samedi 30 juin 2012

Mariage gay

Nos gouvernants ont de la suite dans les idées, ce qui ne saurait être un reproche. En septembre 2010, notre actuelle ministre des droits de la femme et porte-parole du gouvernement affirmait devant un journaliste du Progès : 
“Le rôle de la société et donc des politiques est de faire une place à tous les modèles de famille et de parentalité”. 
"La “stérilité sociale” des couples homosexuels doit être traitée au même titre que la stérilité biologique des couples hétérosexuels et que toutes les ressources médicales, y compris la gestation pour autrui doivent leur être ouvertes." 
À mon sens, la stérilité sociale des couples homosexuels est naturelle et consubstantielle, de même que la gestation pour autrui est l'ultime forme de prostitution qu'il veulent interdire par ailleurs. 
Bref, tout doit être permis en matière de famille. Vieille réminiscence mal comprise du “il est interdit d'interdire”. 
À ce compte et puisque TOUS les modèles doivent êtres acceptés, le mariage des mineurs, la polygamie, les polymariages, doivent être acceptés comme des modèles familiaux au même titre que le mariage homosexuel. Et pourquoi pas hétérosexuel? La prostitution des enfants, l'infibulation, la pédophilie intrafamiliale comme des modèles de parentalité. Bonjour la nouvelle société vue par certains. Tranquille, plus besoin de juges aux affaires familiales ! 
Superbe programme à gauche : Faute d'idées, on drague le gay. Hier on les pacsaient, aujourd'hui on veut les marier. 
Il semble que l'on ait oublié que le mariage est avant tout un cadre d'éducation des enfants, gage d'avenir de la société. 
La gauche le réduit aux avantages fiscaux qui s'y attachent. Petit avantage individuel pour individualiste qui en oublie la raison d'être, à savoir l'avenir de la société. 
Où est le sens social de cette gauche qui se veut socialiste, mais qui n'est qu'individualiste. 
Dans un monde surpeuplé où la décroissance de la population doit devenir la règle, donner droit au désir d'enfant quand la nature s'y refuse, voir le favoriser, pire le susciter est pour le moins contradictoire.

Prohibition

Un grand vent de puritanisme débridé plane sur la France. 
Faute de pouvoir en maitriser les tenants et aboutissants et en particulier le proxénétisme, faute probablement aussi de pouvoir en prélever la taxe habituelle sur tout commerce, le nouveau gouvernement voudrait interdire la prostitution. Retour aux années cinquante avec la fermeture des maisons closes qui a jeté les femmes sur les trottoirs. 
Tentative vaine par excellence, car, qui dit interdiction, dit clandestinité au grand préjudice des prostituées. 
Les pays qui maitrisent le mieux le proxénétisme, la vraie plaie de cette activité, sont ceux qui ont légalisé totalement cette profession, avec pas-de-porte, déclaration et visibilité. 
Curieusement, c'est la démarche inverse que ce même gouvernement (au moins une de ses membres) voudrait voir mise en place pour certaines drogues dites douces. 
Fumette oui, baise non!
L'avenir promet.

jeudi 21 juin 2012

Kolossal

Il est des industriels qui ne manquent vraiment pas de souffle.
Une opération de "verdissement" de la centrale électronucléaire du Bugey a consisté à installer à proximité des serres horticoles et agricoles afin de leur faire bénéficier des rejets chauds des circuits de refroidissement.
L'entreprise Roosen bénéficiaire du système et qui s'est donc installée en toute connaissance et par intérêt en mitoyenneté avec la centrale a réussi à faire annuler le projet de stockage local des matériaux nucléaires, car elle refuse de faire pousser ses palmiers sur une poubelle nucléaire.
L'argument est vraiment kolossal. Outre le fait que le stockage sera en surface et donc pas sous ses installations, il est suffocant de vouloir avoir les avantages du nucléaire sans les risques potentiels.
Même si l'eau utilisée est exempte de radioactivité, c'est bien des palmiers chauffés au nucléaire que cette société produit.
Des palmiers nucléaires, pour paraphraser une publicité d'EDF.

mardi 19 juin 2012

Ils ne pensent qu'à ça

À peine closes les élections nationales qui ont occupé nos édiles durant une bonne année, voir un quinquennat entier pour certains qui ne s'étaient pas remis de leur déconfiture, que les mêmes parlent déjà des élections locales, prévue dans 24 mois. 
Déjà que les ministres, fraichement nommés, sont illico repartis en campagne pour conquérir un palais-Bourbon où ils ne siègeront probablement jamais, immédiatement réinvestis dans tel ou tel ministère. 
Les uns en supputant leurs chances de persister à la tête des communes, les autres leurs espoirs de retour gagnant. 
Et la gouvernance dans tout cela! 
À quel moment nos élus penseront-ils aux missions pour lesquelles ils ont brigué leur mandat? 
Il est urgent de regrouper toutes les élections, de l'Europe aux communes, en une seule et unique votation quinquennale afin que nos élus puissent travailler quelques temps dans la sérénité, et que les médias cessent de nous souler d'enquêtes, de statistiques et de coups bas.

samedi 16 juin 2012

Y' a pas de quoi

Fiertés lesbiennes, gaies, bis et trans! 
Cette appellation est une véritable provocation. 
Il n’y a pas plus de raison d’être fière d’appartenir à ces communautés que de n’y pas appartenir. 
Avec un tel positionnement, ceux qui comme moi sont simplement indifférents à leurs choix sexuels sont rapidement considérés comme homophobes. 
C’est très loin d’être le cas. 
Je demande à ces communautés de ne pas être plus exhibitionniste que la majorité des hétérosexuels et de me lâcher la grappe.

mardi 5 juin 2012

À l'image de la S.D.N.

Les démocraties sont impuissance à vouloir appliquer leur gouvernance pacifique pour réduire les dictatures. Attendre les décisions de l'ONU comme en d'autres temps les peuples d'Europe ont attendu celles de la Société Des Nations contre le fascisme, et le nazisme, nous laissons les peuples en révolte contre les dictatures face à leurs bourreaux.
La puissance de nuisance des forces de l'axe aurait probablement été contenue si la S.D.N. avait pu user de force avant les invasions armées.
Chacun sait qu'il ne suffit pas de sermonner un dictateur, pas plus que ses alliés, pour en obtenir raison, et que seule la force en vient à bout. La dernière Grande Guerre nous l'a appris, les soutiens récents aux peuples du Maghreb nous le confirment encore.
Si l'ONU est impuissance, nous avons heureusement d'autres moyens, tels que l'OTAN ou la Ligue Arabe pour mettre fin aux souffrances des peuples.
Mais chacun sait aussi que c'est une quête presque sans fin tant la démocratie est fragile.

lundi 4 juin 2012

vote électronique

Nouveauté pour la République française, une partie des Français peuvent voter par l'intermédiaire de l'Internet. 
Pourquoi cette possibilité n'est-elle ouverte qu'aux Français de l'étranger? Pourquoi cette technique considérée par ses détracteurs comme incompatibles avec la démocratie et la certitude du vote individuel et sans contrainte devient-il possible et soudainement conforme aux règles de la République pour certains? 
Il est temps que la France entre dans l'ère numérique et considère les techniques modernes comme démocratiquement compatibles. Au surplus, compte tenu de la paperasserie diffusée à domicile en autant d'exemplaires que d'individus alors que tant vivent en couple et doublonnée dans les bureaux de vote, ce serait au minimum 4 milles tonnes de papier (12 000 tonnes de bois, 850 000 kWh, 100 000 tonnes d'eau, et pas mal de produits chimiques!) économisées. Le vote électronique est écologiquement compatible. Sans en faire une exclusivité (tout le monde n'y a pas encore accès), il faut le généraliser.

Économies!

La CARSAT (caisse de retraite des salariés) a dépassé son budget d'aides individualisées de 50%. Pour faire des économies, elle décide de ne plus aider de nouveaux retraiter et de diviser par 5 l'aide actuelle. 
C'est certain qu'elle va faire des économies. Mais sur de dos de qui ? 
Mais qu'en pensent ceux qui ont cotisé toute leur vie ? Quelle sens cela a-t-il d'assurer 2 heures d'aide par mois quand on en avait promis 10 ? Et quelle utilité ? 
Mais que deviendront les milliers de salariés qui aidaient les retraités ? 
Cette décision en pleine campagne électorale et en ne prévenant les opérateurs comme les intéressés qu'au dernier moment, et donc sans aucune concertation avec quiconque, pas même les élus, est un vrai déni de démocratie et un scandale national.