lundi 22 novembre 2010

Enfumage

Qui peut croire que la décision prise en 1995 de ne pas verser les pots de vins promis en 1992 ont conduit à un attentat en 2002?
Que l'on considère qu'un attentat, parmi tant d'autres dans ce pays instable, vise spécifiquement des français par vengeance ciblée reste des plus improbable.
Que les familles de victimes, faute de trouver les vrais coupables, tentent de mettre l'état en cause est évident.
Que certains parlent de blocage de comptes de campagne alors qu'en même temps d'autre affirment leur versement  finalement crédité montre le coté fantaisiste des arguments.
Que certain ancien ministre, condamné pour malversations, règle ses compte comme un gamins est tout aussi évident.
Que le retour d'un autre ancien premier ministre réveille de vieilles querelles ne me surprendrait pas.
Qu'un juge auto-saisi s'agite me surprends toujours.
De l’invraisemblance au rocambolesque, il n'y a qu'un pas.
Mais que la presse se face l'écho de cette fable de relève pas sa crédibilité.
Quand cessera-t-on cet enfumage permanent pour se consacrer à l'analyse honnête et sincère des vrai problèmes du moment?

Merveilleuse Gauche


Dans le texte
« On ne peut pas laisser la thématique du travail à une autre famille politique »,
ainsi parle Mme Anne Hidalgo, penseure (penseuse laisse trop songeur) Socialiste autoproclamée. Il est vrai qu'elle est une des génératrices des 35h dont on sait tout le bien que les travailleurs en ont tiré (baisse des rémunérations, blocage du SMIC, 5 SMIC différents, délocalisations, emplois jeunes sans avenir en CDD poubelle, mise au rancart d'office des plus de 55 ans, …), bref un monde merveilleux ou les écoutes téléphoniques n'ont jamais existé à l'Élysée, ou la retraite n'a jamais été un problème, ….
Même s'il est presque rassurant de constater qu'elle a pris conscience de la brutalité des décisions prises et de constater qu'il n'est pas question de réduire encore.
Il n'en reste pas moins inquiétant d'imaginer, au vue des dernières grèves ce qu'elle entend par "il faut faire appel plus à la réflexion du citoyen quà son émotion"!
Laisser le thème du travail à la Droite, c'est risquer le pire (unification du SMIC par le haut, restauration des heures supplémentaires, RSA, RSA jeunes, sauvetage des retraites par répartitions, …). Décidément, la Droite est vraiment lamentable.
Mais évidement, en ces temps difficiles, il vaut mieux promettre l'impossible. Demain on rase gratis!

vendredi 19 novembre 2010

mediator

Il semble que certains laboratoires pharmaceutiques, comme certains  organismes de contrôle aient une notion très particulière de l'étique. Ainsi, le médiator, n'a semble-t-il, posé aucun problème durant 33 ans. Molécule exemplaire donc et digne de louanges au plus grand bénéfice des diabétiques du monde et du labo, évidement. Sauf que des produits génériques basés sur la même molécule viennent d'être autorisé. Subitement cette molécule devient un danger public, et de ressortir des statistiques alarmantes avec moult décès.
Le risque zéro n'existe pas en pharmacologie. Aucun produit, aliment comme médicament n'est exempt de risque, pas abus, pas défaut, par allergie, par association. Aligner des chiffres en valeur absolue sur de longues périodes n'a aucun sens. 500 morts en 33 ans dit-on! 15 par ans pour combien de patients?
Quelle nouvelle molécule miracle arrive donc sur la marché pour sauver les diabétiques et surtout les bénéfices du laboratoire? Évidement brevetée, évidement plus chère, évidement entre les mains d'un seul laboratoire! Lequel?
Certes, si le bénéfice/risque de l'utilisation de la molécule est problématique, il faut en interdire l'usage. Mais c'est la coïncidence avec l'arrivée des produits génériques qui pose le plus question. Et cette question est de nature étique.

lundi 8 novembre 2010

castors traqués

Les réactions d'agitateursjamaiscontents à l'occasion des retours de déchets nucléaires en Allemagne montre les limites de leurs discours et leurs contradictions.
Ils s'opposent aux transports de matières nucléaires, et en même temps, ils réclament le démantèlement des usines de traitement et de stockage. Qu'en faire alors!
Ils refusent le retraitement en France, et en même temps il s'opposent au retours des matériaux dans leurs pays d'origine. Et d'afficher des risques radiatifs aussi énormes que d'exprimer le volume d'une piscine en millilitres.
Ils réclament le maintien des déchets dans les établissements qui les ont produits et en même temps ils exigent leur arrêt. Sur ce dernier point, conserver les déchets sur le lieux qui les produisent conduirait à ne plus enlever les ordure ménagères. Quelques jours de grève des personnels en charge de ce travail montrent les limites d'un exercice qui n'est intellectuel que pour ceux qui ne sont pas concernés.
Étant donné la fragilité de nos sociétés (il suffit de penser aux sous-marin nucléaires de l'ex URSS), il me semble incontournable de mettre ces produits très durablement très dangereux hors de porté quoiqu'il arrive en les enfouissant très profondément. Les laisser en surface est la pire des options.
À ces agitateursjamaiscontents, je propose une journée (une seules, tout le monde le comprendra, sera suffisante, mais en janvier) sans aucune centrale électro-nucléaire en service. Ils mesureront alors l'importance vitale de tels équipements. Il est urgent d'attendre avant de les vouer aux gémonies. Il nous faudra auparavant mettre en œuvre de nouvelles solutions, de préférence elles aussi dé-carbonées.
Mais comme ces agitateursjamaiscontents manifestent aussi contre les éoliennes et les lignes nécessaires pour s'y raccorder, contre les barrages et les terrains inondés, contre les carburants biologiques, nous n'y sommes pas à la veille de réussir.
Il existe bien une solution : réduire des 2/3 la population humaine. Il ne reste plus qu'a dresser la liste, et certains y songent. Gardons nous du GrandSoir.