samedi 5 janvier 2008

Écologie

Ceci ne donne pas raison à J.B., mais ceci ne doit pas faire oublier que les politiciens sont myopes par nécessité et que seuls ceux qui n'ont pas d'engagement programmés par des élections peuvent être porteurs de vrai projets à long terme.
La mise en place les groupes de suivis du "grenelle de l'environnement" incluant des ONG semble aller dans le bon sens.

à Jasseron le 24 janvier 2007

Objet : • Écologie

• La politique étant en principe l'art de gouverner, aucun champ de la société ne devrait échapper à la politique.
L'écologie et la santé devraient même en principe être les deux premiers moteurs de la gouvernance des peuples. Mais pour cela, il faudrait que les politiciens s'intéressent au long terme, c'est-à-dire envisager des projets sociétaux sur 50 ans, soit 10 fois plus qu'une mandature. Ceci semble psychologiquement impensable.
De ce fait , l'écologie ne peu être un projet politique en soit. Elle ne peut être que portée par des groupes de pression libres de toute échéance électorale. Toute tentative de récupération politique de l'écologie est donc vouée à un échec certain.
En Europe, les écologistes ont majoritairement été récupérés par une extrême gauche en mal de projet après l'effondrement du bloc de l'est, et l'on en vois le résultat. Au même titre que " la gauche antilibérale " (terme aussi beau que république-démocratique ou national-socialisme !), les écologistes politiques s'entretuent (politiquement) au nom de " plus écolo que moi tu meurs ".
L'écologie doit nécessairement entrer dans tout projet politique mais comment la prendre en compte dans une mandature de 5 ans? Probablement par des gouvernances mondiales plus volontaristes.
Des engagements comme ceux de Tokyo semblent répondre à ce besoin car dégagé des projets individuels.

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