dimanche 29 septembre 2013

Pour un plat de lentilles

Le 20 novembre 2011, le publiai le billet suivant. 
La décomposition d’EELV démontre malheureusement mon analyse, et j’en suis encore plus navré. 
À s’accrocher au pouvoir comme un chancre sur un tronc en renonçant à toutes les valeurs qu’il prétendent défendre, les quelques individus qui ont pris le pouvoir dans ce parti sont en train de le détruire. 

• J’ai connu des écologistes plus pugnaces pour défendre leurs idées. Mais il semble que les temps ont changé et que la faim de pouvoir les tenailles. Ainsi donc pour quelques éventuelles (les électeurs trancheront) postes de députés, les voici renoncer à un de leurs plus vieux combats, la fin rapide de l’utilisation du nucléaire. 
Du compromis à la compromission, ils ont sauté le pas pour une course aux prébendes. Leur groupe parlementaire au Sénat leur a tourné la tête. 
Il n’est pas certain que ce renoncement les rendent politiquement crédibles.

ROMS?

Je ne pense pas que ce soient les Roms qui posent problème. Je pense plutôt que c’est la manière de certains migrants, Roms ou autres d’ailleurs, Européens ou non, de refuser les règles de vies dans notre société de sédentaires et de droit à la propriété.
Au même titre que certains gens du voyage qui s’installent où ils veulent en boycottant même les aires que les collectivités territoriales ont aménagées pour eux, la construction de camps de caravanes et de bidonville, sans autorisation ni permis, sont un défi aux autorités.
À ce titre, les mesures de salubrité et de droit s’imposent, quand bien même serait-ce des citoyens d’Europe, libre de circuler.
Au surplus, ces réfractaires à nos règles de vivre ensemble sont minoritaires et donnent une image très négative de l’ensemble des populations de mêmes origines.

dimanche 15 septembre 2013

à sectaire, sectaire et demi

“sectarisme : Attitude intransigeante de quelqu’un qui impose son opinion et se ferme à celle d’autrui.” 
Étant donné la revendication d’ouverture d’esprit des socialistes, j’ai du mal à comprendre la réaction de certains élus de Gauche, suite aux propos de l’ancien Premier ministre. Ils devraient plutôt s’en réjouir, autant que le FN s’en est inquiété. 
Craindraient-ils que certains de leurs candidats se montrent plus sectaires que ceux du FN ? Il est vrai que lorsque l’on examine certaines les publications de collectivités dirigées par la Gauche, il est des jours où la question pourrait se poser.

samedi 7 septembre 2013

Double effet

La loi ANI (accord national interprofessionnel) a institué la généralisation de la complémentaire santé partiellement prise en charge par les employeurs. Cette disposition présente de multiples avantages, dont, et en particulier la prise en charge jusque 50 % par l’employeur et la défiscalisation de la part salariale. La contrepartie est une fiscalisation lourde des sociétés et mutuelles gérant cette prestation.
Mais ce qui était marginal devenant général et obligatoire, le Gouvernement considère que l’incitation n’a plus lieu d’être et refiscalise le tout.
Évidemment, ce n’est pas un impôt nouveau, mais la disparition d’une des multiples "niches fiscales", mais les salariés apprécieront probablement moins la nuance.
Double effet, donc favoriser les prébendes syndicales et récupérer le l’impôt sur le dos des salariés.
Les syndicats ne l’ont pas vu venir.

Promesse inconsidérée

Depuis des décennies, la région marseillaise et la Corse sont le centre de systèmes mafieux qu’il est difficile de nier, lié à une mainmise syndicale problématique (pourquoi ni y a-t-il pas de transports en commun de nuit?)
Dans ce cadre, déclarer que l’on veut éradiquer le commerce de la drogue relève du mensonge officiel.
Au surplus, l’interdit étant une source d’incitation, seule la légalisation permet le contrôle. Supprimer les trafics de produits illicites implique de fait la libéralisation du commerce de ces mêmes.
Supprimer le commerce illicite supprime l’abcès de fixation principal de la délinquance. Vers quoi va-t-elle se déplacer? L’imagination de la délinquance étant illimitée, quels nouveaux périls cela nous préparerait-il?

jeudi 5 septembre 2013

Punir ASSAD!

C’est l’accroche de couverture de l’hebdomadaire La Vie cd cette semaine.
Nous ne sommes pas à l’école! Le problème n’est pas de punir, mais de le mettre (lui, évidemment, mais aussi tous ceux qui lui obéissent aveuglément, voir qui en rajoutent) hors d’état de continuer à nuire à la population de son pays.
Je n’imagine pas qu’il puisse ignorer les agissements de ceux qui massacrent en son nom. À ce titre, il est inexcusable. Kadafi avait promis un fleuve de sang en cas d’intervention étrangère, Assad l’a fait ou l’a laissé faire.
Mais les pays qui ont plaqué les Droits de l’Homme au frontispice de leurs institutions sont aujourd’hui coupables de complicité par inaction. Il y a belle lurette qu’ils auraient dus, comme en Libye, fermer l’espace aérien de la Syrie, et clouer au sol les armes lourdes.
Certains en parlent, et il est évident que nous nous retrouvons avec la même impuissance politique mondiale qu’à l’époque de la SDN. Il est temps d’en finir avec le droit de véto à l’ONU qui interdit l’évolution vers une vraie gouvernance démocratique mondiale.