jeudi 31 janvier 2008

100 000 tonnes

Certains n'entendent rien.

Les médias nous rebattent les oreilles (à juste titre) sur les méfaits du gaspillage et des consommations d'énergie inconsidérées. Le gouvernement à travaillé durant plus de 3 mois sur l'immense projet de Grenelle de l'environnement avec une médiatisation exceptionnelle.

Dans le même temps, nous sommes noyés sous un flot de papier que nous ne demandons pas. Je passe sur les distributions de publicité sans adresse dont le volume frise l'indécence. C'est des annuaires téléphoniques papier dont il est question ici. Distribués aussi sans adresse, ils sont de plus diffusés sans discernement. Pour une même personne à une même adresse, il est possible de recevoir autant d'annuaires que de numéro de téléphone identifié. Or, il se trouve qu'il est maintenant possible de faire connaître dans l'annuaire ses différents numéros de fixe, fax, portable , V/IP, … Pour ma part, c'est 3 numéros qui sont ainsi publiés, et 5 pour l'association que je préside. J'ai ainsi reçu près de 4 kilos de papier chez moi et près de 7 à l'association, et l'Ain n'est pas le département des plus gros annuaires. Combien de kilos à Paris ou Lyon ?

Pour la France entière, j'estime à près de 100 000 tonnes le gaspillage de papier, fut-ce-t-il recyclé et recyclable. Annuaires de plus bien inutile quant l'internet est si pratique. Il y a vingt-cinq ans, nous avons reçu des minitels en vue de supprimer ce gaspillage et de faciliter les mise à jours. Nous voici donc revenus 1/4 de siècle en arrière, multiplié par le nombre de numéros téléphone dont chacun dispose maintenant.

Est-il possible de limiter la diffusion par défaut à un par adresse? Est-il même possible de choisir de ne pas recevoir d'annuaire? Une case à cocher avec le règlement des factures ou sur Internet, un petit geste pour une grande cause et 100 000 tonnes de papier économisé et 3000 camions en moins sur nos routes. Merci.

mardi 29 janvier 2008

Droit au logement opposable

Pour mettre en œuvre le droit au logement, tant réclamé par la gauche depuis qu'elle a perdu le droit de décider, décidé par la droite malgré l'état actuel du parc immobilier, il faut des logements.
Le graphique ci-joint montre l'évolution des constructions depuis 25 ans.



cette représentation montre l'abandon de la construction dès 1981 jusqu'à la crise de 93. Il ne se construisait plus alors annuellement que la moitié des logements construits annuellement lors des années 70, et lorsque l'on sait le temps de préparation des chantier, il est facile de comprendre qu'il faille attendre 2004 pour voir une vrai relance des constructions.
Faillite de gouvernements qui ont caché l'absence d'investissement dans l'inertie du système et reporté sur les gouvernements suivant la nécessité d'assumer les carences et de tenter d'y remédier. Sans ce laisser faire, il aurait pût être construit durant ces 2 décennies les 2 millions de logements qui manquent actuellement en France.
2 millions de logements de plus, c'est à la fois un prix de l'immobilier beaucoup moins spéculatif et une offre de logements à louer plus étoffée, donc des loyers plus abordables.
Mais il est vrai que l'analyse comptable qui a conduit au désastre des 35 heures a opéré aussi sur les logements. Au prétexte qu'il semblait que le compte y était au début des années 80 et que l'on avait décidé que la population se stabiliserait, il n'était plus nécessaire de construire.
C'était trop facilement oublier l'évolution sociétale en cours. Mais ce n'est pas le fort des énarques de prévoir ce qui n'est pas quantitatif. Et pourtant beaucoup de signaux clignotaient en orange, sinon en rouge vif : nombre de divorces, familles monoparentales, vieillissement de la population, regain de natalité, immigration incontrôlée, ….
Economies donc sur les aides et l'incitation à la construction individuelle comme collective.
Mais économie aussi sur l'aide au logement avec un APL qui ne suis pas le cours de la construction, pas même celui de l'inflation, avec pour conséquence d'exclure les plus démunis du droit au logement.
Économies invisibles car insidieuses et diluées. L'industrie locale du bâtiment le prend de plein face (le bureau d'étude qui m'employait alors a réduit de moitié ses effectif dans un plan de licenciement économique), mais sans bruit car de petite taille et politiquement peu impliquée. Les majors du bâtiment se rattrapent à l'extérieur et masquent le désastre.
Nous voici donc aujourd'hui dans la nécessiter de construire à marche forcée pour rattraper le retard. Fasse que ceci ne conduise pas aux mêmes erreurs que dans les années 60 & 70 avec des bâtiments que nous décidons maintenant de détruire.
20 ans d'abandon d'une politique de construction sociale et retour aux années 50, au point de réhabiliter le discoure de l'Abbé Pierre.
Navrant

mardi 22 janvier 2008

Adoption par des couples homosexuels : Le bon sens loin de chez nous

La cour de justice européenne a tapé sur les doigts de la justice française pour avoir bloqué l'adoption d'enfant à un couple déclaré d'homosexuels.
Il ne faut pas confondre état de fait et mise en situation.
Certes, il existe des enfants élevés par des personnes seules, il existe même des femmes qui choissent le géniteur sans l'intéresser à l'avenir de l'enfant.
Certes il existe des divorcés avec charge d'enfants qui se mettent en ménage homosexuel.
Ces situations échappent à la société car les personnes restent libres de leur choix de vie privée, dès lors qu'elles ne mettent pas les enfants en danger, délibérément ou non.
Mais pour autant, faut-il provoquer ces mises en situation qui posent tous les problèmes de représentation de la société. En ces temps ou le principe de précaution pollue tout et ou l'image prime sur le bon sens, la société peut-elle mettre délibérément des enfants en danger? Danger de ne pouvoir expliquer leur situation familiale; Danger de ne pas bien comprendre le sens de la société!
Ne pas oublier que l'avenir de la société passe par les générations futures. Et les générations futures sont par principe biologique le fait de couples héterosexuels.

samedi 19 janvier 2008

Les bijoux de la République

Je suis surpris d'entendre que madame Mitterand met en vente des bijoux de la République.
Pour des raisons qui lui sont personnelles, madame Mitterand a décidé de vendre la garde robe de l'ancien Président. En ceci rien de scandaleux ni de surprenant (même si la liste permet de mesurer la distance entre le discours du Maître socialiste et ses goûts personnels), chacun étant libre de disposer de ses biens.
Mais là ou je trouve que la situation devient inacceptable, est qu'au catalogue de vente apparaissent des cadeaux de Chefs d'État faits au Chef d'État. Comme il est de coutume de tout temps, de tels trésors doivent rester dans les collections de la république. Il me semble d'ailleurs que Monsieur Mitterand lui même avait fait aménager à Jarnac un musée à cet effet. Donc retrouver de tels trésors sur un catalogue de vente privée me semble pour le moins surprenant.
Et pourtant la presse friande de scandales ne se manifeste pas. Il est vrai que la presse est curieusement toujours restée respectueuse de la vie privée de cet homme publique là, ne parlant jamais, ni de sont passé sous l'État Français ni de sa bigamie pourtant affichée. Que ne le fait-elle pas de notre actuel Président! Qui donc a dit que la Presse était aux bottes du pouvoir?

dimanche 13 janvier 2008

argument scientifique

Finalement, le politique l'emporte sur le scientifique. Je ne sais s'il faut s'en réjouir ou en pleurer. Pour ma part, n'étant pas politiquement impliqué, j'aurais donné ma préférence au scientifique. Or toutes les informations scientifiques concordent : aucun nouvel élément ne vient modifier les critères d'appréciation des risques environnementaux du maïs M810. Bonne nouvelle: J.B. pourra de nouveau engraisser lui-même son bétail.

mardi 8 janvier 2008

Principe de précaution

Je suis toujours surpris de la versalité de discours de certains intellectuels (nécessairement de gauche puisque bien pensant). Depuis des années, nous sommes assailli par le principe de précaution.
Impossible de réaliser quoi que ce soit sans que cette litote ressorte. OGM, vaccin, téléphone mobile, WIFI, transports, aménagement du territoire, immigration choisie : STOP au nom du principe de précaution, il faut contrôler, encadrer, limiter, interdire.
Et puis, subitement, lorsqu'il est proposé de protéger les populations des exactions prévisibles d'un malade ou d'un malfaiteur récidiviste : STOP au nom de la liberté individuelle (il a payé puisque purgé sa peine, et qu'importe s'il est malade puisqu'il a été jugé). En somme, le principe de précaution ne s'appliquerait pas pour se protéger des individus.
Mais alors pourquoi tant de véhémence lors de l'accueil d'un chef d'état au passé douteux? Mais alors que sont toutes ces lois qui nous obligent à ceci (port de la ceinture de sécurité, …)ou nous interdisent de cela (fumer, …) pour nous protéger de nos propres errances?
À mon sens, si le principe de précaution doit s'appliquer, c'est bien lorsque l'homme est en cause, surtout s'il est avéré qu'il peut être dangereux, car alors quoi de plus imprévisible! Et tant mieux si, au fil du temps, cette précaution aura été inutile.
Évidemment, ce contrôle ne peut être que postérieur à un délit avéré et donc juger (je maintiens à ce titre la nécessité de juger les actes des malades, au moins par respect des victimes). Impossible, évidemment de surveiller tout un chacun au nom de ce principe. Là, je rejoint les tenants de la liberté individuelle. Mais lorsqu'il n'est plus possible de faire simplement confiance au sens social ou au libre-arbitre, le principe de précaution me semble le bon sens.

dimanche 6 janvier 2008

Argument scientifique

Faute de compétences, voir même de simples connaissances, scientifiques en la matière, je n'ai pas d'avis tranché sur les OGM en règle générale.
Ce sigle définit une large famille de réalisations hautement techniques et il me semble plutôt malhonnête de tout diaboliser en bloc.
À cette aune, il faut interdire la chimie pour cause de Bhopal, et même l'homme pour cause de génocide. Au nom du "principe de précaution", je suggère même de bannir la vie puisqu'elle implique inexorablement la mort.
Mais pour ma part, et d'ici là, que de moments de bonheur!
Cela fait plus de 10 ans que des cultures OGM (pour diverses fonctions, herbicides, insecticides, bio génératrices, adaptatives, …) sont cultivées, exploitées et consommées de par le monde par les animaux et les hommes. Il ne me semble pas voir apparaître de manière formelle une quelconque pandémie de problèmes sanitaires liée à cet usage. Ceci ne veux évidement pas dire qu'il n'y a aucun risque, mais il me semble que le positif l'emporte aujourd'hui sur le négatif.
À tout vouloir diaboliser, il est même demandé d'interdire les cultures OGM de produits non alimentaires tels que le coton ou les bases d'agro carburants.
Nous ne sommes plus dans l'argumentaire scientifique, ni même dans le principe de précaution sanitaire.
Le dernier argument choc vient de sortir : tu ne m'aime plus, je fais la grève de la fin.
À bout d'argument scientifique, certains menacent donc de s'immoler sur l'hôtel de leurs croyances. Il est probable qu'ils se satisfassent des décisions à venir dans le cadre des discutions en court et s'enorgueillissent de les avoir fait adopter.
Lorsque l'ultime argument est sentimental, la raison est perdue.

En creusant un peu la question, il semble de plus que parler des OGM en règle générale est un peu comme parler du sexe des anges.
Quel lien entre une bactérie OGM chargé de produire des médicaments et un maïs bt (insecticide spécifique)?
Et que dire lorsque demain (aujourd'hui déjà) la médecine nous inoculera un virus chargé de modifier notre patrimoine génétique en vue de réparation (lutter contre la mucoviscidose par exemple) ou de correction (restaurer certaines fonctions liées à des gènes défaillants, corriger les conséquences de cancers)?
Devrons-nous être considérés comme des OGM?
Et alors quel sort nous réserver? car c'est bien de sort qu'il est question tant ce sujet semble relever de la sorcellerie par ses détracteurs!

http://nonaumoratoire.free.fr/

samedi 5 janvier 2008

2007 suite

Et en conclusion provisoire, mes contributions aux forums de l'environnement et de l'insertion.

grenelle de l'environnement

J'ai été un des 11 665 contributeurs du forum Internet du Grenelle de l'environnement.
et là, je me suis lâché!
Évidement, j'ai repris ce que j'écrivais par ailleurs.

Il est difficile de réduire sensiblement les consommations et pollutions sans actions volontaires.
Il est cependant des petits gestes qui peuvent avoir de grandes incidences.
Toutes les réflexions conduite en la matière sont à considérer.
Voici quelques pistes.
Penser global, agir local.

1
TRANSPORTS ROUTIERS & AUTOMOBILES
PNEUMATIQUES GONFLÉES À L'AZOTE.
Un réseau de service automobile propose de gonfler les pneumatiques à l'azote.
Sous azote les pneumatiques conservent leur pression presque indéfiniment.

L'explication est double :
- D'une par l'oxygène s'échauffe plus que l'azote et entraîne des variations de pression favorisant les pertes,
- D'autre part, l'oxygène passe au travers les parois des pneumatiques, ce qui conduit à des chutes de pression systématiques.
La seule parade serait une "barrière anti-oxygène" comme mis en œuvre sur les canalisations de chauffage en matériaux de synthèse, mais cette solution est coûteuse et emploi des produits polluants. De plus elle ne règle pas le problème de l'échauffement.
Cette propriété de l'oxygène, et du gaz carbonique de diffuser au travers de certains matériaux nous permet de vivre.

Cette mesure présent plusieurs avantages :
- Des pneumatiques bien gonflés optimisent les efforts de roulement et limite donc la consommation d'énergie.
- Des pneumatiques bien gonflés s'usent moins et sont donc source d'économies à plus large échelle en réduisant la production et les déchets.
- Des pneumatiques bien gonflés améliore la sécurité routière.

2
TRANSPORTS ROUTIERS & AUTOMOBILES
RÉDUCTION DES CONSOMMATIONS & POLLUTIONS LIÉES À LA CLIMATISATION.
Il faut revoir les principes de climatisation des véhicules.
Actuellement les système de climatisation installés dans les voitures sont des gouffre de consommation d'énergie.
- Il est courement estimé que l'usage de la climatisation consomme de l'ordre de 1 litre au 100km, ce qui représente une surconsommation de plus de 20% de consommation pour les véhicules actuellement commercialisés.
- les système contiennent des gaz sous pression dons les effet sur l'ozone stratosphérique est catastrophique, hors ces cricuit sont tellement peu étanche qu'il faut les contrôler et les recharger annuellement.
Se sont aussi de redoutables gaz à effet de serre. Les nouveaux gaz (HFC) semblent actuellement moins agressifs pour l'environnement (mais la présence de fluor conduit à de fortes réserves), cependant la pression nécessaire à leur fonctionnement font que l'étanchéité des installations est toujours très relative.

Il semble indispensable d'influer fortement sur les directives européennes, voir prendre des directives françaises pour obtenir l'abandon de ce procédé au profit de ceux plus économes en énergie et plus respectueux de l'environnement :

- système a effet pelletier (thermocouple inversé) connu depuis plus d'un siècle et maintenant largement développé grâce aux technologies des semi-conducteurs. ce procédé ne contient aucun gaz (ni aucune pièce mobile) et est actuellement d'un rendement 2 fois supérieur aux procédés actuellement utilisés.
Il utilise toutefois de l'électricité, ce qui sollicite encore le moteur.
Il a cependant l'avantage d'être immédiatement efficace, même moteur à l'arrêt.

- sytème à adsorption (tout aussi ancien) qui fonctionne en récupération de la chaleur perdue par le moteur, et donc n'appelle aucune puissance supplémentaire au moteur.
Il peu de plus utiliser des produits (sel et eau) bio-compatibles et biodégradable. Les circuits sont généralement en pression négative, ce qui limite les risques de fuite.
Son principal inconvénient est de n'être efficace que moteur chaud, et doit donc être complété d'une chauffe annexe (électrique ou combustible) si son démarrage doit être très rapide (véhicule spéciaux, pays chaud).
Ce type d'équipement est actuellement développé pour les pays chaud pour assurer la conservation de produits à partir de capteur thermosolaires.
Il équipe aussi des installations mobiles avec une chauffe par combustible.
Il pourrait être mis en œuvre pour les véhicules de transport frigorifique dont le système est actuellement alimenté par groupe électrogène, ce qui semble le comble de l'absurdité.

- Dans tous les cas, comme pour les installations fixes, il semble indispensable d'imposer une régulation automatique de température, ce qui est actuellement réservé aux véhicules de haut de gamme. L'absence de régulation conduit à une utilisation anarchique encore plus consommatrice d'énergie et de plus néfaste à la santé des utilisateurs.

3
COMMUNICATIONS, INFORMATION & PUBLICITÉ
LIMITER LA DIFFUSION DES ANNUAIRES PAPIER.
Nous avons toujours le minitel (qui assure toujours très bien sa fonction d'annuaire électronique), et Internet.
De ce fait nous disposons globalement de moyens simples et efficaces pour retrouver une adresse ou un numéro de téléphone, avec de plus une mise à jour permanente et une taille de caractère au choix.

Ce généreux principe d'économie semble totalement oublié avec des conséquences amplifiées par la mise en place de l'annuaire universel.
- Il n'est plus tenu compte de la possession du Minitel (FranceTélécom gère-t-elle seulement la liste des détenteurs de ces équipements dont elle est encore propriétaire et qu'il faudra bien recycler?)
- Nous recevons maintenant autant d'annuaires que de numéro de téléphone déclarés (car disposer d'une ligne téléphonique sans le faire savoir et se priver de possibilité d'être joint) .
Pour notre part, 1 ligne FrancTélécom + 1 ligne Voix sur IP + 1 ligne fax sur IP, + 2 lignes de téléphone mobile = 5 annuaires à la même adresse et au même nom.
Le personnel chargé de la distribution a des instructions précises à ce sujet et doit donc bourrer les boites à lettres.
À raison de 0,5 à 2kg par annuaire, ceci représente de 30 000 à 100 000 tonnes de papier gaspillé annuellement avec les consommations d'énergie nécessaire à la production et la distribution.

Il semble indispensable de pouvoir choisir de recevoir ou pas des annuaires papier, au même titre qu'il est possible de choisir de faire connaître ses adresses.
Il semble indispensable, à l'heure de l'ADSL de raisonner comme au temps de l'installation du Minitel : Si ADSL plus d'annuaire.

4
GESTION DE LA QUALITÉ DES EAUX
LIMITER LA POLLUTION DES EAUX REJETÉES
Il semble nécessaire de remettre à plat un certain nombre de dispositions économiques et commerciales concernant l'usage de l'eau.

A
En premier lieu, les installations actuelles de distribution d'eau desservent dans distinction d'usage de l'eau supposée potable, c'est à dire de qualité minérale et biologie permettant de la boire.
Or, moins de 1‰ de l'eau distribué est consommé dans ce but, aussi bien pour les humains que pour les animaux domestiques et d'élevage. c'est aussi moins de 1% de l'eau livrée dans les logements.
- Il semble envisageable de réviser cette politique coûteuse et de réduire les niveaux de traitement des eaux de villes, quitte à développer les procédés de traitement et filtration à domicile pour assurer la "potabilité" de la part réellement consommée en usage culinaire et en boisson.
Ceci est d'ailleurs déjà en place puisque des produits sont proposés dans ce sens dans la grande distribution.
Les distributeurs d'eau pourraient être chargés de cette mise en œuvre puisqu'elle serait complémentaire de leur mission allégée par ailleurs.
Bien entendu ceci n'exonère pas les pollueurs de leur responsabilité.

B
Une large partie du territoire français est desservie avec de l'eau assez minéralisée, et en particulier chargée en composés calcaires.
De nombreux dispositifs et produits sont proposés aux consommateurs pour en neutraliser les effets sur leurs équipements domestiques.
La démarche souvent abusive des distributeurs et commerciaux conduit à une consommation excessive et parfois inutile de produits.
Les produits mis en œuvre sont tous source de pollutions des eaux de surface et de complications pour les stations de traitement des eaux usées (chlorures, phosphates, produits azotés, …).

plusieurs mesures complémentaires peuvent êtres prises pour réduire ces effets:
- Obliger les distributeurs d'eau à indiquer sur les factures les valeurs réelle de dureté de l'eau distribuée et les recommandations correspondantes pour limiter l'usage des produits anti-calcaire.
- Généraliser, par l'intermédiaire des distributeurs d'eau, le traitement magnétique en entrée de logement ou en alimentation d'équipements sensibles pour supprimer les effets néfaste du calcaire partout ou ce procédé est suffisant, c'est à dire sur plus de la moitié du territoire.
Il est en effet démontré l'efficacité de ce procédé qui, s'il ne supprime pas les composés calcaires, les empêchent de provoquer des dépôts solides dans les installations..
- Interdire les produits "tout en un", "triple action", …, qui assurent aveuglément des traitements généralement inutiles et donc inutilement polluants.
- Procéder à une analyse serieuse permettant d'évaluer ce qui est globalement le plus écologique :
-- du lavage basse température avec produits très actif.
-- du lavage à haute température avec produits peu actif.
Il semble en effet contradictoire que ce soit les distributeurs de lessive qui recommandent le lavage à basse température au prétexte d'économies d'énergie, mais en proposant des produit nécessairement agressifs, et que dans le même temps, les industrielles du lavage soient incités à réduire leur consommation de produits en lavant à haute température, donc en transférant une parti de la pollution de l'eau à l'énergie. Il doit bien y avoir une vérité commune!

5
INTERNATIONAL
Faire évoluer le droit des zones maritimes internationale pour les placer sous contrôle de l'ONU
Cette mesure devrait permettre :
- de disposer d'une autorité avec droit de poursuite sur toute présence et action humaine sur cette zone (piraterie, pollution, pêche, ressources minéralogiques & énergétiques, …).
- de disposer de ressources internationales à usage internationale (développement des pays sans accès maritime, gestion mondiale des énergies et de l'environnement, …).
- ressources extranationales permettant un véritable développement d'une autorité supranationale.

6
INTERNATIONAL
Dommage d'avoir vendu une centrale électronucléaire à la Libye alors que dans ce pays quasi tropicale le solaire ferait très bien l'affaire.
C'est évidement mieux qu'avec du pétrole, mais ceci reste une énergie fossile et de plus sensible.

7
RECHERCHE
Favoriser la recherche sur les énergies renouvelables.
Mettre en place un mécanisme (financier, fiscal!) pour que les services de recherche des structures publiques comme privée travaillant sur l'énergie (constructeurs de moyens de transports, constructeurs de matériel d'éclairage, constructeurs de matériel utilisant de l'énergie, société de gestion, de transports et de transformation des énergies) consacrent au moins la moitié de leur budget de recherche aux énergies renouvelable ou à la réduction sensibles (facteur 10) des consommations

8
NAVIGATION MOTORISÉE
La navigation motorisée en mer comme sur les voies d'eau naturelles ou aménagées est principalement assuré par les engin propulsés par hélices.
L'hélices est actuellement un des meilleur compromis pour assurer la propulsion.
Ce n'est pas le seul, et surtout il présent quelques inconvénients :
- rendement perfectible.
-niveau sonore et hydro-acoustique élevé.
- véritable arme de destruction de la faune et de la flore en zone de haut fond et pour les baigneurs soumis au voisinage des engins.
- il est déjà abandonné sur certains engins pour les risques qu'il fait courir aux utilisateurs et à leur voisinage (scooter d'eau).
En conséquence, il serait judicieux de généraliser les solutions alternatives, toutes plus performantes du point de vue énergétique, et toutes plus respectueuses de l'environnement:
-les jets ou turbines,
-les hélices carénées.
Il semble au moins nécessaire de les rendre obligatoires en dessous d'une certaine puissance pour couvrir 80 à 90% des engins.

9
NÉGAWATT
RÉDUIRE LES CONSOMMATION INUTILES
Aujourd'hui, presque tous les appareils électrodomestiques (produit "blanc" cuisinière, MAL, … comme produits "brun" téléviseurs, chaîne audio, …), sont dépourvus de système de coupure effective d'alimentation (ou d'un interrupteur disposé en un endroit visible et pratiquement accessible) et ont un mode veille peu économe en énergie (affichage lumineux, détecteur actif, …) ( souvent beaucoup plus de 50kWh par an).
Nous disposons pourtant actuellement de technologies (tel les radiofréquences) permettant d'assurer à la fois le confort de l'utilisateur avec une réactivité à distance et une consommation d'énergie négligeable en veille.
Il semble nécessaire d'obliger les constructeurs d'équipements électrodomestiques en tout genre de distribuer du matériel disposant d'un interrupteur d'alimentation identifiable et facilement accessible et en cas de mode veille d'un système sans consommation sensible d'énergie (moins de 1kWh par an).

10
TRANSPORTS
RÉSEAU DE CANAUX POUR RÉDUIRE LES COÛTS ÉNERGÉTIQUES D'ACHEMINEMENT
Le transport de marchandise s'accroît plus rapidement encore que l'activité économique.
Pour une part, la vitesse de l'acheminement est une donnée importante, ce qui justifie l'usage de moyens terrestre (camion & train), voir aérien.
Pour de nombreux produits, cette vitesse est accessoire. Par contre c'est la ponctualité du service qui est attendu.
À l'échelle de l'Europe, il manque actuellement une liaison Nord-Sud à grand gabarit.
Il semble venu le temps de relancer la liaison Rhin-Rhône avec plusieurs objectifs :
- Favoriser le transfert sur l'eau des transports qui le supportent (vrac, pondéreux, gros volumes)
- Délester la liaison maritime et donc le goulet de la Manche.
- Diviser par 10 les coûts énergétique sur ces parcours

11
TRANSPORTS
UTILISER LES VOIES À GRAND GABARIT POUR LE TRANSPORTS VOLUMINEUX
La France dispose d'un réseau autoroutier relativement dense.
Le gabarit des autoroute est supérieur en hauteur comme en largeur à celui du réseau routier nationale et départemental.
Presque chaque ouvrage d'art limitant la hauteur est pourvu de voie de contournement.
Tous les ouvrages d'art supportent des charges très largement supérieurs à ce qui est prévu sur les voies ordinaires.
Pourtant nous somme un des rare pays d'Europe à interdire d'autoroute les transports volumineux.
La conséquence en est qu'un même transport met une nuit pour traverser l'Allemagne et une semaine pour traverser la France, avec tout ce que cela comporte d'interventions de fonctionnaires de sécurité routière, de dégradations des voies, de perturbations de la circulation, et de consommation d'énergie.
- Il est urgent de transférer sur autoroute les convois hors gabarit routier.
- il est aussi nécessaire de développer les réseaux de canaux navigables pour y transférer au maximum ce type de convoi.

12
NUCLÉAIRE
Y RESTER OU EN SORTIR?
L'utilisation de l'énergie nucléaire est pleine de défaut :
- Coûteuse à mettre en œuvre;
- Dangereuse à utiliser;
- Vecteur de l'usage militaire;
- Coûteuse et dangereuse à démanteler;
- Énergie non renouvelable dans son contexte actuel;
Elle présente aussi de nombreux avantages :
- Absence d'émission de gaz à effet de serre;
- Répartition des minerai;
- Stabilité de fonctionnement;
- rendement encore très perfectible (facteur 1000 théoriquement possible);
De plus le contexte mondial n'est pas à négliger :
- Croissance encore importante de la population mondiale pour quelques décennies;
- Croissance encore plus rapide de la demande d'énergie;
- Nécessité de maîtriser les émissions de polluants en tous genre;
Aussi, dans le contexte actuel, je pense que nous ne pourrons nous passer de cette source d'énergie pour le siècle à venir, même si nous devons considérer sa mise en œuvre comme critique.

13
OGM
Y ALLER OU NON?
Les OGM couvrent une très grande diversité de produits et d'objectifs, d'avantages et d'inconvéniants :
Produit :
- Animaux;
- Végétaux;
- Micro-organisme;
Objectifs:
- Améliorer la productivité;
- Intégrer les traitements phytosanitaires (la présence de ces produits dans la plante ne permet pas de parler de suppression, tout au plus de substitution);
- Produire des molécules nouvelles ou plus efficacement (Le principe de chiralité est impossible à respecter par voie chimique) en vue de traitements médicaux;
- Créer des organismes susceptible de fournir ou produire des organes ou des produit de soins;
avantage :
- Espace très ouvert en matière de créativité;
- Champ d'investigation illimité;
- Temps de retour relativement rapide;
Inconvéniants :
- Risque environnemental difficile à évaluer (bien qu'en Europe les végétaux en cause n'aient pas de famille locale);
- Dépendance des agriculteurs aux semenciers, bien que nous soyons dans la même situation qu'avec les semences hybrides (les OGM le sont) pour lesquelles il ne semble pas y avoir une telle irritabilité socio-politique.
Le contexte mondial n'est pas à négliger non plus :
Il est probable que nous ayons un siècle à faire vivre une population mondiale de plus de 6 milliards d'humains avant un retournement.
Nous devrons choisir nos production pour les répartir entre les produits alimentaires, la production de matériaux et la production d'énergie.
Nous ne devons donc rien nous interdire, mais très certainement le faire avec précaution, ce qui ne signifie pas d'élever le principe de précaution au rang de droit de veto.

14
TRANSPORTS ROUTIERS & AUTOMOBILES
RÉDUIRE ENCORE LA VITESSE
L'idée est intéressante, mais doit être analysée en fonction de la situation.
En France, en particulier, les véhicules ont été relativement optimisés pour répondre aux critères d'évaluation des consommations basés sur les contraintes du réseau actuel.
En conséquence, la réduction de vitesse pourrait se traduire par une augmentation de consommation, au mieux par une absence de diminution du fait du désaccord entre les réglages des véhicules (rapports de boite de vitesse en particulier) et les vitesses imposées.
Le coût financier et énergétique du changement de la signalisation a-t-il été évalué? Pour un si faible changement, n'est-ce pas disproportionné?
Forte réserve donc sur cette idée.

15
DÉPLACEMENTS DES PERSONNES
QUEL TRANSPORT COLLECTIF?
La diversification des moyens de transports est certainement une solution d'avenir.
Il est évident que pour les liaisons intercités, le train est la solution la plus rationnelle du point de vue de l'écologie, surtout en France ou l'électricité s'est largement affranchie des combustibles fossiles.
Encore faut-il que la SNCF joue le jeu.
Il semble donc indispensable de lui imposer des règles claires en la matière :
À court terme, voir immédiatement :
- Utiliser le rail partout ou il est disponible.
Et donc supprimer les liaisons par autocar lorsque la liaison ferrée est opérationnelle.
- Utiliser du matériel électrique sur les lignes électrifiées de préférence à toute autre énergie.
À moyen terme :
- électrifier les lignes intercité (en particulier) à trafic régulier.
Un effort important avait été réalisé durant la dernière guerre pour pallier aux pénurie d'énergie, un nouvelle guerre est à gagner, celle pour la planète.

16
GOUVERNANCE
DÉMOCRATIE ET SUBSIDIARITÉ
Pour faire évoluer rapidement les actions nécessaires à une bonne gouvernance éco-responsable, il est nécessaire de faire évoluer les institutions.
En effet, nous sommes souvent confronté à des phénomènes de blocages lié à de mauvais niveau de validation terrotirial.
Nous avons ainsi perdu des années pour le canal à grand gabarit entre le Rhin et le Rhône
De même pour les liaisons rapides susceptibles de réduire la pollution en fluidifiant le trafic trans-alpin.
Le niveau actuel de décision concernant les implantations est typiquement municipal.
Or ce niveau ne correspond pas au périmètre concerné par les décisions à prendre et il est plus facile de souhaiter ce qui dérange chez le voisin que chez soit, même si l'équipement nous concerne.
Ainsi :
- L'implantation de centre de gestion des déchets est plutôt du niveau départemental, voir inter-départemental
- La réalisation de lignes ferroviaires ou de voies routières relève du niveau régional
- Les canaux à grand gabarit concernent des décision de niveau national, voir européen.
- …
Il semble à mon sens indispensable de positionner le niveau de décision au niveau de subsidiarité le mieux adapté, ce qui implique que les niveaux inférieurs aient l'obligation réglementaire de s'y plier.

17
POLYCULTURE ET CULTURES COMBINÉE
L'évolution des techniques nous conduit à employer les produits de l'agriculture à divers usages en plus de l'alimentation :
- biocarburant
- textiles végétaux (depuis des millénaires)
Cette diversification de traduit de divers manières :
- utilisation de production spécifique (coton, lin, …)
- mise en concurrence d'un même produit pour divers usages (canne à sucre, céréales, …)
- complémentarité des composant d'un même végétal (Lin pour huile et fibres, soja pour huile et alimentation animale, …)
Il semble que la mise en concurrence d'un même produit pour divers usages, dont l'alimentation soit de nature à déséquilibrer le commerce mondiale de l'alimentation, que qui ne semble pas souhaitable dans le contexte actuel de croissance démographique et de désorganisation climatique des terre cultivables.
Dans le même but semble nécessaire de privilégier la complémentarité des composants.
- Par exemple, la collecte du maïs grain laisse près de 10 fois son poids en matière végétale généralement détruites sur place par broyage, ou pire par brûlis.

Grenelle de l'insertion

L'idée est probablement basique, mais je suis surpris que personne n'en fasse actuellement mention :
L'insertion me semble relever pour partie d'une question d'urbanismes.
Explications :
• Sans angélisme ni nostalgie, l'histoire montre que les cités dites harmonieuses intégraient toutes les classes sociales dans un environnement réduit. Ceci n'efface pas les classes sociales mais les obliger à coexister et donc à se respecter et à prendre en compte leurs besoins respectifs. Exemple parmi d'autres : Les habitations des villes jusqu'au 18e siècle intégraient souvent toutes les classes sociales tant par obligation (le personnel de maison) que par efficacité. (commerce à RdC, étage "bourgeois", étage du personnel, étage de rendement, étage artisanal, …)
• Les problèmes actuels de logements concernent principalement des personnes qui souhaitent ardemment résider à proximité de leur lieu de travail. Faute d'habitat en nombre et à des coûts satisfaisants, ces personnes sont prêts à accepter des lieux plus ou moins insalubres pour éviter des coûts de transports parfois inadaptés à leurs niveaux de revenus.
• À chaque fois que les différentes classes sociales se sont cloisonnées dans des lieux distincts, il en est ressorti des réactions de rejets sectaires de chaque groupe envers les autres.
• Nous devons accepter de reconnaître l'erreur historique de la reconstruction (années 50 à 70) qui a consisté à vouloir systématiquement créer des territoires différenciés pour :
- Habiter, (pire créer des zone d'habitation bon marché isolées de tout)
- Commercer (avec trop souvent l'obligation de la voiture pour s'y rendre),
- Travailler (avec trop rarement des transports collectifs associés).
Ceci nous a conduit à la situation actuelle de zone d'habitation vide d'activité à des distances prohibitives des zones d'activité. Nous le payons très cher aujourd'hui en déplacements longs et coûteux, en isolement géographique de populations regroupées par catégorie de ressources, voir par origine historique.
L'absurdité de la situation est démontrée actuellement avec le développement des services aux personnes. En région parisienne, le réservoir d'emploi est globalement à l'Est et au Nord et les clients à lOuest. Pourquoi le personnel de maison ne pourrait-il pas résider a proximité de son lieu de travail? Parce que dans les "beaux quartier", même les combles sont loués à prix d'usure!

Ceci me conduit à suggérer plusieurs propositions :
• Imposer une mixité sociale et travail/logement/commerce au niveau même des quartiers, mieux des immeubles. (Monsieur Le Corbusier avait assez bien compris la problématique, même s'il est encore décrié).
• Il me semble nécessaire d'imposer que les futures constructions ou réhabilitations intègrent dans la même unité :
- Des habitations
- Du commerce (de préférence de proximité)
- Des activités tertiaires et de l'artisanat (dans le respect des contraintes environnementales).
Ceci permet de redonner aux villes leur équilibre social.
Ceci passe par une modification des règles et "traditions" d'urbanisme.
• Ne pas limiter la notion d'habitat social aux seules constructions gérées par des organismes HLM et assimilés. De nombreux bailleurs privés (sociétés & particuliers) assurent aussi cette en louant à des coûts acceptables des habitations individuelles ou collectives. Certaines "banlieues pavillonnaire" sont des zones d'habitat modeste acquise par des populations laborieuses ou le coût de l'habitat est encore modéré, et pourtant, les communes sont considérées hors des quotas d'habitat social!

Pour bien commencer 2008

Voici donc 26 réflexions développées au cours de l'année 2007.
Presque toutes ont été publiées par Voix de l'Ain et le Progrès de lyon.
Le cadre et était limité ce qui a conduit à certains raccourcis et à peu de développements.
Dès à présent, je laisserait ici plus libre court à ma plume quitte à synthétiser pour la presse.

À bientôt sur la toile

Décompte ethnique

à Jasseron le 16 novembre 2007

Objet : • Décompte ethnique

• Oui, je sais que je ne serai pas massivement suivis, trop de séquelles entourent en France ce sujet, mais je considère que la position du Conseil Constitutionnel s'opposant au décompte des ethnies est une erreur historique que la loi se proposait justement de corriger.
En effet, nous sommes confrontés en permanence aux problèmes ethniques : racisme, revendications ethniques ou religieuses, discriminations positives ou négatives, sélection à l'embauche, ….
De nombreux groupes prétendent représenter une part notable de la population de par son origine, ses convictions ou ses choix (musulmans, africains, noirs, gay, …) alors qu'il est officiellement interdit de les décompter.
Comment prendre en compte valablement ces revendications parfois justifiées si aucune validation des chiffres n'est possible?
D'autres pays d'Europe et du monde pratiquent couramment ces décomptes sans que ceci soit considéré comme discriminatoire ou vexatoire. Bien au contraire, revendiquer ses origines ou ses convictions est considéré comme naturel dans ces pays.
Je sens dans cette position ce refus de la différence qui a nié jadis la spécificité du Breton, du Corse ou du Basque et de leurs langues. Les mêmes qui aujourd'hui, bien que français et l'assumant, revendiquent cette différence
Au mieux, cette connaissance serait dans l'intérêt même des personnes : Comment traiter une personne inconsciente sans risquer d'attenter à ses convictions si elles sont tues?
Comment respecter les choix religieux dans les cantines scolaires?
Ceci pour le plus terre-à-terre, mais bien d'autres problèmes plus graves sont insolubles par ignorance ou par tabou.
Pourra-t-on demain juger un acte raciste si l'ethnie ou la religion de la victime relève officiellement de l'indicible?
Il est temps de dépasser nos vieux démons et de considérer l'humanité dans sa globalité et d'en reconnaître sa diversité.

11 665

à Jasseron le 15 octobre 2007

Objet : • 11 665

• Nul ne sait ce qui va réellement sortir du "Grenelle de l'environnement", mais bien mal intentionné qui en brocarde à priori la forme, le fond et/ou le résultat.
La première réussite de cette opération est très certainement la participation des Français dans le débat public. En effet pas moins de 11 665 contributions ont enrichi le débat sur Internet. De loin le plus animé, à comparer aux 12 contributions pour "Comment améliorer la relation entre les citoyens et les acteurs de la défense et de la sécurité ?", ou même aux 1 742 pour "Grèves dans les transports publics …", sujets pourtant très médiatisés.
Ceci replace l'intérêt de la population très loin des amplificateurs médiatiques.
Le gouvernement a lancé en quelques semaines rien moins que 31 forums (http://www.forum.gouv.fr) ouverts à tous et se place donc pleinement dans la démocratie participative, au grand dam de ceux qui ont voulu en faire leur différence.
11 665 participants au forum Internet avec des contributions intéressantes, astucieuses, souvent très bien argumentées et extrêmement diversifiées. Et combien de participants aux réunions publiques directement ou indirectement liées au même sujet?
Formulons le vœu que cette prise de conscience se concrétise par des faits , c'est à dire par des actes citoyens et par des décisions gouvernementales.
Certes la France est toute petite sur ce vaisseau spatial qu'est notre terre, mais n'est-il pas urgent d'agir localement sur des pensées globales pour ne pas en faire un enfer?

Combien de tribunaux pour bien juger

à Jasseron le 4 octobre 2007

Objet : • Combien de tribunaux pour bien juger

• La France est la championne du morcellement administratif. L'organisation date pour partie de La Révolution avec la création de Départements qui, en principe, devait permettre à chaque citoyen de rallier préfecture ou sous-préfecture en une journée. En appliquant aujourd'hui la même évaluation, tout serait recentré sur Paris.
Sans atteindre une telle extrémité, il semble souhaitable de s'adapter aux conditions de vie actuelles. Il en va de notre dynamisme et de l'efficacité. Quel intérêt d'avoir aujourd'hui 3 sous-préfectures (4 représentants de l'État avec leurs cortèges) dans l'Ain quand Bourg-en-Bresse est à moins de 2h des confins du Département?
La question se pose en toute chose, et le débat actuel sur l'organisation de la justice est le reflet. Une seule cour structurée où l'effet d'échelle permet l'efficacité, quitte à déplacer l'action lorsque cela s'impose, ou une multitude de petites structures livrées à elles-mêmes?
Certains événements (Outreau, Bruay, …) montrent les limitent d'une telle proximité.
Il sera certainement nécessaire de généraliser cette réflexion et de considérer que la Commune actuelle n'est pas toujours la bonne dimension pour une bonne gestion du territoire, même si elle reste une bonne dimension de la représentation des citoyens.
Le Département reste-t-il efficace dans son domaine de compétence?
Et les Régions lorsqu'elles ne comptent que 2 ou 3 Départements et moins de 3% de la population, face à leurs homologues européens?
Et que penser des strates successives jamais remises en cause : Commune, Communauté de Commune, SIVOM, SIVU, Pays, Bassin de Vie, Canton, Arrondissement, Département, Région, État, Europe (et j'en oublie certainement).
Et que penser d'une organisation de l'État ou les périmètres de l'Éducation Nationale (Académies) ne correspondent pas à ceux des Administrations des territoires?
Réorganiser la justice semble plutôt prioritaire car de plus en manque d'effectifs (le seul champ où il est question d'accroître rapidement le nombre de fonctionnaires, mais ou il faudra aussi revoir les frais de déplacement).
Espérons que ce sera le terrain d'expérimentation pour une mise à plat généralisée.

Droits de l'Homme et du Citoyen

Un seul texte pour lutter contre les grèves sectorielle, pour favoriser l'immigration choisie et pour supprimer les régimes spéciaux.
Nos révolutionnaires étaient vraiment prévoyants et visionnaires.

à Jasseron le 22 septembre 2007

Objet : • Droits de l'Homme et du Citoyen

• Petit rappel historique pour ceux qui viennent de faire référence aux "Droits de l'homme et du Citoyen" promulgués le 26 août 1789 pour contester les récentes lois sur l'immigration.
En premier lieu, ces droits ne concernaient que les Citoyens Français, ce qui ne prenait alors en compte, ni les femmes, ni les esclaves. Merci pour eux dans le contexte actuel.
Secondement,
"Art. 6. - La Loi est l'expression de la volonté générale. …". En conséquence la loi votée et validée n'est discutable que par le parlement.
Troisièmement, puisque ce sont principalement les mêmes personnes qui contestent la remise en cause des régimes spéciaux, qu'elles méditent le premier article
"Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.". Ce qui au passage justifierait amplement le principe d'immigration choisie sur des critères d'utilité.
Comme quoi tyout se recoupe.
Et pour calmer les plus libertaires, voici l'article qui instaure la nécessité de cette police tant abhorrée
"Art. 12. - La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée."

Régimes spéciaux

à Jasseron le 17 septembre 2007

Objet : • Régimes spéciaux

• Il est certain que les conditions de travail ont considérablement évolué en quelques décennies. Peut-on assimiler la vie d'un mineur d'aujourd'hui à celle d'il y a 1/2 siècles? Ou celle d'un conducteur de train? Même comparer l'ambiance de travail des mécanographes à celle des actuels informaticiens, des linotypistes d'hier et d'aujourd'hui.
Les retraités des régimes spéciaux semblent bénéficier d'une durée moyenne de retraite de 50% supérieure aux autres, ce qui tendrait à monter que la spécificité n'est plus la pénibilité (l'a-t-elle seulement toujours été?).
Dans ces conditions, il semble tout à fait équitable d'imaginer de revoir les plans de carrières et donc de retraites. De plus, nous disposons maintenant de moyen d'évaluer la pénibilité de telle ou telle fonction, qu'elle soit physique ou intellectuelle.
Il me semble temps de recaler l'ensemble des salariés sur les mêmes bases générales. De la fonction publique aux emplois à domicile en passant pas le secteur privé, il n'y a pas de raison de différentier selon le type de contrat. Il est part contre indispensable de tenir compte de la véritable pénibilité des emplois.
Plus de régimes spéciaux donc, mais la prise en compte de condition de travail régulièrement révisable?
Il serait même raisonnable de considérer que certain métier soit nécessairement limité dans le temps avec organisation de la réorientation afin d'offrir à tous des conditions de vie durable.

Faut-il juger les malades auteurs de méfaits?

à Jasseron le 29 août 2007

Objet : • Faut-il juger les malades auteurs de méfaits?

• La question est à la fois curieuse et importante.
Il est en effet habituel de ne pas juger les personnes que des experts déclarent irresponsables. Le dernier cas en date est celui de l'assassin de 2 personnes dans un établissement de santé. La justice est donc court-circuitée et les victimes (et leurs familles) laissées pour compte.
Pourtant, dans d'autres cas, il n'est pas évalué l'éventuelle irresponsabilité des accusés alors qu'ils sont notoirement des malades, puisqu'il qu'il leur est demander de se soigner lorsqu'il sont condamnés. Ainsi les pédophiles sont traités comme des criminels de droit communs avec toutes les aberrations que cela implique (libération sans contrôle, voir anticipée pour "bonne conduite", …).
Ici, les experts dédouanent, là ils accusent, parfois sans fondement (Outreau).
À mon sens, il ne faut pas laisser à quelques spécialistes le pouvoir de dédouaner ou de juger sans contrôle. Donc toujours juger, avec des jurés, et si l'accusé est malade et reconnu auteur des méfaits, le condamner à se soigner car sa maladie est nuisible pour la société autant que pour lui-même.
Et là encore, ne pas laisser aux experts le seul pouvoir d'évaluer la guérison (même à pouvoir leur demander des comptes en cas d'erreur ou d'échec!) car la maladie ne concerne pas que le malade mais aussi la santé et la sécurité publique.
Il est évident que la prison n'est pas un lieu de soin, mais l'hôpital, psychiatrique ou non, ne semble pas toujours adapté à ce type de maladie.
Il reste donc à trouver une réponse sociale pour la prise en charge de tels malades.

Contre qui la grève des services publics?

à Jasseron le 19 juillet 2007

Objet : • Contre qui la grève des services publics?

• En principe une grève est un contre-pouvoir économique des forces du travail au pouvoir financier des entreprises. Il n'est donc pas inutile de se poser la question du contre-pouvoir dans le cas d'un service public.
Il n'est assurément pas financier, puisqu'en règle général une grève de fait alors rien perdre à l'employeur public. Mieux, lorsque les services sont subventionnés, lorsque l'essentiel des recettes relève d'abonnements, ou quand le service ne crée pas de recette, la grève fait faire des économies à l'employeur.
La grève dans services publics revêt donc un caractère purement politique, visant à faire pression par le biais du mécontentement des utilisateurs. Hors la grève ne peu légalement avoir un caractère politique, car ceci ne relève pas des missions des syndicats, et que les employés des services publics ont une obligation de neutralité politique dans leur fonction.
Le sens même de la grève dans les services publics peu donc, à mon sens, être valablement discuté, voir remis en question.

droit de grève

à Jasseron le 19 juillet 2007

Objet : • droit de grève

• Le code du travail fait obligation à l'employeur de prévenir au moins 7 jours à l'avance des modifications d'horaires imposées à un employé. Cette mesure est déjà en principe mise en défaut du fait que la grève peu n'être annoncé qu'avec un préavis de 5 jours.
Comment l'employeur peut-il respecter ses obligations ne sait pas qui sera en grève pour réorganiser le service, dans le respect de la sécurité, du droit au travail des non-grévistes et des engagements de continuité?
Que l'on demande qui sera en grève pour assurer la sécurité ne me semble pas remettre en cause le droit de grève, puisque ce droit protège des sanctions.
Je suis de plus favorable au vote à bulletin secret pour tout mouvement de grève. En effet, comment, au nom de qui ou de quoi, une minorité peut-elle décider de désorganiser le travail sans le libre assentiment au moins majoritaire du personnel concerné ou mis en cause?
Qu'ensuite, et en cas de vote positif, chacun se prononce individuellement pour participer au mouvement est une autre affaire. Mais que chacun ait le courage individuel de se prononcer dans un délai qui ne remette pas en cause les obligations de l'employeur.
De plus, la grève étant le constat d'échec dans le dialogue social, il me semble que l'on ne devrait pouvoir la déclancher qu'après avoir apporté la preuve que ce dialogue est abusivement bloqué par l'employeur.

Vous avez dit sécurité?

C'est un peu local, mais c'est du vécu.

à Jasseron le 17 juillet 2007

Objet : • Vous avez dit sécurité?

• Que le Tour de France Cycliste soit un événement mondial, j'en conviens volontiers.
Que la sécurité des cyclistes, les spectateurs, du personnel de la caravane soit essentielle pour que le spectacle ne tourne pas au drame, j'en conviens également.
Mais que tout ceci interdise le fonctionnement normal des services sanitaires et de sécurité, je trouve le procédé inacceptable et passablement dangereux.
Nous étions précisément informés des possibilités et les limitations de circulation selon les différents tronçons et selon les heures et les dates. Je pense que ceci était parfaitement convenu entre les différents protagonistes.
L'association a donc en conséquence réorganisé le fonctionnement du service de soins de sorte que les malades ne soient pas laissé en rade malgré les contraintes de l'évènement.
Quelle ne fut donc pas notre surprise lorsque nous nous sommes vues intimer une interdiction de circuler vendredi 13 au soir sur un tronçon qui n'était normalement fermé que samedi 14 au matin. Ceci a totalement remis en cause notre programme d'interventions avec toutes les conséquences que l'on peu imaginer pour les personnes malades qui attendaient notre passage.
Parmi nos personnes aidées, nous intervenons auprès d'une centenaire résidant sur la D1075 qui nous attendait pour passer la nuit dans son lit plutôt que dans son fauteuil. N'eut été la bonne volonté de voisins, nous ne savons pas dans quelles conditions certains malades auraient passé la nuit comme la journée de samedi, sans soins ni assistances le long d'une route devenu concession privée.
Je formule le souhait que l'organisation de tels événements prenne en compte la population résidante, avec ses besoins et ses contraintes et sa sécurité, et pas seulement les spectateurs et les artistes.

le Dollar informatique

La situation ne s'améliore pas.

Il est temps de valoriser notre monnaie au niveau mondiale pour qu'elle devienne LA référence.

à Jasseron le 17 juillet 2007

Objet : • le Dollar informatique

• Belle polémique Franco-germanique autour des taux de change et de l'évolution de l'€uro. Mais il a de quoi.
Alors que le Dollar à 0,70€ nous arrange bien pour payer notre pétrole, même s'il semble bien, au vue des résultats des compagnies pétrolières, que le consommateur ne soit pas le premier bénéficiaire, il apparait comme une évidence que les produits manufacturés ne suivent pas le même chemin.
Le plus bel exemple concerne les produits informatiques. Sans citer de marque, il est facile de vérifier sur Internet que ce qui est vendu 1000$ outre-atlantique est proposé 1000€ sur notre continent. Ceci ne date pas d'hier, je me souviens d'une époque ou de "Dollar informatique" s'affichait obstinément à 10F alors que le change tournait autour de 5F pour 1$.
En il ne faut pas dire que l'on oubli que les prix sont TTC ici et HT là-bas car lorsque le Dollar et l'Euro étaient à parité, le change informatique était ausi à 1 pou 1!
Le pays du Dollar exporte outrageusement son inflation, alors même que les produits n'y sont plus fabriqués. Il semble en effet nécessaire de remettre un peu d'ordre dans le commerce internationnal.

Le trou de la sécu

à Jasseron le 12 juillet 2007

Objet : • Le trou de la sécu

• La Sécurité Sociale, a été créée il y a 60 ans dans un contexte qui favorisait le plein emploi, ou l'on ne survivait guère au delà de la retraite, ou la population était massivement jeune. Les règles du jeu d'alors étaient simples car les ressources étaient principalement les salaries.
Aujourd'hui, les salaires ne concerne directement que les 2/3 des travailleurs, mais surtout moins de la moitié de la population.
Mais comme de plus nous vivons, nous vivrons plus longtemps en dehors du travail (avant et après) que dans le travail, ce dernier est de moins en moins représentatif de nos besoins.
Et ces besoins sont de plus en plus coûteux car vivre plus vieux implique plus de soins souvent plus longtemps, et des soins plus techniques.
Il serait donc vain de tenter de rattraper l'évolution des dépenses sans changer profondément de moyen de les financer.
Le fameux trou de la sécu n'est au bout du compte que ce décalage, et il ne représente que quelques pourcents des dépenses. Demander toujours plus à des travailleurs proportionnellement de moins en moins nombreux (même si quantitativement toujours plus nombreux!) est faire un pari impossible.
Trouver une nouvelle approche de financement est donc devenue indispensable. La CSG fut en son temps une première approche prometteuse. Mais faut-il l'amplifier quant elle ne touche encore que les revenus?
L'idée d'arbitrer par les dépenses (en sachant que la TVA Sociale ne touchera certainement pas les produits de première nécessité à TVA réduite) semble assez complémentaire, si l'on sait que nous sommes dans un pays de tourisme.
De plus la réduction des charges sur le travail compensera la surtaxe pour ce qui sera produit ou réalisé en France.
Plus encore, il est évident que le prix n'est pas une addition de coûts et de profits, mais ce que nous sommes disposés ou capables de payer.

grâce présidentielle

à Jasseron le 12 juillet 2007

Objet : • grâce présidentielle

• Je trouve toujours certains rapprochements d'un goût extrêmement douteux, et il est des traditions, d'ailleurs pas si vieilles que cela, qui peuvent évoluer, voir être remises en cause.
Ainsi il en va de la grâce présidentielle.
De longue date, ce fut le moyen de corriger excès des lois ou de leur interprétation car appliquée au cas par cas.
Puis un jour, ce fut le fait du prince, ou plutôt un fait politique. Grâce massive et globale d'un président, à l'égal des empereurs romains graciant massivement les condamnés rescapés des spectacles, pour le plaisir du peuple.
Quel sens civique à un tel acte?
Quelle injustice combattue?
Alors, contre tout argument, les biens pensants favorables à un tel déni de justice, d'invoquer la surpopulation carcérale.
De l'injustice nous voici dans la gestion comptable de la justice.
Quelle justice!
Certes, nos prisons débordent, mais faut-il en chercher la cause dans un excès de justice? Dans un débordement d'incivisme? Dans une gestion imprévoyante? Ou dans l'aveuglement des décideurs politiques?
Il est certains que si la justice disposait d'autres moyens pour contrôler les condamnés, les juges miseraient moins sur la prison.
Il est probable que nous pourrions trouver des alternatives à l'incarcération, mais le voulons-nous, le souhaitons-nous vraiment? J'ai du mal à me prononcer.

Mais réclamer la grâce présidentiel pour désengorger les prisons me semble vraiment le dernier argument, même pour le personnel pénitencier, et plus encore pour le respect des prisonniers eux même.

Mauvaise joueuse

sans autre commentaire

Jasseron le 13 juin 2007

Objet : • Mauvaise joueuse

• Monsieur Lionel Jospin (avec qui je ne partage pas toutes mes idées) a mis en pratique une coutume venue des USA (ont peu être de gauche et très atlantiste par certains aspect) qui veut qu'un candidat malheureux quitte la scène politique. Il a eu le courage de dire que puisque c'était lui qui avait défendu les couleurs de son parti, l'échec de celui-ci était aussi et surtout le sien.
Il serait temps que les Hommes Politiques s'imprègnent de cette philosophie et cessent d'accuser tout le monde sauf eux de leurs échecs. Madame Royale accusant tantôt la presse, tantôt les petits partis, tantôt les grands patrons de son échec personnel manque singulièrement de classe.
Je n'apprécie pas plus qu'un Homme Politique condamné pour ses agissements dans le cadre de ses mandats puisse être réélu.
L'échec politique devrait être politiquement mortel pour laisser la place aux esprits nouveaux.

Touchez pas à mes idées je ne les partage pas

Une très bonne idée à ne pas oublier.
Ce qui était efficace avec une population active à 60% ne l'est plus nécessairement à 30%.
Ce qui était efficace lorsque la croissance tenait principalement du travail ne l'est plmus nécessairement lorsque la finance semble dominer.

à Jasseron le 13 juin 2007

Objet : • Touchez pas à mes idées je ne les partage pas. (ambiguïté volontaire)

• Nos idées ne sont bonnes que si c'est nous qui les mettons en œuvre. Ainsi pourrait-on définir le discours d'une gauche en déroute.
L'exemple de la TVA sociale (quel que soit le nom donné ici ou là) en est la démonstration. Elle est dans les projets de programmes politiques de la gauche (si, si, elle en avait) depuis des années. Mais faute d'être au gouvernement au bon moment, elle n'a pas pu les mettre en application.
Il est évident que le fait que le gouvernement actuel pense à réaliser ce projet (qui était aussi le sien) ne convient pas à une opposition qui perd ainsi une bonne raison de s'opposer. Donc elle s'oppose à ses propres propositions pour rester dans l'opposition.
Il n'est pas surprenant que les électeurs se sentent un peu désorientés et ne sachent plus très bien contre quoi s'opposer ou qu'approuver.
À mon sens, ce nouveau mode de financement des besoins sociaux me semble préférable à l'actuel car il ouvre de réelles possibilités de rééquilibrage entre la production locale et les importations, mais aussi entre le travail humain et l'automatisation forcenée. De plus il permet de sortir de la situation absurde dans laquelle seule la population réellement active contribue à la protection sociale de tous.
Pour une fois que les projets se rejoignent, ne brisons pas le consensus par opposition de principe.

Élire le président

Et bien oui, Le Président conduit la politique du pays.
à Jasseron le 1er mai 2007

Objet : • Élire le président.

• De nombreux lecteurs expriment le souhait de voir disparaître l'élection du Président de la République au suffrage universel. Il est couramment suggéré que ce soit le Parlement ou le Congrès qui choisisse le Président, à l'image des conseils d'administration des associations.
À mon sens, ceci exprime probablement deux aspects.
Le premier est l'idée qu'une République est plus forte de son Parlement que de son Président et que le pouvoir individuel est forcément néfaste. C'est oublier que si le Président indique la direction à suivre, il est sous contrôle des Parlements.
Le second est une méconnaissance des combines sordides des appareils politiques qui conduisaient au choix des présidents sous la 4e République, il y a 50 ans. Nous savons pourtant ce qu'il est advenu, avec des gouvernements à durée ultra-réduite et totalement impuissants.
Choisir Le Président, c'est choisir Une Politique, et donc ne pas laisser aux autres, pas même au Parlement cette décision fondamentale.
C'est donc donner au Peuple le droit de choisir et par là, d'empêcher les combinaisons de partis.
Mais choisir est difficile, voir risqué, et j'imagine que certains préfèrent laisser cette grave décision à d'autres, se gardant ainsi le droit de pouvoir critiquer, quoi qu'il advienne (voir l'appel à l'abstention de certains).
Vive les élections directes!

Caisses automatiques

En ses temps de vœux, formulons celui du maintiens des services conviviaux.
Et ayons une pensée attristée pour les projets japonais de robots pour les services aux personnes.
Demain, faute de personnel qualifié, y serons-nous nous même contraints?
Quel perte de lien social!

à Jasseron le 29 avril 2007

Objet : • Caisses automatiques

• La polémique enfle au sujet des projets de caisses automatiques dans les grandes surfaces.
Réveille tardif ou action de fond?
Combien sommes-nous prêt à payer pour garder nos caissièr(e)s, voir pour retrouver nos pompistes?
En effet, depuis combien de temps acceptons-nous en silence les self-services en tout genre (station de carburant, DAB, hôtels sans accueil et autres distributeurs automatiques, …)?
Depuis combien de temps acceptons-nous de payer pour faire à la place (DAB, frais bancaires sur les télé-services, …)?
Pour une part, le mal semble assez français, et peu de pays ont, par exemple, généralisés les stations de carburant self-service. Au nom de la manipulation des produits dangereux, de nombreux états des USA l'ont même interdit.
Faut-il chercher la réponse dans la syndicalisation des salariés des grandes surfaces?
Faut-il y voir le coût toujours croissant des charges liées aux salaires?
Faut-il y voir une fuite des employeurs devant les "risques sociaux"?
À mon sens, les emplois de services seront les emplois de demain et tout doit être imaginé pour en faciliter le développement. Ceux qui raillaient hier les services aux personnes ("ils ont réinventé les bonniches") sont les mêmes qui souhaitent garder du service dans les magasins.
Serait-il moins noble de servir une personne âgée que de passer les objets devant un scanner?
Les économies "à tout prix" conduisent à ce type de dérèglement.
Il est donc temps de généraliser le "bilan sociétal" à l'ensemble du système économique.

Des chapeaux à manger

Le faits m'ont un peu donnés tord.
Il faut reconnaitre que le président du MODEM ne fait rien pour reconstruire un centre opérationnel après avoir fait exploser l'UDF.

à Jasseron le 24 avril 2007

Objet : • Des chapeaux à manger

• Nous vivons une époque formidable.
Nos candidats à la magistrature suprême sont des gens formidables.
Lors du premier tour, le candidat centriste est accusé de pensées gauchisantes par le candidat UMP et "de la droite sortante" par les causeurs du PS.
La vox populi remet gauche et droite face à face pour un second round, avec comme arbitre un centriste qui détient probablement la clé du succès. Et chacun de manger allègrement son chapeau et de trouver l'ex-candidat UDF plein de projets plus proches de son camp que de l'adversaire.
Je souhaite ardemment que le président de l'UDF ne se positionne pas et laisse les électeurs se déterminer et les candidats se morfondre dans le doute. Il est probable que les élections législatives rebattront les cartes et donneront une place aux centristes à la hauteur de leur présence au premier tour.
Après avoir manger son chapeau, le/la futur(e) président(e) devra faire avec un nouvel équilibre politique et une population en nombre croissant qui considère l'opposition droite/gauche totalement ringard.

OGM en plaine de l'Ain

Le retour de notre Faucheur vedette sur la scène médiatique me donne envie de re-publier ce message.
La menace des OGM sur l'environnement me semble d'un second ordre face aux semences hybrides type F1 qui, stériles elles aussi, mettent depuis des décennies les agriculteurs sous la coupe des semenciers et réduisent à très peu la diversité des produits cultivés.
Comme en d'autres domaines, ne diabolisons pas ce que nous ne comprenons pas. Prenons le temps d'étudier pour savoir. Mais pour étudier, il faut nécessairement produire.

à Jasseron le 23 avril 2007

Objet : • OGM en plaine de l'Ain

• Le score ridicule de notre Faucheur vedette aux élections présidentielles ne semble pas faire changer d'avis les anti-OGM, pas plus que l'indifférence des habitants des zones de cultures.
Contre quoi se battent-ils? Le maïs n'a aucun équivalent sauvage en europe, donc les essais en pleine air n'ont aucun impacte possible sur la nature.
Il serait, à mon sens, préférable de porter le combat contre les cultures qui gaspillent nos ressources car hors de leur milieu naturel. Que fait le maïs sans les pairies sèches de la plaine de l'Ain, ou le coton autour de la mer d'Aral, ou les tomates dans les serres hollandaises?
Voilà un combat écologique d'avenir.

Grand écart

à Jasseron le 26 mars 2007

Objet : • Grand écart

• J'ai quelque peine à suivre la démarche de certains candidats à la Présidence.
Certains chantent l'internationale et manifestent contre la mondialisation.
Autrement dit, je prône un gouvernement mondial, et en même temps, je refuse la mondialisation. Ce grand écart ne semble pas surprendre ceux qui les soutiennent.
Il est pourtant évident que partager le travail ne nous en prive pas, bien au contraire, au-delà du court terme évidemment. Pour preuve, les "pays émergeants" des années 60 sont aujourd'hui ceux qui investissent chez nous.
La xénophobie et le populisme ne sont pas seulement ou ils sont le plus visible.

Faut-il avoir honte d'être français?

à Jasseron le 26 mars 2007

Objet : • Faut-il avoir honte d'être français?

• Polémique curieuse à partir de la proposition d'un candidat à la Présidence d'instaurer un ministère de l'immigration et de d'identité nationale.
Ici (un peu plus à gauche !), il est proposé que chaque Français ait son drapeau pour pavoiser à la fête nationale, et connaisse notre hymne national, tel qu'aux USA.
Tout à gauche, on se scandalise de tels propos en confondant allègrement et en vrac, identité nationale, racisme, chauvinisme, nationalisme, et autre xénophobie.
Être français, en droit, est être né sur le sol de France ou avoir obtenu la nationalité en la demandant. Rien de raciste en cela, et en ce sens, être français n'empêche pas d'être de peau noire, rouge, jaune ou blanche, de confession chrétienne, juive, musulmane ou shintoïste, voire athée. Il n'est donc pas honteux d'être français, encore moins de le revendiquer.
Demander aux migrants qui souhaitent faire souche en France de reconnaître cette identité française me semble la moindre des choses. Le scandale est actuellement de ne rien faire pour assister le migrant, d'autant que, depuis 30 ans, l'immigration n'est plus à l'ordre du jour.
Choisir de rouvrir nos frontières pour accueillir des travailleurs implique d'instaurer des règles d'accueil qui facilitent l'intégration (il n'est évidemment pas question d'assimilation).
À tous ensuite de mettre en œuvre le souhait de Martin Luther King "nous devons vivre ensemble comme des frères, sinon nous mourrons tous ensemble comme des idiots"

Traumatismes

Nous commençons ici et là à manquer cruellement de professionnels. Il est temps de considérer que la démographie française mérite une transfusion soutenue et contrôlée.
Ce n'est pas pour autant une raison pour considérer que des migrants irréguliers soient systématiquement légitimés du fait de leur médiatisation ou de leurs engagements (légalement illégitimes).
Ce n'est pas non plus oublier que les immigrations massives des années d'après guerre ont parfois fait pensé à des actions digne du STO et que le retour au pays était virtuellement inscrit dans les contrats.

à Jasseron le 10 mars 2007

Objet : • Traumatismes

• Saurons-nous un jour dépasser les traumatismes du 20e siècle?
Le débat concernant l'immigration en France en ferait douter.
Depuis la fin des 30 glorieuses, la France a fermé ses frontières et l'immigration n'y est plus majoritairement que clandestine, et donc incontrôlée. Il en résulte le cortège de précarité et d'exploitation que l'on ne peu que condamner.
Alors lorsqu'un candidat à la Présidence imagine un ministère de l'immigration, je ne comprends pas le tollé des biens pensants. Si l'immigration doit être une Affaire d'État, autant qu'il y ait un ministère. Organiser dans quelles conditions nous devrons demain accueillir encore plus de personnes de tous pays pour faire face à nos carences en professionnels de tous niveaux, du maçon au médecin, de l'aide à domicile à l'enseignant, mérite bien un ministère.
C'est le laisser faire durant plus de 30 ans qui est la cause de nombreux désordres. Comment y remédier sans y mettre les moyens ?
Et comment ne pas associer immigration et citoyenneté ?
Devons-nous toujours considérer l'immigré comme en situation provisoire et nécessairement destiné à rentrer chez lui?
Accepterons-nous qu'il envisage réellement de s'installer?
Ne nous glorifions-nous pas d'être terre d'accueil ?
Comment alors ne pas prendre en charge la nécessité d'organiser leur intégration dans la société, de leur apporter un minimum d'information sur nos règles de vies pour leur assurer le meilleur accueil et en faire de futurs citoyens ?
Nous sommes tous à considérer qu'il n'y a pas assez d'accompagnement. Comment critiquer lorsque qu'il y a la volonté d'en faire un peu plus ?

Merci l'INSEE

à Jasseron le 3 mars 2007

Objet : • Merci l'INSEE

• L'INSEE vient de nous ouvrir l'accès à une mine d'informations.
Sous couvert de nous permettre d'évaluer notre propre indice des coûts (ce qui m'a conforté dans ma propre analyse), il nous permet de découvrir des données statistiques qui méritent réflexions.
Ainsi, si l'indice du café et de la restauration fait bien le saut ressenti par tous en janvier 2002 lors du passage à l'Euro et continu depuis à tirer les prix vers le haut, il est visible que ce n'est pas le changement de monnaie qui a créé l'inflation pour d'autres secteurs.
Les loyers ont pris une pente très ascendante dès janvier 2001 après un creux brutal.
La santé a stabilisé ses prix à partir de janvier 2003 après une baisse sur 2 ans (stabilité qui explique peut-être à contrario l'augmentation des dépenses relativement plus accessibles).
Les produits industriels tirent les prix nettement vers le bas.
Mais le plus instructif est probablement l'indice des prix alimentaires qui a brutalement décollé dès 2000 (peut-être le vrai bog du changement de siècle!) jusque mi 2001 pour se calmer au point d'être à ce jour rattrapé par l'indice général.
Que s'est-il donc passé en 2000 et 2001 qui ait ainsi gonflé les prix alimentaires de plus de 7%, un an avant le changement de monnaie. Pour ma part, je pense aux lois Aubry. Je sens que je vais être accusé de tendancieux, mais j'assume.
Un élément plus difficilement accessible sur le site de l'INSEE, celui des services (donc des coûts de main-d'œuvre locale) montre précisément la même progression. Hors les prix de l'alimentation sont principalement constitués de main-d'œuvre locale, de l'agriculture à la distribution, en passant par les transports.
Nous payons donc l'utopie de certains énarques dans nos achats quotidiens. Une manière aussi de comprendre les envies de délocalisation des industriels.
À méditer et à faire méditer par nos candidats. Méfiez-vous des énarques!

Planète en danger

Petit vaccin de rappel avant la grande épidémie de papier jaune.
Je ne vois rien venir qui puisse contrer le risque.

à Jasseron le 7 février 2007

Objet : • Planète en danger

• Certains n'entendent rien.
Les médias nous rebattent les oreilles (à juste titre) sur les méfaits du gaspillage et des consommations d'énergie inconsidérées. Dans le même temps, nous sommes noyés sous un flot de papier que nous ne demandons pas.
Je passe sur les distributions de publicité sans adresse, l'étiquette " pas de pub " sur ma boîte est bien respectée. C'est des annuaires papier dont il est question ici.
Distribués sans adresse, ils sont de plus diffusés sans discernement. Pour une même personne à une même adresse, il est possible de recevoir autant d'annuaires que de numéro de téléphone identifié. Il se trouve qu'il est maintenant possible de faire connaitre dans l'annuaire ses différents numéros de fixe, fax, portable , V/IP, …
Pour ma part, c'est 3 numéros qui sont ainsi publiés, et 5 pour l'association que je préside. J'ai ainsi reçu plus de 5 kilos de papier chez moi et plus de 8 à l'association, et l'Ain n'est pas le département des plus gros annuaires. Combien de kilos à Paris ou Lyon ? Annuaires bien inutile quant l'internet est si pratique.
Il y a vingt-cinq ans, nous avons reçu des minitels en vue de supprimer ce gaspillage et de faciliter les mise à jours. Nous voici donc revenus 1/4 de siècle en arrière, multiplié par le nombre de numéros téléphone dont chacun dispose maintenant.
Est-il possible de limiter la diffusion par défaut à un par adresse?
Est-il possible de choisir de ne pas recevoir d'annuaire?
Un petit geste pour une grande cause.
Merci.

Écologie

Ceci ne donne pas raison à J.B., mais ceci ne doit pas faire oublier que les politiciens sont myopes par nécessité et que seuls ceux qui n'ont pas d'engagement programmés par des élections peuvent être porteurs de vrai projets à long terme.
La mise en place les groupes de suivis du "grenelle de l'environnement" incluant des ONG semble aller dans le bon sens.

à Jasseron le 24 janvier 2007

Objet : • Écologie

• La politique étant en principe l'art de gouverner, aucun champ de la société ne devrait échapper à la politique.
L'écologie et la santé devraient même en principe être les deux premiers moteurs de la gouvernance des peuples. Mais pour cela, il faudrait que les politiciens s'intéressent au long terme, c'est-à-dire envisager des projets sociétaux sur 50 ans, soit 10 fois plus qu'une mandature. Ceci semble psychologiquement impensable.
De ce fait , l'écologie ne peu être un projet politique en soit. Elle ne peut être que portée par des groupes de pression libres de toute échéance électorale. Toute tentative de récupération politique de l'écologie est donc vouée à un échec certain.
En Europe, les écologistes ont majoritairement été récupérés par une extrême gauche en mal de projet après l'effondrement du bloc de l'est, et l'on en vois le résultat. Au même titre que " la gauche antilibérale " (terme aussi beau que république-démocratique ou national-socialisme !), les écologistes politiques s'entretuent (politiquement) au nom de " plus écolo que moi tu meurs ".
L'écologie doit nécessairement entrer dans tout projet politique mais comment la prendre en compte dans une mandature de 5 ans? Probablement par des gouvernances mondiales plus volontaristes.
Des engagements comme ceux de Tokyo semblent répondre à ce besoin car dégagé des projets individuels.

Vive le socialisme à la Royale

Juste pour ne pas oublier !

à Jasseron le 11 janvier 2007

Objet : • Vive le socialisme à la Royale.

• La campagne électorale commence à prendre une tournure intéressante. Notre madone des sondages apparaît peu à peu sous son vrai visage. Il ressemble de plus en plus à celui des harpies.
Quelques de ses phrases, évidemment sorties de leur contexte, mais tout de même caractéristiques :
" Il faut rééduquer les parents d'enfants délinquants. "
" Il faut obliger les enseignants à travailler. "
" Je vais terroriser les capitalistes. "
" La justice chinoise est plus rapide et plus efficace que la justice française. " ….
Plus efficace la justice chinoise ? Plus expéditive surtout, avec une moyenne de 20 exécutions capitales par jour, sûr que les prisons sont moins engorgées, et cela limite le travail des cours d'appels et de cassation. Quant à son autonomie vis-à-vis des pouvoirs politiques, l'exemple est patent.
Le programme socialiste commence à prendre forme, ressemble de plus en plus au " petit livre rouge " et ne me donne pas beaucoup envie d'y souscrire.
Notre énarque-vedette est-elle encore digne de représenter la France?
À ce sujet, en règle générale et compte tenu du passé et de leur mode de pensée, est-il acceptable que les énarques puissent être élus?

Droit au logement: l'équation impossible

C'est hélas encore d'actualité
Se souvenir aussi que la construction sociale est passée de 300 000 logements/ans dans les années 70 à moins de 200 000 durant les 20 années suivantes et que nous ne retrouvons que maintenant le rythme des seventis.
Comment faire quant il manque objectivement 2 000 000 de logement?

à Jasseron le 5 janvier 2007

Objet : • Droit au logement: l'équation impossible

• Le droit au logement est, dans le contexte actuel, une équation impossible de la responsabilité de la droite et de la gauche.
L'aide aux logements est passé dans les années 70 de l'aide à la pierre à l'aide à la personne. Antérieurement, les gestionnaires de logements sociaux avaient l'obligation de loger les plus démunis, et assuraient eux-mêmes la péréquation en gérant des loyers selon les ressources des locataires, le coût incitant les plus aisés à quitter les lieux.
Après, les mêmes organismes ont eu l'obligation de calculer des loyers équilibrant leur bilan bâtiment par bâtiment, le locataire étant sensé être aidé selon ses ressources par l'État.
Mais l'État, au fils du temps n'a pas compensé l'évolution des coûts, et plus grave, n'apporte rapidement plus d'aide aux plus démunis, considérant qu'ils relèvent de la responsabilité des collectivités locales, d'ou la situation actuelle.
Il est à craindre que le débat courageusement soulevé par certains ne retombe comme un soufflé après les élections faute de courage politique réel. Construire toujours plus de logements, même s'il en faut, est vain si rien n'est fait pour en permettre l'accès aux plus démunis.
L'idée généreuse que l'état doive assurer, au nom de l'égalité, la solidarité collective se heurte aux principes de réalité qui veulent que la solidarité ne soit efficace que dans la proximité, surtout pour les cas désespérés, et que les décisions prisent par certains n'engagent jamais leurs successeurs.
Je plaide pour un retour de l'aide à la pierre et à un véritable engagement solidaire des gestionnaires de logements sociaux et des collectivités territoriales. L'année 2007 sera probablement décisive, je vous la souhaite pleine de décisions réellement constructive.

un bleu en blog

Bonjours à tous
Nouveau venu dans le monde du blog, je demande l'indulgence plénière quant à la forme ou la méthode.
J'assume par contre totalement le fond.
Je vais commencer par bourrer sauvagement les fichiers en entrant plusieurs dizaines de messages déjà publiés par ailleurs, mais qui donneront le ton.
Je suis en effet un scripteur régulier du courrier des lecteurs de Voix de l'Ain et du Progrès de Lyon.
Je sais que que ma prose y est appréciée, ce qui conforte et mon égo assez sur-dimensionné et mon plaisir d'écrire.
Ce blog est réservé à mes réactions sur les faits de la vie et de la politique.
C'est un peu ma manière de crier.
C'est aussi mon sens de la démocratite participative.

vendredi 4 janvier 2008

Bonne année 2008

La sagesse,
s'est d'avoir des rêves assez grands
pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit.
(oscar Wide)