mercredi 31 août 2011

La prison de Bourg-en-Bresse


Il y a ce qui rentre et ne devrait pas entrer, en particulier tout ce qui peut être lancé depuis l’extérieur par dessus des murs trop bas.
Mais il y a aussi tout ce qui ne devrait pas sortir, en particulier les cris, vociférations et injures.
Pour les premiers, il est suggéré de rehausser les murs de filets.
Pour les seconds, je suggère de rehausser directement les murs.
Si en son temps j’avais considéré que la prison n'était pas un établissement industriel, il ne m’était pas venu à l’idée que les murs seraient si bas qu’il permette de voir les cellules de l’extérieur, et donc d’être vu, entendu et d’entendre. Encore moins qu'il permette un commerce illicite.
Il y a manifestement une anomalie de conception. Je propose de plus de faire que ce mur ne soit pas, comme c’est actuellement le cas, un mur d’écho qui amplifie les “échanges vocaux”.
Sur le même sujet, je suis navré de constater que la cité judiciaire ne jouxtera pas la prison (comme c'était le cas il y a peu), ce qui conduira à les transports incessants de prisonniers avec tout ce que cela comporte de risque, de coûts et de trafics routiers. La volonté d'être "en vue dans la cité" conduit ici à une aberration et à des surcoûts pour une justice déjà impécunieuse.

mardi 16 août 2011

Moubarak, la santé de circonstance


Je suis surpris du manque de surprise de l’état de santé de certains dirigeants.
Portants beau, apparemment infatigables lorsqu’ils sont au pouvoir. Pouvoir auquel ils s’accrochent avec l’énergie que leur confère ce pouvoir.
Mais que la Providence ne les servent plus, que le Peuple les fasse choir de leur trône, et ce sont des vieillards cacochymes que l’on traine devant les tribunaux. Surprenant !
Surprenant aussi, quoi que, l’attitude d’un grand quotidien « de gauche » surpris à critiquer le « traitement inhumain » infliger à ce dirigeant qui, il est vrai a fait partie, comme nombre de « libérateurs », de l’internationale socialiste.

PS : il semble qu'un de nos anciens présidents souffre aussi du syndrome de la sellette.

BEA : la bonne enquête


• L’enquête du BEA concernant le Vol AF 447 est difficilement suspect de tricherie. Outre l’indépendance de cet organisme reconnue par tous depuis longtemps, il a le mérite de la vraie neutralité.
En renvoyant la cause principale de l’accident à une mauvaise gestion de la crise par les pilotes, les représentants des victimes sont de fait privés de possibilités des somptueuses indemnisations obtenues par justice interposée puisqu’il est impossible de poursuivre, encore moins condamner, des morts.
Et c’est probablement là où la polémique commence. Les familles des victimes comme les syndicats de pilotes (qui peuvent aussi prétendre à représenter des victimes) son frustrées que la faute ne retombe pas sur des sociétés riches de capacités d’indemnisation.
Il n’empêche que le même BEA a prescrit, et ce dès l’accident et ensuite sur analyse, un certain nombre de mesures techniques qui s’imposent aux constructeurs comme aux sociétés de navigation aérienne.
L’accident est donc, comme chaque fois, porteur de progrès. Il n’est pas injuste qu’il ne soit pas systématiquement porteur d’indemnités au-delà des assurances.

Afficher les marges !

Un projet qui revient régulièrement qui voudrait que les commerçants affichent leurs marges. Mais de qui parle-t-on ?
À l’école primaire nous apprenons tous la formule : prix d’achat + marge = prix de vente.
Le problème est de savoir ce qu’il y a dans cette marge. Comment comparer le produit emballé par le producteur et simplement mis en rayon et le produit reconditionné par le distributeur. Comment comparer un paquet steaks hachés surgelés et une carcasse à désosser ? Un kilo de farine et 1 kilo de pain préparé sur place.
Comment mesurer la valeur de la simple mise en rayon rapporté à la valeur d’achat d’un produit ?
Et ceci présume qu’il n’y a pas d’intermédiaires entre le producteur et le vendeur, ce qui est généralement inexact. Un bovin passe entre les mains de plusieurs maquignons entre sa naissance et l’abattoir. Il y a presque toujours un importateur, un grossiste, une centrale d’achat. Faudra-t-il afficher leurs marges, leurs coûts de transport et d’entreposage ?
Les pommes vendues au printemps ont été stockées et conservées des mois. À quel coût ?
Concernant le transport, il y a matière à réflexion : Le coût à la tonne transportée est pratiquement le même quelque soit le prix d’achat du produit. Pour le coup, ajouter quelques centimes le kilo pour le transport d’un produit acheté quelques centimes n’a pas le même impact que lorsqu’il est acheté plusieurs euros. L’écart en pourcentage peut alors apparaître scandaleux alors qu’il est parfaitement justifié. Pour caricaturer, c’est le cas de l’eau ou ce certain pétrole qui ne coûtent presque rien au prélèvement, mais dont on sait le prix en incluant les traitements, le stockage et le transport et les taxes. Le pourcentage est alors infini.
De quoi méditer sur l’affichage des marges, et leur sens.

lundi 1 août 2011

Agence de notation

Je suis surpris que les agences de notation aient seulement de le droit d’exister. Dans de nombreux domaines, toute organisation de nature à fausser la concurrence est prohibée. Or, les agences de notation ne sont en fin de compte que des sociétés plus ou moins à la solde des organismes financiers avec pour objectif de donner une indication forte sur les démarches commerciales. En effet, les notations de ces agences ont un impact immédiat sur les taux d’intérêt subits par les États.
Nous sommes donc face à un système de cartel (au sens du droit des É.U.) ou de dispositif conduisant à une concurrence faussée (au sens du droit européen).
À ce titre, les États pourraient se retourner contre ces sociétés en dédommagement au motif fausser la libre concurrence.
Il est urgent d’interdire à ces officines le droit de noter pays ou société.