jeudi 24 décembre 2009

La parole et les actes

Grandes envolées lyriques de nos gouvernants au sortir de la grande rencontre de Copenhague. « Nous seront les meilleurs. Nous allons montrer l'exemple. La France sera à la pointe de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. … »
Nos députés sont probablement sourds et n'ont pas entendus ces belles déclarations. Eux qui se disent les garants de la république, eux qui disposent maintenant de plus d'autonomie vis-à-vis du gouvernement, ont adoptés une loi de finance qui contredit totalement ces belles promesses.
Les aides de l'État sont sérieusement réduites pour beaucoup de travaux permettant de réaliser des économies d'énergie; de 10 à 40% d'aide en moins sur de nombreux produits.
Même démarche sur le photovolatïque qui devra être intégré au bâti pour conserver touts les aides. Autant dire qu'il faudra refaire le toit pour en profiter, ce qui n'est pas nécessairement justifié. Le prix de rachat est lui aussi abaissé de 40%. La prévision de baisse des prix de fabrication ne justifie pas une telle mesure, cette baisse est déjà une aubaine pour l'État puisqu'il aide au prorata des coûts.
Nous sommes donc devant une grande contradiction. Comment nous inciter à améliorer notre comportement, à investir plus pour dépenser moins si l'État ne nous en a aucune reconnaissance.

dimanche 20 décembre 2009

alerte météo

Faut-il réapprendre à lire, et surtout à comprendre?
Météo France a lancé une alerte météo de neige, verglas et grand froid, autrement dit, DANGER sur une grande partie de la France.
Pourtant chacun continu à faire comme si de rien n'était, et s'indigne de ne pouvoir se déplacer à son aise.
Comment, les services techniques n'ont pas anticipé? Il sauraient évidement du déneiger avant qu'il neige! Comment, avec toutes ces voitures bloquées sur les route, il n'y a pas de déneigement, pas même de salage? Comment, il fait 10°C et les routes glissent?
J'ai grande envie de retourner le compliment : Comment, avec une telle météo vous ne vous êtes pas douté que ce serait très difficiles? Comment avec tous ces C… sur les routes, les services ne seraient-il pas bloqués?
Nombre d'employeurs ont donné des consignes de non déplacement indispensable, certains, inconscients, en ont profité pour faire les emplettes de Noël. Les sociétés des transport ont stoppées leurs camions, certains se sont obstiné et sont en travers des voies.
Dans les pays habitués au froid (tornades, tempêtes, …), tel les USA, les alertes météo sont prises en considération, et les gens restent chez eux. Tout déplacement intempestif est verbalisé pour mise en danger d'autrui.
En France, il faudrait être en été toute l'année. Des inconscients partent en montage en alerte avalanche, en mer par gros temps, …, et s'indignent de ne pas être assisté dans les plus brefs délais.
Il est certes souvent important de se déplacer, mais, quand même les trains sont obligés de ralentir, voir sont immobilisés, mêmes les avions empêchés de décoller, n'est-il pas judicieux d'en mesurer l'absolue nécessité? Pour sa propre sécurité, pour celle des autres, pour laisser la priorité au services de secours et de sécurité!

samedi 19 décembre 2009

Ils sont venus, ils sont tous là

Ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du sud, même ceux de l'est, elle va mourir la planète.
Beaucoup d'espoirs, une longue préparations de 2 ans, un séminaire de deux semaines pour l'élite des gouvernements du monde, des centaines d'ONG pour soutenir toutes ces bonnes volontés, quelques heures de rencontre au sommet de plus de 120 chefs d'état. Résultat …, rendez-vous dans six mois pour tenter de se mettre d'accord.
Désolant, lamentable, pour ne pas dire catastrophique. L'avenir de l'Homme est en jeu, et beaucoup continuent à défendre leur pré carré.
Après la démonstration Européenne que la gouvernance par consensus est une ineptie au delà d'un petit cercle de connivence, L'ONU nous en inflige une preuve magistrale.
Il n'est plus possible de subir ainsi l'ukase d'une puissance, le véto de celle-ci, l'opposition d'un micro-état, fusse-t-il en perdition, pour mettre à mal des décisions qui concernent rien moins que l'Humanité.
Pour une vrai gouvernance mondiale, il nous faudra des prises de décision à la majorité (éventuellement qualifiée). Ce qui implique évidement que la minorité mette son poing dans sa poche et accepte la décision.
Il est à craindre que nous n'en soyons pas à la veille, mais rien ne permet de penser que c'est mission impossible. Surtout si la Nature nous rappel à l'ordre. Encore combien de morts pour convaincre?

Que le doute profite à l'accusé

En droit Français, le doute doit toujours profiter à l'accusé.
Ainsi, des centaines de salariés et d'actionnaires ont été floués par quelques dirigeants bien informés, mais faute de preuve tangible aux yeux de la justice, même l'intime conviction des juges ne permet d'en rendre justice.
Ainsi, deux associations sont détroussées par une bande de dirigeant, l'un d'entre eux pourrait même être accusé de complicité de recèle, montre de prix en main (plutôt au poignet), mais n'étant pas formellement prouvé qu'il pouvait éventuellement avoir eu connaissance de l'origine des fonds dont on a retrouvé trace sur ses comptes, il ne fait l'objet que d'un simple rappel à la loi.
Condoléances aux flouées et superbes jurisprudences pour qui est assez malin pour ne pas se faire prendre la main dans le sac.
Pour qu'il y ait délit d'initié, il faudra maintenant s'accuser soit-même, ou peu s'en faut.
Pour qu'il y ait abus de bien sociaux, il faudra maintenant laisser volontairement des traces bien tangibles.
Certains ont accusé la justice de ne pas être indépendante du pouvoir. Ces deux éléments démontrent assurément le contraire. La justice, certes, mais certains juges? Sont-ils tous tellement indépendants des puissants? Ne ménagent-t-ils pas leur avenir en se réservant des soutiens ici et là?
Les profits encaissés en connaissance de cause avant la chute des valeurs, les sommes qui circulent sans fondements d'un compte à l'autre, les associations à but non lucratif si lucratives pour certains. Tout compte fait, et justice passant, rien de bien grave en somme. Notre sens de l'équité en prend un sacré coup.
Selon que vous serez puissant ou misérable …

vendredi 11 décembre 2009

l'avenir de l'Homme

La conférence de Copenhague est certainement une occasion à ne pas manquer de faire avancer une gouvernance mondiale pour l'avenir de l'Homme sur terre.
Avec bientôt 7 milliards d"humains sur terre et une perspective de 9 dans moins de 40 ans, il est certains que le problème la (sur)population humaine doit être traitée.
De manière autoritaire comme en Chine (l'enfant unique divisera la population par 2 en 1 siècle), sournoise comme en Inde (la préférence masculine aura le même effet par manque de femme, sans compter que ce manque va créer de sérieux troubles dont les femmes vont pâtir), égoïste comme dans beaucoup de pays riches (un enfant c'est chiant et ça coûte), catastrophique comme dans trop de pays pauvres (famine, SIDA, conflits, manque d'hygiène, …). De tous ces manières, la population mondiales devrait fondre sérieusement avant la fin du siècle (certains la voient même en dessous de 5 milliard en 2100). Ce problème serait donc en voie de solution pour peu que chacun persiste sur ses positions (ce qui n'est pas sans poser de vrai problèmes humains).
Le problème du moment est l'utilisation massive du carbone fossile comme source d'énergie.
Ceci conduit à en relâcher beaucoup plus dans l'atmosphère que notre planète sait en séquestrer.
Au delà du pétrole et du charbon dont les réserves connues sont limitées, il nous reste les hydrates de carbone (certains commence à s'y intéresser) et les carbonates de calcium (les lampes à carbure sont presque oubliées mais nous pourrions revenir à ce combustible). Nous sommes donc encore loin d'avoir tout épuisé, ce qui ne rassure pas, d'autant que ces dernières ressources sont très peu performantes et particulièrement polluantes.
Il faut aussi prendre en compte les élevages de ruminants, gros émetteurs de méthane que l'on ne sait canaliser(et qui est 60 fois plus efficace que le CO2 en effet de serre). Malgré les immenses troupeaux sauvages d'Afrique, la population mondiale de ruminants a décuplé en un siècle du fait des hommes.
Ceux qui se souvient de leurs cours de physique connaissent le point triple de l'eau. En augmentant l'apport en énergie dans un système point triple en équilibre, la glace ne fond pas tout de suite, la température varie très peu, mais l'agitation augmente très visiblement. Lorsque la glace est fondue, l'équilibre est rompu et la température augment alors très vite. La TERRE est un immense point triple, prenons grand soin de la glace. Nous constatons déjà une sérieuse augmentation de l'agitation (plus de tout plus fort, plus de pluie, plus de sècheresse, plus de vent, …), même si la météo ne nous semble pas si différente au fils des ans.
Ce qui est certain, est que l'homme a sérieusement modifiée son environnement et qu'il commence à en subir le contre-coup. Le nier commence à relever d'une forme de négationnisme.
Il nous faut donc organiser notre avenir en essayant de se passer du carbone (y compris en cycle court) comme source d'énergie. Ceci implique de chercher a exploiter le soleil au plus près (solaire thermique et photovoltaïque) ou au plus court (éolien, hydrolien, …). Ceci implique aussi de tirer profit des émissions de méthane de nos déchets puisque leur combustion produit un CO2 autrement moins toxique, et quant à les bruler, autant en récupérer l'énergie.
Ce qui est encourageant, c'est que les pays "émergeants" pourront éviter nos erreurs et "sauter les étapes du progrès", pour peu qu'ils soient soutenus. À l'exemple du téléphone, ils sont passé de rien au portable, économisant le passage par le fils avec toutes les économies de matières et d'énergie qui en découlent.
L'autre élément rassurant est de considérer que la croissance économique (le plus de bien-être, car n'en déplaise à certains, répartir les richesses appauvri peu les riches et n'enrichie guère les pauvres) n'implique pas nécessairement plus de consommation d'énergie (l'informations a augmenté sa capacité de traitement d'un facteur 10^9 en 30 ans et divisé sa consommation par 10^6).
L'amélioration des transports collectifs, voir la réduction des transports par le télétravail et par les circuits courts d'approvisionnement (pourquoi se faire livrer des produits alimentaires de l'autre bout du monde alors que l'on sait les produire sur place, même les industriels commencent à localiser leur production), des bâtiments plus économes, … aucune piste de peu être négligée.

jeudi 10 décembre 2009

Quelle Histoire!

La culture est ce qui reste lorsque l’on a tout oublié (Édouard Herriot).
La polémique systématique soulevée par certains enseignants dès que l'on touche à LEUR CULTURE est impressionnante et révèle surtout l'étroitesse de leur monoculture.
Un sondage effectué presque chaque année auprès des élèves de terminale montre qu'ils savent parfaitement gérer l'accumulation des matières imposées : Ils font le tri en fonction des coefficients et de l'orientation espérée. Résultat, nombre de matières sont zappées au plus grand bénéfice globale, et si certains ajoutent des options, elle sont volontaires et parfaitement ciblées sur l'objectif.
C'est en partie sur ce constat (mais aussi pour réduire la rigidité des filières) que sont projetés les modifications de programmes : plus de matières générales avant la terminale et un effort particulier en terminale sur les choix d'orientation.
Rien n'est oublié, seulement hiérarchisé, et les décomptes horaires pusillanimes n'auraient de sens que si les élèves ne triaient pas par nécessité.
J'attends avec impatience le jour ou les enseignants auront autant d'heures de cours que leurs élèves. Avec tout ce qu'ils leur imposent en dehors des cours, les élèves sont au moins aussi chargés au domicile que les enseignants (dont chacuns, se jugeant indispensable, à cœur de charger la mule à souhait). Peut-être alors mesureront-ils ce qu'ils imposent aux élèves.
J'ai fait ma terminale et les 2 années suivantes avec 40 heures de cours par semaines. Je mets les enseignants au défit de suivre. J'ai évidement fait des choix draconiens, ne serait-ce que pour survivre.
Mais sortie des écoles, la culture a enfin pu m'approcher avec grand plaisir, par la lecture en particulier, aujourd'hui aussi avec l'audiovisuel. Avec d'autant plus de plaisir que rien ni personne ne me l'impose, juste le plaisir de découvrir.
Le jour ou les enseignants auront compris qu'il est plus important d'apprendre à apprendre que de bourrer les cerveaux à l'envie, l'enseignement aura enfin atteint l'âge de raison.
Le jour ou les enseignats auront compris que l'objectif de l'enseignement n'est pas de former des puits de sciences mais des citoyens utiles aux autres citoyens, l'école sera enfin l'école de la République.

mercredi 9 décembre 2009

L'identité nationale

Certains partis politiques ont vraiment mal à leur passé, et toujours un peu mal à leur présent. Glorieux pour avoir accueillis de grandes figures, ils souffrent encore d'avoir compté et de compter encore des leurs de tristes figures. Comment, lorsqu'avant guerre leur parti, au pouvoir, à combattu « l'ennemi de l'intérieur », lorsque certains trouvent les sportifs de couleur trop sombre à leur goût, lorsque beaucoup supportent que des femmes soient condamnées à se voiler « au nom de la liberté », lorsque certains maires instaurent des jours réservés aux femmes dans leurs piscines, ce parti pourrait-il concevoir que l'on puisse parler d'une identité nationale?
L'identité nationale, c'est l'union et le respect de tous par tous. Pas de ségrégation, mais la reconnaissance de l'identité de l'autre, du respect de ses croyances, mais aussi de l'exigence de liberté. L'identité nationale s'inscrit toute entière dans notre devise nationale : Liberté (d'agir, de penser, d'être, mais toujours dans la limite du respect de l'autre), égalité (ce qui n'est pas égalitarisme mais équité et justice, respect de tous, hommes et femme), et fraternité (soit le refus de l'exclusion et de la discrimination).
En ces temps ou nos Présidents ont reconnus certains aspect peu glorieux de notre passé, il serait bien que certains partis fassent de même pour ce qui les concerne. Il leur sera alors possible de passer de plain-pied dans le monde moderne, celui qui autorise à parler de tout car tout peu être évoqué lorsque l'on a l'esprit libre et débarrassé des scories du passé (ce qui n'a rien à voir avec l'oubli).

La grande peur

Une grande catastrophe s'abat sur les futurs enseignants : Ils vont devoir sortir de l'école et affronter le monde réel, enfin presque. Fini l'école repliée sur elle même qui formait les futurs enseignants. Leur formation les mettra directement au contacts d'individus incroyables qui n'ont pas l'intention d'enseigner, pire, la volonté de travailler probablement dans l'industrie ou les services.
Pourtant, tout s'est fait en douceur, jadis École Normal (avec tout ce que cela sous-tend de mépris pour ceux qui ne passent pas par là, de n'être pas Normalien, pour ne pas oser dire normal), actuellement Institue Universitaire de Formation des Maîtres (mais il n'y a plus de maîtres, élevés au titre de Professeurs des écoles), demain, ce seront de simples étudiants. Ils devaient donc bien s'y attendre, le parcours semble balisé.
C'est donc la fin de cette école d'exception qui isolait du monde, tels des séminaristes, les futurs hussards de la république. Espérons la fin de ce splendide isolement qui offrira enfin une vision du monde réelle à cette élite entre son apprentissage et la transmission de son savoir.
Il reste à espérer que l'ultime année de formation soit assurée par alternance et soit centrée sur la pédagogie. Ce serait alors une vrai novation, au grand bénéfice des générations futures d'élèves.
La grande peur des futurs enseignant est infondée, si ce n'est au travers de leurs enseignants qui vont eux aussi devoir affronter le monde réel. Pour eux, probablement un vrai défi.

vendredi 4 décembre 2009

Tous coupables, suite

La Sacem et l'Adami (!) souhaitent faire payer les fournisseurs d'accès à internet car à leur sens, TOUS les internautes sont des voleurs de musique.
Autrement dit, la loi Hadopi ne satisfait pas ces chasseurs de primes incapables d'évoluer dans un monde qui bouge.
Ils se sont battus pour taxer aveuglément les internautes, mais nos élus ont sagement et démocratiquement décidé qu'il n'en sera rien. Ils reviennent donc à la charge au travers de leurs réseaux de ponction.
Je dénie le droit à ces ayatollah de me déclarer coupable de téléchargement illicite et je les mets au défit de le prouver.
En conséquence, je dénonce cette tentative de racket qui, après avoir réussi à taxer tout ce qui pourrait éventuellement contenir de la musique (y compris, il y a 30 ans, en se ridiculisant avec une taxe sur les microcassettes qui n'ont jamais servies qu'à certains ordinateurs et surtout aux répondeurs téléphonique), voudrait maintenant pouvoir pomper aussi tout ce qui pourrait éventuellement en véhiculer de manière illicite (et en taxant ainsi arbitrairement, ils surtaxeraient de qui est acquit légalement par ce moyen), sans jamais être capable de prouver que là est la cause de leurs déboires.
Par dessus le marché, tous les supports d'enregistrement que j'ai légalement acheté, taxe comprise, n'ont jamais servis qu'a enregistrer mes propre œuvres qui n'ont vraiment rien de musicales. J'ai donc contribué, à mon corps défendant et sans contrepartie à les enrichir. En France, l'enrichissement sans cause est un délit qu'il serait temps de réprimer réellement.
La musique est immatériel par essence et le redevient par la grâce des nouvelles technologies. Il reste à rémunérer les vrais acteurs de ce plaisir. De tout temps ce fut avec le spectacle vivant, il serait bien d'y penser.
Les fabricants de bougies ont-ils fait procès aux inventeurs de lampes électrique? Les conducteurs de fiacres ont-il brulé les automobiles? Les moines ont-ils combattus Gutenberg?
Il serait temps que les diffuseurs de musiques reconnaissent qu'il est indécent de vendre 15 € ce qui leur en coûte 2, rémunération des artistes inclus. Quand Apple vend 1 € une musique par iTunes, tous y gagnent et le reconnaissent. En ses temps ou certains se plaisent à dénoncer les gros revenus, il serait bien qu'ils se penchent sur ceux des diffuseurs de musique.