jeudi 30 juin 2011

NIMBY

Not In My Back Yard, qui signifie “pas dans mon arrière-cour”, en français, “pas dans mon jardin”. C’est ainsi que l’on peu considérer le vote du Parlement germanique mettant fin au nucléaire outre-Rhin d’ici 2022..
Il ne faut pas oublier qu’ils sont copropriétaires de nombreuses centrales électronucléaires françaises et qu’en conséquence nous devrons leur livrer de l’électricité en provenance de ces équipements.
Il serait même à craindre qu’ils nous réclament de fortes compensations si d’aventure nous faisions de même, comme ils l’ont déjà fait lors de l’arrêt de Crey-Malville.
Dans le même temps, Science & Vies constate qu’aucune centrale française ne menace un million de citoyens dans un rayon de 30 km, contrairement à certaines centrales allemandes, suisses ou anglaises pour ce qui concerne l’Europe.
Belle tartuferie qui leur permettra de paraître plus verts en salissant ailleurs.
Il est urgent de considérer qu’aucun pays d’Europe n’est assez grand pour être seul autonome en énergie. En conséquence, les postures de certains ne peuvent que nuire à l’intérêt collectif.

mardi 28 juin 2011

La place des autres

La politique est l’art du compromis, mais aujourd’hui, il faut ajouter la bienséance, voir la bien-traitance.
Il a longtemps été décidé d’installer ce que l’on ne voulait pas voir ailleurs, selon le principe NIMBY (pas derrière chez moi). Ainsi les HLM entre la nationale et le chemin de fer.
Un violent débat surgit dans la presse chaque année en cette saison de grande migration des gents du voyage. Faute de place prévue, ceux-ci s’installent ou il peuvent, quitte à provoquer un peu.
Et c’est là que l’on découvre qu’une commune considère que la bonne place pour les accueillir est à coté du centre d’enfouissement (jadis nous aurions dit la décharge publique), plutôt qu’un autre lieu. Plus délicat, y’a pas.
Il est urgent de traiter les problèmes selon a règle de la subsidiarité. Le bon niveau en la matière est le bassin de vie et non la commune.

Primaire

Étranges contradictions que la situation du PS.
Alors que ce parti affiche une réelle aversion au présidentialisme, voici qu’il adopte la posture la plus présidentielle qui soit, celle des Primaires à manière des USA, avec réunions publiques et élections générales.
Certes, nous échappons à la désignation des Grand Électeurs, mais élire son candidat à la candidature, c’est choisir un chef par élimination.
Mais nous ne sommes pas en Amérique. Là-bas, le perdant disparaît de la scène politique, ici, il ne cesse de tenter de rebondir.
Je reste persuadé que le bon chef de file est celui qui s’impose de lui-même, par lui-même, et qui l’aime le suive. La posture majoritaire au cinquième degré (primaire, premier tour, second tour, et deux tours de législatives) est très affaiblissante. Ce ne peut être que l’élu du moindre mal plutôt que celui du meilleur projet.
Souhaitons au PS de ne pas avoir un candidat sosie de celui de 2002.

samedi 18 juin 2011

Revendication d’incivilité


Alors que le Code de la route est un code de bonne conduite, son respect un acte de civilité, certains manifestent le droit de ne pas le respecter.
Parce quoi que l’on en dise, l’amende n’est que la conséquence de l’infraction, et donc d’une incivilité.
Compte tenu des marges de sécurité et des réglages des compteurs, pour être en excès de vitesse il faut afficher au moins 10 km au-dessus de la limite. Nul besoin d’avoir l’œil rivé au tableau de bord pour s’en apercevoir.
Quant à ceux qui prétextent leur usage intensif de la route pour protester de l’augmentation de leur possibilité de sanction, il me semble que leur professionnalisme devrait justement les rendre exemplaires. Je ne commettais pas plus d’infractions lorsque je roulais 50 000 km par an que maintenant à 15 000. Au surplus, les professionnels disposent certainement de véhicules modernes équipés de limiteurs de vitesse, ce qui les rend inexcusables. Ce sont d’ailleurs généralement les mêmes qui oublient de signaler correctement leurs manœuvres et négligent le bon usage du clignotant. Il est vrai aussi que l’on ne peut à la fois téléphoner, changer de vitesse et indiquer ses manœuvres.
Les récentes manifestations à ce sujet sont un pacte de goujaterie et le refus de vivre la route en bonne entente.