mercredi 21 décembre 2011

800 fois le SMIC

M. Beckham est recruté par le PSG pour 800 fois le SMIC. Chaque mois il gagnera l'équivalent d'une vie et demie de salarié de base. En 2 mois de revenus et en ne dépensant "QUE" 300 fois le SMIC, cet individu se trouverait redevable de l'ISF! N'étant pas résident en France, il n'est même pas certain qu'il soit imposable. Plus d'un a le droit d'être scandalisé. Et certain trouveront à juste titre que le Candidat JL Mélanchon a quelques raisons de vouloir taxer ceux qui abusent.

mardi 20 décembre 2011

Des droits et des obligations

La Constitution protège le citoyen et promulgue parallèlement : le droit de grève, le droit au travail et le droit de circuler. 
Dans la mesure où l'intérêt général se doit de l'emporter sur l'intérêt particulier, il me semble particulièrement illicite qu'une minorité d'individus arguent du droit de grève pour priver une majorité de citoyens du droit de circuler, et partant de travailler. Ce pouvoir de nuisance de certaines catégories professionnelles marque incontestablement les limites des droits individuels face aux obligations collectives. 
Il me semble aussi que le droit de grève ne concerne que le droit au travail et en conséquence ne devrait pas sortir des relations entre employeurs et employés, sans incidence sur le reste de la population.

Dans la mesure ou le code du travail fait obligation, en cas de conflit de prévenir l'inspection du travail et de rechercher avec lui les solutions au conflit, seul l'échec dûment constaté de cette démarche devrait ouvrir la possibilité de grève. Mais alors, il me semble qu'il soit alors nécessaire de procéder démocratiquement par vote majoritaire à bulletin secret sous contrôle de l'inspection du travail en impliquant l'ensemble du personnel des établissements concernés pour sortir des postures corporatistes. 
Dans la mesure où il est fait obligation réciproque, et sauf cas explicitement listés, d'un délai de prévenance de 7 jours dans les modifications de l'organisation du travail, il me semble illicite de ne pas respecter individuellement ce délai. Il ne me semble pas utile de faire une loi pour cela, il suffit de rappeler l'existence de cet article du Code du travail.

samedi 17 décembre 2011

Le Contrôle



Je trouve assez gonflé l'argument des enseignants pour refuser d'être évalué par leur chef d'établissement. Selon eux, ce type d'évaluation n'est pas du domaine de compétence des administratifs. 

Pensent-ils nous faire oublier que nous savons que les chefs d'établissements sont presque tous des enseignants et qu'un grand nombre est encore en charge de classes? Remettraient-ils en cause la compétence et l'objectivité de leurs collègues? Il semble bien puisqu'ils craignent "la mise en compétition des enseignants dans les établissements". Seraient-ils donc opposés à cette saine émulation qu'ils imposent sans vergogne aux élèves? 

Certes, les chefs d'établissements dont déjà bien chargés par des missions administratives pléthoriques, mais ne sont-ils pas les mieux au fait de la situation des enseignants? Conseil d'établissement, conseils de classe, commissions pédagogiques, adaptation des programmes, quel inspecteur est en mesure de suivre? 

Faute d'avoir su trouver un prétexte à manifester depuis la rentrée scolaire, il semble que les syndicats d'enseignants cherchent encore des motifs pour le faire. 

À moins que ce refus de façade ne cache le vrai : si l'évaluation est effectuée par les chefs d'établissements, il y a une très forte probabilité qu'ils n'échappent plus à un contrôle annuel alors que certains n'ont pas reçu de visite d'inspecteur en dix ans. 

Il est vrai que, pour cette administration sclérosée par la mainmise syndicale, la moindre évolution est un vrai séisme. Il est temps de décentraliser vraiment : 

  • Découpage académique calqué sur le découpage politique. Il est totalement inepte de voir encore des académies dont le découpage historique les mets en indépendance des pouvoirs régionaux et des représentations de l'état à ces nivaux; 
  • Recrutement au niveau des établissements, à tout le moins à celui des collectivités territoriales en charge, (les Communes, les Départements, les Régions). Ceci n'exclus en rien les demandes de mutations, mais les soumets à l'accord des établissements concernés. Accessoirement, ce serait un avantage pour les enseignants qui pourraient postuler directement auprès de l'établissement de leur choix plutôt que de subir l'arbitraire syndical et le choix à l'ancienneté. 
  • Pouvoir d'évaluation des chefs d'établissement validé en conseils d'établissements, et donc pouvoir de promotion et de sanction.

jeudi 15 décembre 2011

L'affaire Louis Renault

La demande en réhabilitation de Louis Renault soulève l'indignation de la CGT. N'a-t-elle pas honte ?

Pourquoi Renault a-t-elle été la seule entreprise nationalisée, et son patron cloué au pilori alors que tant d'autres ont été épargnées (Citroën, Michelin, les Charbonnages, les Forges…) ? Toutes ces entreprises ont certes fonctionné sous l'occupation allemande, avec la complicité du gouvernement d'alors, mais ce sont des salariés français qui ont été payés pour y travailler. Pourquoi n'ont-ils pas aussi été mis en cause pour collaboration ? Que n'ont-ils sabordé leurs usines comme l'a fait la Marine! De quoi auraient-ils vécu ?
Ensuite la CGT, courroie de transmission du PCF se la joue facile en oubliant l'attitude de ce dernier avant que l'Allemagne se retourne contre La Mère Patrie.
La honte devrait lui clouer le bec!
Évidemment, ceci n'ôte rien aux résistants de tout bord, de la première comme de la dernière heure.

jeudi 1 décembre 2011

En campagne



Il me semble que le PS ne vas pas au bout de sa logique. Il souhaite que les déplacements du Chef de l'État comme toutes ses prises de parole soient portés au crédit de la campagne présidentielle. Mais il me semble que, depuis 2007, ce même Parti considère que M. Sarkozy est en campagne permanente et refuse de voir que ses propos sont souvent suivis d'actes. C'est donc la totalité de sa mandature qu'ils devraient demander à verser aux comptes de campagne.
Mais il me semble aussi que la campagne n'est pas officiellement ouverte et que M. Sarkozy n'est toujours pas candidat.
Et réciproquement, si nous comptions le temps de parole du PS durant sa primaire, que lui resterait-il pour continuer à s'exprimer lorsque la campagne sera effectivement ouverte?
En toute chose, l'abus tue et tout ce qui est excessif est dérisoire.