoyenneté

  • APLATIR LE MILLEFEUILLE 
Le mouvement est engagé avec la réforme territoriale en cours. Mais il faut maintenant finaliser. 
Il faut faire monter en puissance la gouvernance européenne de sorte que les pays qui la constituent soient enfin de traiter avec le même égard et la même solidarité que ceux que nous apportons en France à nos départements et régions. C'est moins d'État pour chaque pays, mais plus de solidarité. 
Il faut officialiser la délégation départementale du conseil régional en donnant à cette dernière le pouvoir économique et la compétence de la solidarité interdépartementale. Il est important d'élargir en effet la solidarité à l'échelle régionale afin que la ville capitale participe à l'aménagement du territoire jusqu'au plus petit village du département le plus rural. 
Il est possible d'avoir une représentation raisonnable des communes, voir des hameaux au sein des intercommunalités. Il faut maintenant imposer une taille minimum d'intercommunalité et y recentrer les moyens économiques locaux. Il faut aussi faire en sorte que le pouvoir de l'intercommunalité soit partagé et ne puisse être monopolisé par une seule commune, quelle que soit sa taille. 
Il est urgent de prolonger la décentralisation en fédéralisant le fonctionnement de la France. Il faut en particulier régionaliser l'éducation. 

  • UNE REPRÉSENTATION ÉQUITABLE DES CITOYENS ET DES PARTIS 
Il y a en France autant de modes de scrutin que d'élection. Il est urgent de mettre de la cohérence dans la représentation des citoyens. 
Je suggère de généraliser les scrutins de liste afin de faire jouer à plein les règles de parité et de représentativité. 
Des listes au niveau 
  • communal pour les collectivités locales, 
  • départementales pour les conseillers territoriaux, 
  • régionaux pour les députés nationaux et européens. 
Pour assurer la gouvernance, comme pour certaines communes, la liste arrivant en tête dispose au minimum de la majorité des sièges. 
En organisant toutes les élections le même jour, de la présidentielle à la municipale, nous échapperions a la campagne électorale permanente. 
Et que l'on ne dise pas que c'est impossible, nous sommes un des rares pays à ne pas le faire. 

  • MODERNISER LE VOTE. 
Les machines à voter proposées ici ou là sont des inepties. Complexes et hors de prix, utilisées occasionnellement, pas toujours compréhensible par le public, elles sont obsolètes sitôt le vote passé. 
Il faut instaurer le vote électronique avec les moyens de la Française des jeux. Après tout, une élection est une sorte particulière de pari. L'opération pourra se faire sans difficulté sous le contrôle des élus locaux, et les dépositaires de ces machines sont en délégation d'un service d'état. Le matériel existe et est largement distribué, tout au plus faudra-t-il le répartir différemment. Sa capacité de gérer plusieurs séries de listes est démontrée. L'anonymat est assuré par principe. Le décompte immédiat, incontestable et quasi impossible à trafiquer (assurément plus sûr que le décompte manuel actuel). Le contrôle est garanti, le ticket à code-barre produit pouvant être récupéré dans une urne pour garder une trace matérielle en vue d'un éventuel recompte, manuel ou mécanisé, en cas de panne ou de contestation.

mardi 7 février 2012

Dette de l'État français



Le Président actuel est montré du doigt. Il est vrai que la dette étant cumulative, nous atteignons des sommes. 
mais Qui fut le Président de la dette?
Il ne fut cette pas seul à creuser le trou, mais étant présenté comme le garant de la nation, il ne peut s’en disculper.
Dette de la France en milliards et en %:
1981 : 105M€, 5%
1995 : 660M€, 55%, soit +550M€ +529%
2007 : 1200M€, 64%, soit +540M€ +82%
2010 : 1591M€, 82%, soit +391M€ +33%
valeur courante, non corrigée de l’inflation.

Juste un petit rappel à la mémoire, qui se passe de commentaire.

sources INSEE & http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Dette_publique_France_1978-2010.png?uselang=fr


Lettre aux candidats : fiscalité

IMPÔT SUR LES REVENUS
Il semble urgent de remettre en ordre notre système fiscal. 
Trop de dégrèvement, de niches, de dérogations 
Il me semble nécessaire de rétablir un impôt sur le revenu qui concerne tout le monde, et pas seulement la moitié de la population. Pour cela il faut y intégrer les autres impôts sur le revenu, universels, ceux-là, que sont CSG et RDS qui deviendraient aussi progressifs. Par mesure d'équité, il faut supprimer les prélèvements libératoires des revenus financiers qui sont des niches fiscales ne concernant que les plus hauts revenus.
Il faut maintenir le quotient familial en limitant plus qu'actuellement sa base de calcul (10 SMIC ?) de sorte de ne pas en faire un avantage disproportionné. Il faut appliquer le principe de quotient familial aux impôts locaux des foyers afin d'éviter que celui-ci ne devienne excessif en regard des revenus (il est une des causes de l'application du plafond de 50 % d'impôts pour les personnes à petits revenus). 

TVA ET TRANSFERTS SOCIAUX
Il faut aller plus loin en matière de transferts de charges. Les trois niveaux de TVA actuels permettent de ménager les dépenses des plus modestes dès lors que la TVA réduite concerne les produits essentiels. Il est donc possible de reporter la TVA haute le financement des charges sociales communes à l'ensemble de la population (famille, santé). Cette taxe, payée par tous, y compris par les visiteurs, permet de plus aux produits et services importés de participer au service commun de protection sociale. La baisse des cotisations salariales libère du pouvoir d'achat pour ceux qui travaillent, la baisse de la part patronale compensant largement la hausse de la TVA.

TAXE SUR LA CIRCULATION
Notre pays étant une zone carrefour pour l'Europe, il me semble nécessaire de revoir la fiscalité touchant la circulation routière. 
À l'image de certains pays d'Europe (Suisse, Autriche, Allemagne) il semble urgent d'établir une taxe de transit pour le fret, les taxes françaises sur les carburants et donc les moyens théoriques d'entretenir le réseau routier pouvant être évité par la capacité des réservoirs. 
Le niveau doit de plus favoriser les transferts vers les transports ferrés, fluviaux et maritimes, beaucoup plus économes en énergie, voire d'inciter aux circuits courts. 
Cette taxe pourrait s'étendre à tous les transits, y compris touristique, comme en Suisse. Ce serait d'ailleurs une alternative aux péages autoroutiers des tronçons dont l'État est propriétaire, offrant ainsi un avantage aux résidents. 
Il ne faudra pas pour autant baisser la taxation des carburants.

TAXES SUR L'IMMOBILIER ET L'HABITAT
Le logement est un problème pour nombre de résidents en France. Plusieurs causes y contribuent : 
  • Une baisse des engagements de l'état dans les années 80 et 90, la hausse des exigences règlementaires poussant les prix vers le haut, 
  • Une course à la rentabilité des financeurs institutionnels qui on convertis des logements de centre-ville en usage professionnel, 
  • La déconstruction des ménages impliquant le dédoublement des résidences principales pour chaque couple décomposé, 
  • Le droit protégeant le locataire et pénalisant le propriétaire, 
  • Un déplacement des lieux de travail…. 
Il semble urgent de rétablir certains équilibres. 
  • Maintenir, voir renforcer, la construction et la rénovation de l'habitat social,
  • Imposer aux financeurs institutionnels un équilibre local entre logements et locaux professionnels. 
  • Établir une imposition progressive des taxes sur les logements longuement inoccupés en commençant par leur appliquer la taxe d'habitation et à la faire progresser d'année en année aussi longtemps qu'il reste inoccupé. 
  • Rendre aux organismes d'habitat social la capacité à moduler le loyer selon les revenus sur la valeur globale du parc en leur apportant directement l'aide au logement social (rétablir l'aide à la pierre plutôt que l'aide à la personne). 
  • Instaurer des cartes d'exigence de logement social au niveau des bassins de vie plutôt qu'à celui des communes (dimension absurde en agglomération), et reconnaître comme logement social l'accession sociale à la propriété, mais ancienne. 
  • Organiser un fond de garanti des loyers financé par un prélèvement sur les taxes sur le bâti et les taxes d'habitation pour afin de supprimer toutes les formes de cautionnement.