vendredi 26 octobre 2012

Kerviel

Pour faire court, je trouverai crédible la condamnation de M. Kerviel pour avoir bricolé les limites de la spéculation autorisées lorsque les mêmes banques feront condamner les traders qui leur ont fait gagner des milliards dans les mêmes conditions.
Car qui pourrait croire que l'on ne peu que perdre lorsqu'on triche ?
Et qui pourrait croire que ses supérieurs ne savaient pas ? Je pense plutôt que tant qu'il gagnait, le silence était de mise.
En quelque sorte, comme pour le sport “ON a gagné, IL a perdu”

lundi 22 octobre 2012

Action-réaction

Fermeture d'une usine, et projet de loi antilicenciement.
Prévarication et collusion mafieuse à Marseille, instauration d'un Préfet de Police en métropole phocéenne.
Crime en Corse, augmentation des moyens de l'État.
La liste est longue depuis quelques mois…
Un événement, une décision!
Dire que cela rappelle une situation antérieure et vivement critiquée de la majorité actuelle est évidemment dénuée de tout fondement.

mercredi 17 octobre 2012

Officines ?

Notre Président a promis aux chefs d'États africains la fin des officines. Il semble que ce soit réservé aux problèmes africains. Parce que pour la France. Si ce ne sont pas des officines, ce sont les lobbys, et leur influence semble maximale.
– Tentative d'intégrer tout le capital dans l'évaluation de la fortune, y compris les œuvres d'art, ce qui à mon sens n'est que logique, compte tenu de l'influence des œuvres d'art sur le redressement productif : tollé des possédants, et machine arrière.
– Présomption de taxation des téléviseurs des résidences secondaires, ce qui, par les temps qui courent, ne concerne évidemment que les plus aisés : tollé des possédants, et machine arrière.
– Projet de taxation des plus values de cession d'entreprise, ce qui ne va manifestement pas dans le sens du développement de l'emploi : vole de pigeons mécontents, et marche arrière.
– Projet de réduction réelle des effectifs de telle ou telle fonction publique ici ou là : menace de grève des syndicats à fort pouvoir de nuisance, et marche arrière. Et beaucoup d'imagination pour sauver le soldat de certains ministères en inventant une usine à gaz fiscaliste avec la prétention de mettre en place une facturation progressive des énergies.
Pour une gauche qui prétend faire payer les riches, l'influence de ceux-ci sur les décisions de l'État semble plus que compromettante.
Merci à DELESTRE

samedi 6 octobre 2012

moi, pas tout comprendre

“Une certaine catégorie de personnelle” de France Télévision, et des radios publiques était en grève pour cause de réduction de budget.
Et dans le même temps, le gouvernement annonce une hausse de la redevance audiovisuelle.
Où passe l'argent ?

mercredi 3 octobre 2012

NOUNOU

Bel article hier dans LeProgrès sur les assistantes maternelles.
Mais curieuse présentation. Car en pratique, moins il y a de travail, plus il y a de nounous ! Plus les horaires de travail sont atypiques, moins il y a d'assistantes maternelles pour y répondre.
Cherchez donc à faire garder des enfants lorsque vous postez à 6 h du matin, ou que vous débrayez à 22 h ! Il n'y bien peu de réponses. Bien peu aussi si vous travaillez le samedi ou en août ! Et que dire de l'accompagnement des enfants scolarisés. Combien d'assistantes maternelles acceptent cette prise en charge partielle pourtant indispensable ?
Un vrai déni de service, un vrai problème qui laisse tant de personnes au chômage.
En fait l'article semble bien loin de refléter la réalité du problème de la garde d'enfant pour les personnes qui travaillent.

Une bouée pour Bayrou

L'ex-candidat centriste aux présidentielles doit se sentir bien seul. Après avoir dit pire que tout sur M. Borloo, voici qui espère partager avec ce dernier la place de premier du nouveau groupe centriste. Car M. Bayrou ne pense même pas que sa place puisse être ailleurs qu'au sommet.
Ne mesure-t-il pas la distance qui le sépare du PRV, lui qui a courtisé Mme Royale et préconisé le vote Hollande ?
Une bien pitoyable posture, une bouée qui risque de se dégonfler sous le poids de sa suffisance.

Vivre à crédit

Je suis toujours surpris d'entendre des ténors de partis politiques penser qu'il est normal que l'État persiste à vivre à crédit et dépense toujours plus que ce qu'il a le courage de prélever. Le moindre ménage dans une telle situation serait depuis longtemps sous contrôle de la commission de surendettement de la Banque de France.
Au surplus le gouvernement ne va pas au bout de la logique. En effet, en se suffisant d'équilibrer les comptes, il ne règle pas le problème de la dette. Et tant que dette il y aura, déficit il restera.
Il faut ensuite se méfier des chiffres 30 milliards, ce n'est au bout du compte que moins de 3% du budget de l'État. Faut-il faire tant de tapage pour si peu et que tant de ménages règlent chaque mois ?
Il faudra en plus ajouter les quelques 20 milliards pour les comptes de la santé, et combien pour le chômage ?

Fuite en avant

D'aucuns qui accusaient le précédent gouvernement de légiféré à l'événement devraient regarder un peu l'actuel gouvernement. Un Préfet de Police à Marseille suite à quelques meurtres, une Zone Prioritaire de Sécurité à Grenoble après un meurtre gratuit, un projet de loi obligeant les industriels à vendre leur bien plutôt que de fermer suite à l'arrêt d'un haut-fourneau…
Si ce n'est pas piloter “à la culotte”, il faut m'expliquer !