dimanche 3 avril 2011

Les tartuffes de l’atome

Il est évident que le nucléaire n’est pas d’un usage anodin. C’est tellement vrai qu'il est sévèrement encadré et règlementé au prix que l’on sait et aux conséquences que l’on mesure lorsqu’on s’en affranchit (Tchernobyl).
Mais nous l’avons mis en œuvre et nous devons maintenant faire avec pour des décennies encore en matière d’énergie et probablement des siècles pour ce qui concerne les déchets.
L’accident gravissime au Japon réveille des peurs irrationnelles, et le rejet immédiat de tout ce qui affiche la notion de fission. Surtout des voisins qui ne veulent plus voir « ces monstres » près de chez eux. Faut-il rappeler que nombre de centrales électronucléaires ont été largement financées par nos pays voisins (Fessenheim par l’Allemagne, Bugey par l’Allemagne, la Suisse et l’Italie…) et que ces mêmes pays nous achètent allègrement notre production ?
Hors donc voici que ces mêmes voisins souhaitent, que dis-je exigent, l’arrêt immédiat de ces outils pourtant à leur service. Ces mêmes voisins, férus d’environnement qui n’hésitent pas à détruire leurs tourbières pour les brûler. Et ce ne sont pas leurs quelques éoliennes qui les sauveront.
Fort bien, tentons l’arrêt de ces outils, mais alors gardons notre électricité nucléaire, pourtant, si complémentaire de leurs productions polluantes ou aléatoires.
Je leur prédis à court terme coupures d’alimentation et arrêt d’usines. Devront-ils pleurer à nos portes au nom de la solidarité européenne pour être secourus ?

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