dimanche 19 octobre 2008

taux usuraire

Les organismes de prêt ne sont pas autorisés à pratiquer des taux d'intérêts supérieurs à un certain niveau dit taux d'usure. Le taux d'usure est actuellement de l'ordre de 20% selon la nature du prêt. Ce taux est régulièrement proposé dans la publicité. Il est évident que quiconque a du temps et des garanti, trouvera de bien meilleures conditions. Le prêt au taux maximum est donc le lots des plus pauvres.
Mais lorsque l'on place de l'argent, il n'y a pas de plafond aux propositions, surtout si les placements sont conséquents. Il est possible de trouver du placement à terme à 15%. Le taux élevés sont alors le privilège des plus aisés.
Conclusion : Comme pour les subprimes, ce sont les plus pauvres qui permettent aux plus riches de s'enrichir encore plus.
S'il y a une réforme à faire, c'est bien la moralisation des circuits financiers, car pour offrir des placements très rémunérateurs, il faut nécessairement taxer fortement les prêts.
Autres réformes:
interdire les mises partielles sur les opérations boursières à terme.
Imposer une durée minimum de conservation des actions pour lutter contre les coup de bourse et permettre aux société gérer avec la confiance des actionnaires.

du prix du blé

L'hiver dernier, gros scandale autour des prix des matières premières. Le prix des céréales a doublé en un ans. LES fautifS : les agrocarburants. À vouloir diversifier nos sources d'énergie, et surtout rechercher des énergies renouvelables, nous sommes accusés d'affameurs. D'ailleurs aux yeux de certains que se prétendent écologistes, tout est à rejeter : Les voies navigables détruisent le paysages, les éoliennes les oiseaux, les barrages les poissons, les agrocarburants conduisent à la famine mondiale.
Les récoltes 2008 font pleurer les paysans qui retrouvent les prix de 2006, et il n'y a plus personne pour accuser les agrocarburants. Il est même possible que les agrocarburants viennent au secours de la chute des prix tant la récolte est abondante.
Notons au passage que la hausse des prix du blé avait motivé de fortes hausse des prix alimentaires, il serait bien que le retour à l'état antérieur conduise à un retours des prix dans les mêmes proportions.

lundi 13 octobre 2008

réformer dans la crise

Partant du principe que l'on ne change pas une équipe qui gagne, il n'y a aucune raison de réformer lorsque tout va bien.
Lorsqu'il y a crise, il y a nécessité de corriger le tir. C'est le principe de réforme que tout aficionados de sport collectif connaît bien (lorsque l'équipe perd, il faut sacrifier l'entraîneur, puisque les joueurs, évidemment …).
Je trouve donc surprenant d'entendre de personnages politiques, qui se disent respectables, de réclamer une pose dans les réformes au nom de la crise, même si la vrai raison est que ce ne sont pas LEUR réforme. D'autant que si crise il y a, il faut l'écrire au pluriel, et qu'en ce monde imparfait, il y a peu de chance de trouver une période de calme suffisante pour oublier ce mot (oubli qui fera de facto oublier le mot réforme).
Je considère que la situation est suffisamment grave pour que toute réforme soit menée sans retard, plus quelques autres. Les chantiers sont nombreux, et certain sont et seront douloureux, mais ils me semblent tous nécessaires et doivent être menés de front pour réussir.
C'est donc tout à l'honneur du gouvernement que nous avons porté au pouvoir de persister dans la réalisation des promesses électorales.
Évidemment, toutes les réformes ne sont pas du goût de tout le monde, mais une majorité les ont accepté en élisant Président et Députés.
Les deux précédents Présidents ont soigneusement enterré leurs projets sitôt élus pour ne pas risquer leur popularité. Nous en mesurons aujourd'hui les conséquences, et je formule le vœu que le Président actuel utilise son dynamisme pour rattraper le retard, même et surtout si les circonstances internationales ne sont pas favorables.

mercredi 8 octobre 2008

subprime

Serons-nous un jour prochain confrontés aux mêmes problèmes que les banques américaines et pour les mêmes problèmes? Le principe de subprime est couramment utilisé par les marchands de crédit. Il n'est pas d'hebdomadaire où l'on ne trouve de telles propositions :
> 3 mois avant de rembourser et un taux d'intérêt à la limite de l'usure
> 4,5%, affiché en gros, valable 6 mois pour continuer avec un taux à 19,95%, affiché en 20 fois plus petit (ce taux est tellement aberrant que j'ai relus plusieurs fois pour le croire, et c'est ainsi que j'ai découvert que le taux d'usure est de 20,76%).
Avec de tels taux, il est évident que rares sont ceux qui rembourseront sans problème, sans reprendre un nouveau crédit pour couvrir le précédent, ….
Combien de français tombent dans cette course à la trésorerie avec de telles tromperies?
Combien de nouveaux dossiers arrivent aux commissions de surendettement pour s'êtres laissés bernés par ces marchands de misère?
Les banques américaines comme les marcands de crédit français on compris qu'l est facile de voler les pauvres en les appauvrissants encor plus.
Ce n'est plus du libéralisme, même sauvage, c'est presque du racket.
C'est aussi la démonstration que les régulations qui organisent les marchés, même libéraux, ont été oubliés et sont régulièrement bafouées.