vendredi 22 septembre 2017

Jamais contents

Les syndicats ne sont décidément jamais contents et changent de posture sans vergogne pour cela.
Durant la précédente mandature, ils ont contesté la légitimité des chambres à légiférer sur le droit du travail, considérant qu'il est anormal que les députés puissent modifier le résultat de négociations.
Aujourd'hui, ils considèrent que la procédure des ordonnances, privant les chambres de leur pouvoir d'amendement, n'est pas légitime. Pourtant, les ordonnances sont le résultat de négociations triparties qu'ils ont su utiliser pour faire sensiblement évoluer le projet initial.
Il faudrait savoir quelle gouvernance ils privilégient.

jeudi 25 mai 2017

Main basse en prud’homie

Afin de satisfaire des organisations syndicales et patronales qui refusent de se voir quantifiées officiellement par les élections, comme c’est le cas depuis que les Conseils de Prud’hommes existent, le pouvoir a admis, au prétexte que l’organisation d’élection coutait trop cher (un sens affirmé de la démocratie que chacun appréciera) le comptage indirect et discret, pour les salariés, les élections dans les entreprises, pour les employeurs un ratio entre le nombre d’entreprises adhérentes et le nombre de leurs salariés.
Pour les organisations syndicales des salariés, il semble que cela se soit bien passé.
Concernant les représentants des employeurs, c’est une tout autre affaire. En effet, comment expliquer que les employeurs de l’Économie Sociale (associations, coopératives, mutuelles…) qui rémunèrent 710 000 emplois privés (11 %) et représentent 17 000 sociétés se voient crédités de 1,47 % des conseillers prudhommaux, à peine plus que les particuliers employeurs (36 000 employeurs pour presque autant de salariés).
Résultat, alors que les élections de 2008 avaient crédité les employeurs associatifs de 476 conseillers, il n’y en aura plus que 114 en 2019 selon les décomptes ministériels.
Il est incontestable que certains ont trouvé une solution pour faire main basse sur les postes. Un véritable camouflet pour les employeurs bénévoles engagés depuis des lustres dans cette noble mission de rendre justice.
L’avenir est sombre pour les bénévoles employeurs qui risquent d’être jugés comme des patrons de l’industrie sans égard pour leur engagement social.

dimanche 12 mars 2017

retard à l'allumage!

Tiens deux articles restés dans les limbes qui surgissent maintenant.
Juste une mise à jour mal corrigée.

Ce chère timbre

Le SMIC a été multiplié par plus de 3, et le prix du timbre par moins de 2 depuis 1983
Merci, père Noël, pour ce timbre bon marché qui me permet de continuer à envoyer des vœux avec de jolies cartes bien réelles.
Durant longtemps, il était habituel de constater que le prix d’un timbre, d’un journal et d’une baguette de pain était le même, principalement sous contrôle.
La baguette fut la première à freiner sur le prix, suivi du journal, tous deux libérés du joug administratif.
La Poste, probablement contrainte, a fait encore plus d’efforts. 
Merci La Poste pourvu que cela dure.

La Présidence de BBA

Lorsque l’AGGLO (la communauté de commune construite autour de Bourg-en-Bresse) fut créée, M. Bernard Chanel, son premier président, a posé deux règles qui ont été longtemps respectées :
1 ° Le nom de la ville capital n’apparait pas dans le nom de la communauté de communes (de nombreuses CC ont d’ailleurs jugé utile de retenir cette approche respectueuse de l’ensemble des communes), 
2 ° Le président n’est pas élu de la commune capitale et le bureau (les vice-présidents) est majoritairement constitué par des élus des communes périphériques. 
Certains ont cru bon de s’assoir sur ces principes respectueux de la diversité socio-économique comme politique.
Déjà en changeant le nom de la communauté de commune en Bourg-en-Bresse agglomération dès que les élus de la capitale on mit la main dessus (la présidence et plus de la moitié des vice-présidences, excusez du peu)
Ce qui ce lis dans VA du 23 décembre laisse entendre la prétention de certains de persister dans la nouvelle communauté considérablement étendue où la ville capitale sera minoritaire en population comme en nombre d’élus, prétendant que le respect du consensus (« beaucoup de maires ruraux refusent la politisation ») ne peut passer que par la prise de pouvoir de la capitale (« sinon cela voudrait dire que les élus… auraient majoritairement décidé de mettre Bourg-en-Bresse dans l’opposition » excusez du peu !).
Dire que le même critique la personnalisation du pouvoir par le président de la région Auvergne Rhône Alpes.
Il est urgent que les élus des communes rurales se réveillent, s’ils ne veulent pas, justement, politiser la communauté, il faut évidemment éviter que les plus politiques y prennent le pouvoir.