lundi 17 septembre 2012

Démocratie?

Ce n'est pas nouveau, mais cela ne change pas. La fébrilité législative du gouvernement ne semble pas suivie par les élus de la République.
Dernier exemple flagrant : le vote concernant les emplois d'avenir avec 50 Députés dans l'hémicycle. Même en considérant les délégations de vote, il est impensable d'imaginer que chaque député avait 10 pouvoirs.
Alors que la moindre association ne peut généralement prendre valablement de décisions sans un quorum minimum, les lois de la République sont votées en catimini.
L'argument serait que les élus auraient aussi du travail de terrain, et qu'ils n'auraient pas que ce mandat.
Raison de plus pour considérer qu'il faut démocratiquement (j'ai failli écrire impérativement!) limiter les mandats électifs à un seul au suffrage direct et un seul au suffrage indirect, chaque mandat ne pouvant être renouvelé qu'une fois.

mardi 11 septembre 2012

Auto-subvention

Au même titre que tous les emplois pour rien créés depuis les TUC, les emplois d'avenir défient l'entendement économique.
Les fonds publics servent à atténuer les coûts d'emploi publics.
Et lorsque ce sont les associations qui embauchent, cette aide est de tout temps le prétexte à réduire les aides publiques.
Autrement dit l'état prétend réduire l'emploi public, tout en en créant, il prêtant aider les associations en subventionnant des emplois au lieu de les aider directement.

Métropole

Le mot est lâché, l'agglomération marseillaise a rang de métropole. Mais alors, il faut pousser la logique au bout du bon sens.
Pourquoi dans ces conditions maintenir le découpage par commune pour sanctionner le manque de logements sociaux? À ce compte, il faudrait analyser la situation par arrondissement marseillais, tant il est vrai que la disparité est grande du nord au sud, et le raisonnement tient autant à Lyon, Paris…
La métropole, le bassin de vie, sont d'autant plus la bonne échelle qu'il est évident que les offices de construction marseillais ne sont pas restés intramuros et ont largement débordé sur les communes voisines.
Cela étant, il est urgent de déconstruire ces agglomérations à ségrégation horizontale (les riches au vent de l'agglomération, les autres sous le vent) pour revenir aux villes verticales intégrant dans le même immeuble artisanat, commerce, et tous les niveaux sociaux, comme cela existait encore il y a un siècle. Assurément le seul moyen de rapprocher les gens et de recréer ce lien social qui se délite si facilement.

dimanche 9 septembre 2012

Tarif des énergies

Avant de passer à la facturation progressive, il serait certainement possible de revenir à la facturation au réel, comme à une époque, ancienne, il est vrai, mais réactualisé il y a peu, des compteurs à pièce.
Il faut supprimer l'abonnement qui fait payer même lorsque l'on ne consomme pas, et ceci d'autant plus cher que la puissance nécessaire, souvent proportionnelle à la vétusté du logement et à sa taille, en proportion de celle de la famille, est plus élevée. Ce qui implique peut-être d'augmenter le tarif unitaire.
Pour soutenir les plus démunis, il serait possible d'instaurer un crédit d'impôt à hauteur des diverses taxes (TVA, taxes locales) payées sur l'énergie à ceux dont les revenus, et non les niches fiscales, les exonèrent de l'IRPP.
Deux mesures simples, faciles à mettre en œuvre, loin de l'usine à gaz envisagée, qui ne méritent pas un an de recherche tout en restant suffisamment équitables. Il est à ce demander si certains fonctionnaires de Bercy ne cherchent pas une échappatoire aux réductions d'effectifs.
Cela étant, je suis surpris que cette idée issue des pays les plus capitalistes soit reprise par l'actuel gouvernement, alors même ce certain, très à gauche il est vrai, prônent la gratuité de l'énergie comme de l'eau.

TV

Notre Président Normal parle aux Français depuis les studios de TF1.
Surprise, cette chaine privée n'est plus diabolisée par celui qui en d'autres temps accusait le précédent Président de favoriser la chaine des Grands Patrons au détriment des chaines publiques.
Les copains auraient-ils changé de bord?
Il n'y a décidément pas de morale en politique.
Cela étant, vu les annonces supputées, il n'est pas certain que le service public ait été le meilleur support.

jeudi 6 septembre 2012

Le prix du carburant

Tout est dit dans ce graphique.
Évidemment, vous pouvez toujours contester d’authenticité des informations, mais elles sont aisément vérifiables. Il en est de même pour l'électricité et pour le gaz.

lundi 3 septembre 2012

Tabou

Il est des mots qui sonnent curieusement en politique.
Ainsi, le mot "morale" fait partie des mots tabous.
Dire que l'on veut moraliser la vie politique laisse sournoisement croire que les prédécesseurs se sont allègrement assis dessus. Autrement dit, avant nous, prébende, république bananière et autres Topazeries. Comme si notre République bicentenaire, sa cinquième Constitution, ses 71 Codes et ces multiples cours et chambres avait encore des leçons à prendre!
Dire que l'on veut réintroduire l'enseignement de la morale à l'école fait immédiatement ressortir l'État Français de sinistre mémoire, et de dire de surcroit qu'il n'est pas question d'instruction civique, autre tabou. Comme si le vivre ensemble ne devait pas s'apprendre, comme si seuls les droits primaient à l'exclusion de tout devoir!
Est-il possible un jour que l'intelligence des uns reconnaisse la capacité des autres à proposer, organiser, agir, dans l'intérêt général?
Vivra-t-on un jour dans une démocratie apaisée ou tous agissons pour le bien de tous?
Car comme disait M. Martin Lutherking
"Nous devons vivre ensemble comme des frères, sinon nous mourrons tous ensemble comme des idiots."

dimanche 2 septembre 2012

L'avenir des emplois

Après les TUC, les emplois jeunes, voici les emplois d'avenir. Avenir de quoi, de qui, pour des contrats limités à 3 ans?
Et si nous parlions plutôt de l'avenir des emplois? Aider les jeunes à trouver un premier emploi est assez sympathique, si nous cherchions en plus à leur offrir un métier?
Car servir de supplétif dans les administrations, ou de complément au manque d'accompagnement financier des associations ne sont pas des objectifs durables. Même à considérer que la pyramide des âges sauve naturellement l'emploi dans les années à venir, ses emplois sans avenir sont un gaspillage humain, économique et financier.
Il y a beaucoup de métiers dits en tension pour lesquels il est urgent de former du personnel. Un soutien à la formation en alternance sur ces métiers ne couterait pas plus que ces milliards dépensés sans autre avenir que le retour à la case départ pour les jeunes concernés.