mercredi 26 janvier 2011

Euthanasie

Il me semble que le débat concernant l'euthanasie est faussé. Presque toujours l'euthanasie est opposée aux soins  palliatifs, considérant ces derniers comme la solution française.
Mais qu'en est-il des personnes gravement malades sans être en fin de vie et incapable d'agir par elles-même mais dont la vie n'a plus aucune valeur pour eux, pire, n'est plus qu'un chemin sans issues de souffrances physiques ou mentales ? Combien de suicides pour ce motif lorsque les personnes sont encore capables d'agir ? Le drame est que faute de moyens, c'est presque toujours avec violence (accidents provoqué) et parfois en entrainant d'autres personnes avec elles. Mais syndrome d'enfermement, tétraplégie, …, sont autant de circonstances ou le choix de la personne est entre les mains de ses accompagnants.
Il faut redonner le pouvoir à chacun de choisir sa fin et de se faire accompagner pour accomplir sa décision lorsque l'on est dans l'incapacité d'agir seul. Cela implique un choix conscient de la personne concernée et exclus donc toute décision prises pour des personnes inconscientes. Comme pour l'avortement, l'euthanasie doit rester un choix de la personne, encore faut-il que ce choix soit possible quitte a imposer un délais de réflexion pour ne pas agir dans la précipitation de la douleur.
Mais dans les deux cas, ce n'est pas au médecin d'avoir le dernier mot.

lundi 17 janvier 2011

De quel droit!

De quel droit des salariés (tout au moins un certain nombre, pas tous fort heureusement) de l'Éducation Nationale s'opposent-ils à leur employeur? Sont-ils maltraités? Victimes de discriminations? Harcelés?
Non ils refusent simplement que leur travail soit évalué.
En refusant de faire simplement leur travail, en sabotant les méthodes d'évaluations mises en place au niveau du ministère en accord avec leurs représentants, ils commentent des actes qui les conduiraient devant un risque de licenciement dans n'importe quelle entreprise de droit privé.
Le fait qu'ils semblent suivis par une association de parents d'élèves n'atténue en rien le délit lorsque l'on sait que celle-ci est totalement noyauté, sinon par des enseignants eux-même, à tout le moins par des sympathisants largement politisés et en opposition ouverte avec le gouvernement en place (confère son silence assourdissant aux heures de la Gauche Glorieuse).
Il est temps de sortir de cette gouvernance d’exception ou des salariés sensés être au service de tous puisque du Service Public, ne sont qu'au service de leurs intérêts personnels et corporatistes.
Comme de plus nous sommes obligés de constater que ces Fonctionnaires d'État occupent sans contre-partie des bâtiments des Collectivités Locales à qui ils imposent leurs exigences. De quel droit!

jeudi 6 janvier 2011

Symptôme de défiance

La course au risque zéro conduit à des postures dangereuses. Plus un médicament est efficace, plus il présente de risques indésirables, donc plus il faut cibler sa prescription. Diaboliser les médicament aujourd'hui serait remettre en cause jusqu'à notre espérance de vie. Dans le même temps, il serait intéressant de s'interroger sur leur prescription.
Le cas du Médiator est significatif : destiné aux diabétiques en surpoids et ne sachant plus gérer leur alimentation, il devient un produit de régime banalisé et donc sans réel suivit. La faute à qui ? Au laboratoire, au pharmacien, au prescripteur ?
Un médecin généraliste qui a même le temps de passer une heure sur une radio périphérique avoue assurer 25 à 30 consultations par jour.
Petit calcul : au bas mot 25 consultations * 23 € * 22 jours = 12 650 € brut par mois, en rappelant que le SMIC brut mensuel est de 1 343,77 €, 9,4 fois moins.
Autre petit calcul 25 consultations * 1/2h (un minimum tout de même!) =12h30 de travail par jour. Est-ce crédible!
Sans compter le foutoir de la vaccination de l'hiver passé qui suscite méfiance et donc risque pour cet hiver.
Notre système de soins est mal en point : pas assez de médecins, trop d'influence des laboratoires, trop de spécialités, pharmacies à but lucratives, il n'est pas surprenant que les comptes soient impossible à équilibrer.