mercredi 21 décembre 2011

800 fois le SMIC

M. Beckham est recruté par le PSG pour 800 fois le SMIC. Chaque mois il gagnera l'équivalent d'une vie et demie de salarié de base. En 2 mois de revenus et en ne dépensant "QUE" 300 fois le SMIC, cet individu se trouverait redevable de l'ISF! N'étant pas résident en France, il n'est même pas certain qu'il soit imposable. Plus d'un a le droit d'être scandalisé. Et certain trouveront à juste titre que le Candidat JL Mélanchon a quelques raisons de vouloir taxer ceux qui abusent.

mardi 20 décembre 2011

Des droits et des obligations

La Constitution protège le citoyen et promulgue parallèlement : le droit de grève, le droit au travail et le droit de circuler. 
Dans la mesure où l'intérêt général se doit de l'emporter sur l'intérêt particulier, il me semble particulièrement illicite qu'une minorité d'individus arguent du droit de grève pour priver une majorité de citoyens du droit de circuler, et partant de travailler. Ce pouvoir de nuisance de certaines catégories professionnelles marque incontestablement les limites des droits individuels face aux obligations collectives. 
Il me semble aussi que le droit de grève ne concerne que le droit au travail et en conséquence ne devrait pas sortir des relations entre employeurs et employés, sans incidence sur le reste de la population.

Dans la mesure ou le code du travail fait obligation, en cas de conflit de prévenir l'inspection du travail et de rechercher avec lui les solutions au conflit, seul l'échec dûment constaté de cette démarche devrait ouvrir la possibilité de grève. Mais alors, il me semble qu'il soit alors nécessaire de procéder démocratiquement par vote majoritaire à bulletin secret sous contrôle de l'inspection du travail en impliquant l'ensemble du personnel des établissements concernés pour sortir des postures corporatistes. 
Dans la mesure où il est fait obligation réciproque, et sauf cas explicitement listés, d'un délai de prévenance de 7 jours dans les modifications de l'organisation du travail, il me semble illicite de ne pas respecter individuellement ce délai. Il ne me semble pas utile de faire une loi pour cela, il suffit de rappeler l'existence de cet article du Code du travail.

samedi 17 décembre 2011

Le Contrôle



Je trouve assez gonflé l'argument des enseignants pour refuser d'être évalué par leur chef d'établissement. Selon eux, ce type d'évaluation n'est pas du domaine de compétence des administratifs. 

Pensent-ils nous faire oublier que nous savons que les chefs d'établissements sont presque tous des enseignants et qu'un grand nombre est encore en charge de classes? Remettraient-ils en cause la compétence et l'objectivité de leurs collègues? Il semble bien puisqu'ils craignent "la mise en compétition des enseignants dans les établissements". Seraient-ils donc opposés à cette saine émulation qu'ils imposent sans vergogne aux élèves? 

Certes, les chefs d'établissements dont déjà bien chargés par des missions administratives pléthoriques, mais ne sont-ils pas les mieux au fait de la situation des enseignants? Conseil d'établissement, conseils de classe, commissions pédagogiques, adaptation des programmes, quel inspecteur est en mesure de suivre? 

Faute d'avoir su trouver un prétexte à manifester depuis la rentrée scolaire, il semble que les syndicats d'enseignants cherchent encore des motifs pour le faire. 

À moins que ce refus de façade ne cache le vrai : si l'évaluation est effectuée par les chefs d'établissements, il y a une très forte probabilité qu'ils n'échappent plus à un contrôle annuel alors que certains n'ont pas reçu de visite d'inspecteur en dix ans. 

Il est vrai que, pour cette administration sclérosée par la mainmise syndicale, la moindre évolution est un vrai séisme. Il est temps de décentraliser vraiment : 

  • Découpage académique calqué sur le découpage politique. Il est totalement inepte de voir encore des académies dont le découpage historique les mets en indépendance des pouvoirs régionaux et des représentations de l'état à ces nivaux; 
  • Recrutement au niveau des établissements, à tout le moins à celui des collectivités territoriales en charge, (les Communes, les Départements, les Régions). Ceci n'exclus en rien les demandes de mutations, mais les soumets à l'accord des établissements concernés. Accessoirement, ce serait un avantage pour les enseignants qui pourraient postuler directement auprès de l'établissement de leur choix plutôt que de subir l'arbitraire syndical et le choix à l'ancienneté. 
  • Pouvoir d'évaluation des chefs d'établissement validé en conseils d'établissements, et donc pouvoir de promotion et de sanction.

jeudi 15 décembre 2011

L'affaire Louis Renault

La demande en réhabilitation de Louis Renault soulève l'indignation de la CGT. N'a-t-elle pas honte ?

Pourquoi Renault a-t-elle été la seule entreprise nationalisée, et son patron cloué au pilori alors que tant d'autres ont été épargnées (Citroën, Michelin, les Charbonnages, les Forges…) ? Toutes ces entreprises ont certes fonctionné sous l'occupation allemande, avec la complicité du gouvernement d'alors, mais ce sont des salariés français qui ont été payés pour y travailler. Pourquoi n'ont-ils pas aussi été mis en cause pour collaboration ? Que n'ont-ils sabordé leurs usines comme l'a fait la Marine! De quoi auraient-ils vécu ?
Ensuite la CGT, courroie de transmission du PCF se la joue facile en oubliant l'attitude de ce dernier avant que l'Allemagne se retourne contre La Mère Patrie.
La honte devrait lui clouer le bec!
Évidemment, ceci n'ôte rien aux résistants de tout bord, de la première comme de la dernière heure.

jeudi 1 décembre 2011

En campagne



Il me semble que le PS ne vas pas au bout de sa logique. Il souhaite que les déplacements du Chef de l'État comme toutes ses prises de parole soient portés au crédit de la campagne présidentielle. Mais il me semble que, depuis 2007, ce même Parti considère que M. Sarkozy est en campagne permanente et refuse de voir que ses propos sont souvent suivis d'actes. C'est donc la totalité de sa mandature qu'ils devraient demander à verser aux comptes de campagne.
Mais il me semble aussi que la campagne n'est pas officiellement ouverte et que M. Sarkozy n'est toujours pas candidat.
Et réciproquement, si nous comptions le temps de parole du PS durant sa primaire, que lui resterait-il pour continuer à s'exprimer lorsque la campagne sera effectivement ouverte?
En toute chose, l'abus tue et tout ce qui est excessif est dérisoire.

dimanche 27 novembre 2011

Castor traqué


Les réactions périodiques d'agitateursjamaiscontents à l'occasion des retours de déchets nucléaires dans leur pays montrent les limites de leurs discours et leurs contradictions.
Certes, cette année, nous devons aussi compter avec le sinistre de fukushima, mais le problème n’est pas l’usage de l’atome, mais la gestion de ses déchets.
Ils s'opposent aux transports des matières nucléaires usagées, et, en même temps, ils réclament le démantèlement des usines de traitement et de stockage. Qu'en faire alors!
Ils refusent le retraitement en France, et en même temps ils s'opposent au retour des matériaux dans leurs pays d'origine. Et d'afficher des risques radiatifs aussi énormes que d'exprimer le volume d'une piscine en millilitres.
Ils réclament le maintien des déchets dans les établissements qui les ont produits et en même temps ils exigent leur arrêt. Sur ce dernier point, conserver les déchets sur le lieu qui les produit conduirait à ne plus enlever les ordures ménagères. Quelques jours de grève des personnels en charge de ce travail montrent les limites d'un exercice qui n'est intellectuel que pour ceux qui ne sont pas concernés.
Étant donné la fragilité de nos sociétés (il suffit de penser à ce qu’il advient des sous-marins nucléaires de l'ex-URSS), il me semble incontournable de mettre ces produits très durablement très dangereux hors de portée quoiqu'il arrive en les enfouissant très profondément. Les laisser en surface est la pire des options.
À ces agitateursjamaiscontents, je propose une journée (une seules sera suffisante, tout le monde le comprendra, mais en janvier) sans aucune centrale électronucléaire en service. Ils mesureront alors l'importance vitale de tels équipements. Il est urgent d'attendre avant de les vouer aux gémonies. Il nous faudra auparavant mettre en œuvre de nouvelles solutions, de préférence elles aussi dé-carbonées.
Mais comme ces agitateursjamaiscontents manifestent aussi contre les éoliennes et les lignes nécessaires pour s'y raccorder, contre les barrages et les terrains inondés, contre les carburants biologiques, nous n'y sommes pas à la veille de réussir.
Il existe bien une solution : réduire des 2/3 la population humaine. Il ne reste plus qu'à en dresser la liste et de savoir par qui commencer. Gardons-nous du Grand Soir comme de la Solution Final.

Pour la TVA sociale


Il est souhaitable que la TVA sociale soit un des grands thèmes des élections de 2012. Étant retraité, cette mesure me coutera certainement, pourtant, je la défends. 
PRINCIPE : La protection sociale, santé et famille en particulier, concerne l'ensemble de la population. Il est inéquitable qu'elle soit principalement financée que sur la base des activités salariées. Il faut donc trouver une autre assiette de financement. J'en propose donc deux : La CSG et la TVA.
La CSG pour transférer de manière transparente la part salariale et la TVA pour la part patronale. 
CSG : 
AVANTAGE, la CSG concerne tous les revenus du travail, de l'épargne, de la finance. Cette assiette élargie permet de baisser la part touchant les salariés sans relever le salaire brut avec tous les problèmes que cela poserait. Contrairement aux cotisations prélevées sur les salaires qui sont dégressives, il est possible de gérer une progressivité de la CSG.
INCONVÉNIENT, la CSG augmenterait la participation des retraités. Si la situation peut paraitre intolérable pour les plus petites pensions, il est possible de le compenser par un avoir fiscal. 
TVA sociale : 
AVANTAGE, la TVA est assise sur l'ensemble des ventes en France. Cette assiette élargie atténue de fait son impact sur les prix des productions et services réalisés sur le territoire, car elle est la contrepartie de la suppression de charges assise sur les salaires. Cette taxe augmente les coûts des produits importés sans que ce soit du protectionnisme. La production française étant exportée hors TVA, cette taxe est avantageuse à l'exportation. L'écart à l'avantage des productions nationales devrait inciter aux achats locaux et à la relocalisation de la production, donc à la création d'emplois. L'incidence sur les produits importés sera probablement partielle pour maintenir leur compétitivité, limitant l'impact sur l'indice des prix. 
INCONVÉNIENT, le risque que certains opérateurs ne réduisent pas le prix au profit de leur marge doit pouvoir être régulé par le marché. Le marché intérieur importe plus de produits et services qu'il n'en crée, l'indice des prix est nécessairement touché. Cette incidence peut être prise en compte pour les retraites modestes. 
Je reste persuadé que le jeu en vaut la chandelle. Il faudra aussi convaincre les syndicats de salariés comme d'employeurs que ce transfert de financement sera neutre vis-à-vis de leur capacité à gérer les organismes de protections sociales.

jeudi 24 novembre 2011

Mondialisation


Étrange discours  d'une certaine Gauche qui prétend à nous gouverner!
Alors même qu'une part notable du PS et que le reste de la Gauche prône le repli nationaliste, voici que le candidat à la magistrature suprême souhaite le vote des étrangers en France.
Ainsi donc, au-delà des Européens qui ont déjà le droit de choisir, le Monde entier aura le droit de décider qui dirigera nos collectivités locales! Déjà que dans nombre de communes, les “résidents secondaires”, usant de leur prérogative, ont pris le pouvoir sur ceux qui y vivent au quotidien, qu'en sera-t-il si ceux qui ne sont que de passage en notre beau pays ont en plus le droit de décider ?
En plein combat antimondialiste, voici un projet de mondialisation de la vie politique locale. Ne sommes-nous pas dans le paradoxe ?

mercredi 23 novembre 2011

Désert médical

• Je suis outré de lire les propos de certains au sujet de la désertification médicale dans l'Ain, et en France en général. Ce sont les médecins eux-mêmes qui ont imposé le numerus clausus dans les années 70, inquiet de l'ouverture des universités après 68, tant était alors leur crainte d'être trop nombreux. 
Leur poids dans le système politique leur a permis de persister dans cette démarche au point que de plus de 8 500 étudiants dans les années 70, il n'y avait plus que 3500 admis en 1993 et il faut attendre 2007 pour retrouver plus de 7000 admis, tant il est vrai que l'on n’invente pas plus les enseignants que les médecins.
(ref : http://fr.wikipedia.org/wiki/Numerus_clausus_dans_l%27admission_aux_études_médicales_françaises).
Une certaine ministre de la santé qui se vante d'avoir équilibré les comptes de la protection sociale se garde bien de dire que ce fut en sacrifiant la formation des médecins, et du corps médical en général (en fermant des écoles d'infirmières). En effet, la formation médicale entre dans les comptes de la protection sociale. Que le système leur ait un peu échappé du fait de la gestion comptable de la santé ne les excuse pas, ce sont eux qui ont mis le ver ans le fruit.
Comme en toute crise, les circonstances sont probablement opportunes pour revoir le mode de fonctionnement de la santé en France. Ne serait-il pas temps de faire sauter, au moins temporairement tous ces verrous, de supprimer numerus clausus et autre limitation d'ouverture de pharmacies. Est-il besoin d'un médecin pour soigner la bobologie? Ne serait-il pas judicieux de revenir à "la médecine de brousse" et de déléguer aux pharmaciens et infirmiers les premières approches?


dimanche 20 novembre 2011

Pour un plat de lentilles


J'ai connu des écologistes plus pugnaces pour défendre leurs idées. Mais il semble que les temps ont changé et que la faim de pouvoir les tenailles. Ainsi donc pour quelques éventuelles (les électeurs trancheront) postes de députés, les voici renoncer à un de leurs plus vieux combats, la fin rapide de l'utilisation du nucléaire.
Du compromis à la compromission, ils ont sauté le pas pour une course aux prébendes. Leur groupe parlementaire au Sénat leur a tourné la tête.
Il n'est pas certain que ce renoncement les rendent politiquement crédibles.

mardi 15 novembre 2011

Logement social, une loi insensée



Nous sommes en pleine confusion des genres avec la loi qui taxe les communes pour défaut de logement social.
Nombre d'agglomérations ont construit depuis 1950 les logements sociaux sans se soucier de LA commune d'implantation, l'espace disponible primant pour répondre aux besoins. Ainsi en région parisienne, nombre de logements en banlieue relèvent de l'office de construction la Ville de Paris.
Nombre de constructions à caractère social ne sont pas considérées comme telles. Ainsi l'accession à la propriété des "classes laborieuses" dans les années 50 à 60, réalisées dans le cadre de la revente de logement social et de la construction de maisons individuelles à bon marché (Chalandon…) pénalise les communes qui y ont investi. Or, ce sont des logements sociaux.
Nombre de communes sont ainsi pénalisées du fait d'une politique de logement social qui ne correspond pas à la loi, alors même qu'elles y ont beaucoup investi.
À l'inverse, certaines communes, pour se mettre dans le droit, ont fait construire des logements qu'elles ont du mal à remplir (éloignées des lieux de travail, des moyens de transport, ou simplement déconsidérées).
L'habitat social ne se limite pas aux logements sociaux au sens restrictif de la loi, il recouvre une plus grande diversité. Il est visible que la loi, lorsqu'elle a été instituée, n'avait d'autre objectif que de ponctionner les communes. Il est urgent de revoir les périmètres comme les critères. Les communes n'ont jamais été la bonne dimension, il faut analyser la situation au niveau des bassins de vie.


lundi 14 novembre 2011

À quelques milliards près


Nos écologistes ne sont pas très économes de nos deniers.
Après avoir bradé le canal Rhin-Rhône pour quelques libellules et laissé ainsi continuer à rouler des milliers de camions et détruit des milliers d'emplois alors que le projet était on ne peut plus écologique;
Après avoir fait fermer Superphénix, détruisant plusieurs milliards d'investissements de haute technologie à coup d'autant de milliards en déconstruction tout en sacrifiant des milliers d'emplois;
Voici qu'ils veulent détruire plusieurs milliards d'investissements engagés à Flamanville. Flamanville est du passé, puisque la commande date de plusieurs années. Y revenir est un gaspillage incroyable.
Décidément, l'argent n'a pas de valeur pour eux, pas plus que le travail des autres. Rien ne trouve grâce à leurs yeux que leur utopie.

samedi 12 novembre 2011

Paroles de candidat


Il est à ce demander si les hommes politiques ont le sens des réalités. Les belles paroles ne résistent pas aux faits.
Ainsi à Gauche, très à Gauche, un certain candidat à la Présidence propose de remonter les minimas sociaux pour que plus personne ne soit en dessous du seuil de pauvreté. Sait-il seulement que c'est techniquement impossible?
Le seuil de pauvreté est calculé à hauteur de 60 % du revenu médian des Français. À ce niveau, 13 % des Français sont concernés. Il fut un temps ou il était à hauteur de 50 %, en ne concernait alors que ≈6 % de la population; ou comment doubler le nombre de “pauvres” d'un coup de crayon!
Que l'on apporte donc aux 13 % concernés les revenus permettant de ne plus être en dessous du seuil fatidique, et c'est le revenu médian qui remonte mathématiquement, et le seuil aussi, ce qui fait retomber une nouvelle partie de la population en situation de pauvreté. Quelque soit l'approche, il est mathématiquement impossible de n'avoir personne en dessous du seuil de pauvreté, sauf à créer une société ou l'ensemble des revenus l'étaleraient entre 60 % et 140 % du revenu médian, soit un écart de 2 1/3. Impensable, tout simplement. Utopie marxiste dont certaines “civilisations” sont mortes aujourd'hui en laissant les pays à l'anarchie que l'on connaît.
Mieux, comme il veut aussi remonter d'office les salaires les plus bas, il remonte d'autant le revenu des Français et ipso facto le revenu médian, donc le seuil de pauvreté et le nombre de personnes en situation de pauvreté.
Comme chaque fois qu'une “certaine catégorie de personnel” obtient une augmentation de rémunération en prenant la population en otage et augmente ainsi par sa faute le nombre de pauvres.
Mission impossible, donc. Si d'aventure ce candidat est élu, il ne pourra jamais tenir sa promesse. Paroles en l'air, paroles inconsidérées d'un démagogue qui ignore tout des réalités. Il est décidément trop facile de vouloir flatter le Peuple. Mais le Peuple est devenu intelligent et ne croit plus aux promesses impossibles.

Réduire le train des sénateurs


Dans LeProgrès de ce samedi, il est fait état du train de vie de nos parlementaires. C'est pour moi l'envie de rappeler l'indécence de la situation française.
Alors que la base de notre législation nous vient du Parlement Européen, nous avons plus de député et de sénateurs que l'ensemble de ce dernier. 36% d'élus de plus pour 7 fois moins de population. 1 élu pour 65 000 citoyens ici, pour 618 000 là. Est-ce bien utile ? Ne sommes-nous pas dans la course aux prébendes ? Chaque renouvellement des Chambres en ajoute encore au nom, dit-on, de la démographie, sans jamais en retrancher pour le même motif! Dans quel but ?
Nous n'avons pas besoin des députés pour “faire du social localement”, les élus locaux y pourvoient largement. La mission des députés est législative, et c'est bien assez pour les occuper. Pour preuve, leur absentéisme “pour affaire locale”.
Il faut réduire et simplifier. Un élu dans chaque chambre pour 250 000 habitants, cela ferait 260 députés et autant de sénateurs (c'est tout de même au total un élu pour 125 000 habitants, tout de même 5 fois plus que pour le Parlement Européen, mais cela ménage en moyenne 4 élus par départements). Chaque chambre élue à la proportionnelle au niveau national ou régional (suffrage direct pour les députés, par les Grands Électeurs pour les sénateurs avec obligation de mixité sexuelle et sociale et interdiction de cumul de mandat au suffrage universel). Il semble en effet urgent de recentrer la mission des chambres à la production et au suivi des lois. L'attachement territorial est source de dispersion et de clientélisme, et les conseils municipaux comme les futurs Conseillers Territoriaux sont là pour traiter de la proximité.
Sur la seule base des rémunérations et dotations individuelles, c'est tout de même une réduction de dépense de l'État de près de 90 millions par ans.
Sans même discuter du montant de leurs indemnités (plus de 84 000 € par an) probablement nécessaire pour les éloigner des risques de corruption; sans compter qu'il serait décent de leur demander des comptes sur l'usage de leurs “dotations” (près de 140 000 € chacun par an); sans compter les conséquences sur les bâtiments, les effectifs et les retraites.
Sans compter que moins de législateurs, c'est certainement moins de lois et donc moins de dépenses et moins de désorganisation.

mercredi 2 novembre 2011

Déni de gouvernance


L’Histoire veut que le capitaine ne quitte le navire que le dernier. Le Président grec, en lançant un referendum, se lave les mains des conséquences de cette dérobade. C'est un vrai déni de gouvernance.
En principe, un gouvernement est élu pour gouverner le pays, même et surtout en situation de crise, même, et surtout contre la rue qui ne pense qu'à elle-même aujourd'hui et maintenant. Au mieux, il aurait du démissionner plutôt que de retarder cette échéance inévitable en organisant une votation dont le résultat semble écrit d'avance.
Alors que l'Europe est prête à leur effacer plus de la moitié de leur dette, un cadeau à 100 milliards d'Euros, le capitaine décide de saborder le navire en le lançant dans les fondations de l'Europe.
Il y a eu des guerres pour moins que cela.
Le drame est que pour les Grecques, cette sortie probable de l'Euro sera pire que d'y rester. Avec une monnaie sans valeur, la dette deviendra vertigineuse et aura probablement le même avenir qu'un certain emprunt Russe.
Mais c'est peut-être une chance pour l'Europe de revoir sa gouvernance et d'aboutir enfin à l'inévitable fédéralisme et à une vraie gouvernance à la majorité.
Nous sommes tous grecs.

mercredi 19 octobre 2011

Démondialisation


Évidemment, pour beaucoup, démondialisation est un gros mot! Mais le choc des mots à le mérite d'attirer l'attention.
Mais s'il n'est pas est évident qu'il faille réguler le commerce international, il est insupportable que les salaires de misère versés dans certains pays détruisent nos emplois et il est tout aussi inadmissible que les subventions agricoles des pays 'riches' détruisent l'agriculture des pays pauvres (cf l'exportation de poulet de batterie de la France vers l'Afrique, la destruction de la culture du coton indien ou égyptien par les producteurs des USA).
Il est en même temps surprenant que ce mot sorte de la bouche de tenants d'un socialisme fort, généralement partisan de l'union internationale des travailleurs.
Pris sous un autre angle, cette maîtrise du commerce international peut prendre un autre nom qui commence à être entendu : TVA sociale.
La TVA sociale consiste à sortir le financement de la protection social du coût du travail en France pour la reporter sur l'ensemble des ventes en France. Et comme la TVA n'est pas appliquée à l'exportation, le coefficient est doublé.
Des coûts de production plus bas sur le territoire, et une contribution sociale sur les biens importés. De quoi redonner un peu de tonus à nos productions locales, qu'elles soit agricoles ou industrielles, sans interdire l'importation et sans la taxer comme tel.
Cela peut s'appeler du protectionnisme, mais de nombreux pays y recourent, y compris en Europe et dans la zone Euro. Au sens du droit européen, cela s'appel de la concurrence loyale et non faussée.

mardi 11 octobre 2011

Essence ou gazole


Les écologistes furent fort dépité lorsqu'ils tentèrent de pénalisant le carburant préféré des Français (le gazole, ou fioul, autrement dit le diesel) en mettant en place un bonus-malus basé sur l'émission de CO2. Le fameux diesel arrive en tête des carburants les plus propres pour la Planète. C'est le carburant énergétiquement le plus performant.
Bonne occasion pour les motoristes pour améliorer les moteurs a essence, sans toutefois battre les moteurs diesel. Diesel conçus à l'origine pour utiliser des carburants frustes et qui s'avèrent l'avenir des moteurs à combustion utilisant des biocarburants (les huiles étant plus faciles et écologiquement plus économique à produite que les alcools indispensables pour produire les essences).
Mais certains n'en démordent pas, le diesel DOIT être banni puisqu'ils ont décidé qu'il était plus dangereux pour la santé que l'essence.
On impose donc filtres catalytiques, filtre à particules, à microparticules, et l'on affirme encore et toujours le diesel mortifère alors qu'il devient le carburant le plus propre (des carburants fossiles, s'entend).
Mais pas un mot sur les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) et Bunsen, hautement cancérigènes (interdits dans les usages professionnels!) qui ont remplacés le plomb dans l'essence. Le danger est tel qu'aux USA, où l'essence est le carburant majoritaire, les pompes de distribution sont obligatoirement équipées d'aspirateurs et de filtres afin de protéger les pompistes comme les clients.
Mais rien de tel en Europe. Europe, qui plie sous la pression des écolos pour faire taxer le fioul plus que l'essence. Envers et contre toute raison.

RG ou plus RG ?


La presse a le dont de feindre de découvrir ce qui est du domaine public.
Ainsi donc, les services d'État ont des informations sur les personnes publiques! Cela s'appelle des fiches et certains s'en étonnent. Voudrait-on nous faire croire, par exemple, que les élus de la République acceptent de rencontrer un journaliste pour un débat public sans rien savoir de lui, de ses opinions, de ses réseaux ?
Que les Renseignements Généraux tels qu'ils étaient officiellement il y a quelques années aient disparu n'interdit en rien cette recherche d'informations totalement justifiée. Quiconque doit entretenir un échange professionnel s'informe de son contradicteur.
Les partis politiques eux-mêmes ne procèdent pas autrement et je sais que j'ai été enquêté jusque dans ma vie privée de par mes fonctions associatives, par les services d'état et par certains partis (de bonnes âmes me l'on fait savoir).
N'ayant rien à me rapprocher, je n'y trouve aucun mal. S'en inquiéter démontre que l'on a des choses ou des actes à cacher.

Police et indics


Qui nous fera croire que la loi est adaptée à la lutte de la police contre le grand banditisme? Il est notoire qu'il faille rémunérer les indicateurs, infiltrés et autres “retournés”. Ceci étant officiellement interdit, il est normal que les policiers (et les gendarmes) utilisent des moyens détournés pour arriver à leurs fins.
Le vrai scandale est que certains profitent de la période préélectorale pour positionner en parangon de vertu. Certains donc font déjà le pari de l'alternance et d'une gauche toujours très méfiante envers les “forces de l'ordre” pour se positionner en monsieur propre.

jeudi 6 octobre 2011

Taxer les boissons sucrées


J'ai toujours été très surpris de constater que les tarifs des boissons alcoolisées étaient plus bas que celui des boissons sans alcool (si l'on exclut les alcools forts), ceci, malgré les taxes substantielles prélevées. 
Taxer les produits (trop) sucrés semble à priori une bonne chose, même si les commerçants sont évidemment réticents. De plus, comme pour l'abus d'alcool, l'abus de sucre est d'un coût faramineux pour la société en matière de santé publique.
Mais ce n'est pas la raison initiale de cette ponction. Il est question de trouver un peu d'argent un peu partout pour combler ce déficit public tant décrier. Et pour adoucir la note, on nous caresse la fibre terrienne en prétendant que c'est pour soutenir l'agriculture française si mal en point pour cause de mondialisation.
Et là, je m'interroge !
Nous allons taxer les produits sucrés pour soutenir une agriculture, donc une part notable produit des betteraves destinées à fabriquer du sucre. La boucle ubuesque est bouclée.

Adieu Steve Jobs

Steve m'a fait aimer l'informatique.

Son génie n'est pas d'avoir inventé de nouvelles technologies, mais d'avoir su les mettre à portées de tous.
Chaque nouveau produit a été le résultat d'une démocratisation extraordinaire avec une anticipation inimaginable.
L'iPad a été précédé trop top de Newton, l'iPhone de BiBop,le Mac de Lisa, …, sans oublier l’intermède Next.
En confinant le système d'exploitation d'Apple aux ordinateurs Apple, il l'a sécurisé. Les détracteurs qui y voyaient une cause de disparition en restent encore surpris. Le drame de Windows et la cause principale de son instabilité est de devoir d'adapter à des milliers de configurations.
Ensuite, il a su résister aux financiers et à leurs résultats trimestriels. Pour innover, il faut savoir perdre à court terme. Ceci devrait servir de leçon et faire sortir les banquiers et boursicoteurs des directions d'entreprises.
Longue vie à Apple.

jeudi 29 septembre 2011

67 ans en 2030


Le courage politique n'étoffe pas nos élus français. Alors que les Allemands n'ont pas hésité à se projeter jusqu'en 2030 pour annoncer qu'à cette date il sera très probable qu'il faille travailler jusque 67 ans pour sauver les régimes de retraite, nos syndicalistes et politiciens français n'ont pas osé se projeter au-delà de 1018 et sont restés collés à 62 ans.
Et encore, restent-ils bloqués sur une donnée incertaine pour le salarié. En effet, s'il est possible de faire valoir ses droits à la retraite à partir de 62 ans (en 2018), comme en Allemagne semble-t-il, encore faut-il avoir cumulé suffisamment de droits pour en profiter pleinement. En 2018 et comme le veut la loi, ce ne sera qu'à 67 ans que la durée de cotisation ne posera plus question.
Le discours actuel de certains est donc pure démagogie, car ils ne reviendront pas en arrière sur ce sujet, quoiqu’ils disent, et les remarques d'autres une inquiétante preuve d'ignorance.

Un gréviste averti en vaut trois


Pour des enseignants, je trouve leurs comptes plutôt gonflés. Sachant que l'éducation nationale emploi environ 1 million d'enseignants, que les manifestants déclarent eux-mêmes être environ 170 000 et représenter la moitié des effectifs, je ne peux qu'en conclure que certains comptent pour trois. Somme toute et à leurs yeux, l'élite des enseignants était dans la rue et les non-grévistes comptent pour du beurre. Merci pour eux.
Reste que le centralisme et la gouvernance syndicalisée qui sclérose l'administration de l'éducation nationale posent un vrai problème. Ici, on nous annonce un enseignant pour 20 élèves, là, 1 million d'enseignants pour 15 millions d'enseignés, et partout on se plaint de classes surchargées. Où sont les enseignants ?

dimanche 25 septembre 2011

on a gagné, il a perdu


Telle me semble-t-il doit être le slogan des banques spéculatives.
Voici un nouveau 'trader" mis au pilori pour avoir fait perdre quelques milliards à son entreprise (soit dit en passant, ce n'est même pas une journée de transactions de la Bourse de Paris). Mais nous n'entendons jamais de plainte des ces mêmes établissements lorsque les mêmes salariés leurs fonds gagner des milliards en sortant du cadre normal de fonctionnement.
Autrement dit, je vous laisse magouiller tant que vous me faites gagner, mais gare à vous si vous me faites perdre un tant soit peu.
Mais la morale est sauve puisque cela reste en famille.

jeudi 22 septembre 2011

Plus de sénateurs!


577 Députés plus 348 Sénateurs plus 78 Conseillers Européens soit 1003 législateurs pour 65 millions de Français et 736 Députés pour 455 millions d’Européens. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. 36% d'élus de plus pour 7 fois moins de population. 1 élu pour 65 000 citoyens ici, pour 618 000 là. Est-ce bien utile? Ne sommes-nous pas dans la course aux prébendes? Les dernières législatives en ont encore ajouté, les sénatoriales en cours en ajoutent aussi. Dans quel but?
Il est temps, en ces temps de disette de revenir au raisonnable.
Je subodore qu'avec moins de législateurs il y aurait aussi moins de lois, donc plus de sérénité.
Il ne me semble pas judicieux cependant de supprimer le sénat comme certains le souhaitent. Le débat entre groupes constitués différemment est source de qualité. Mais il faut réduire et simplifier. Un élu dans chaque chambre pour 250 000 habitants, cela ferait 260 députés et autant de sénateurs (une moyenne de 2 fois 2,5 par département, rien de misérable! Et sans même se serrer, le Congrès pourrait se tenir à la Chambre de Députés dans devoir investir Versailles).
Chaque chambre élue à la propositionnelle au niveau national (suffrage direct pour les députés, par les Grands Électeurs pour les sénateurs). Il semble en effet urgent de recentrer la mission des chambres à la production et au suivi des lois. L'attachement territorial est source de dispersion et de clientélisme, et les conseils municipaux comme les futurs Conseillers Territoriaux sont là pour traiter de la proximité.
Et comme pour tout élu, je préconise de généraliser le choix de notre actuel Président la limitation à 2 mandats.

vendredi 16 septembre 2011

Liberté de pensée


"Je ne suis pas d'accord avec cet homme, mais je me battrai jusqu'à la mort pour qu'il puisse s'exprimer." (Voltaire).
Il semble bien que certains étudiants ignorent cette notion basique de tolérance.
Je ne suis pas d'accord avec les idées que véhicule M. Gollnisch. Mais je ne vois pas en quoi son opinion est en contradiction avec l'enseignement du japonais. Il est urgent que les présidents d'université rappellent les règles du vivre ensemble.
Il ne me semble pas qu'il y ait jamais eu en France de manifestation contre des enseignants d'extrême gauche. Maoïstes et stalinistes ont encore droit de parole et libre tribune.
En manifestant contre le droit de M. Gollnisch à enseigner, certains étudiants montrent le côté le plus intolérant de leur gauchisme. De quoi s'interroger sur le prétendu humanisme de gauche!

Service public


Sans préjuger de l'intérêt qu'à présenté le débat public entre les candidats PS à la candidature à la Présidence pour les adhérents de ce parti, je l'interroge sur la légitimité d'une chaine publique à organiser un tel forum.
Pour ma part, j'ai préféré l'excellent film sur ARTE, et à la lecture des comptes rendus, je n'ai rien perdu.
Le débat aurait eu lieu au siège du PS, que France 2 en rende compte, logique et normale, mais que les fonds publics y pourvoient, je suis contre.
Mais pour le coup, l'opposition ne pourra plus jamais dire que la télévision publique roule pour le gouvernement. Il semble même que nombre de journalistes des chaines publiques revendiquent publiquement leur gauchisme.

mardi 6 septembre 2011

L'école des chômeurs


Il est certains jours ou l'on ce demande à quoi pense nos élus.
Je connais une commune de bonne taille (plus de 40 000 habitants) qui ne semble pas priser le travail des femmes. En effet, alors que l'école accueille les enfants à partir de deux ans, que l'accueil périscolaire les accepte, il leur est refusé l'accès à la restauration du midi. Et c'est bien la municipalité qui gère la cantine.
Autrement dit, pour qu'un enfant de deux ans puisse être accueilli à l'école maternelle, il ne faut pas que l'un des parents travail. Et quand ce parent est-il seul ? C'est pareil !
Quant à trouver une assistante maternelle pour les heures de repas, déjà que c'est impossible pour le mercredi et les congés scolaires, même pas en rêve.
Employeur, j'en suis à gérer des demandes d'aménagement d'horaires qui deviennent rapidement incompatibles avec les missions qui nous sont demandées.
On ne ferait pas mieux pour cultiver le chômage des femmes.
Cette attitude discriminatoire est intolérable en ces temps où le travail est si difficile à conserver et ou les compétences sont si difficiles à recruter.

lundi 5 septembre 2011

Retour triomphant!


C'est tout au moins le titre de la presse concernant le retour de l'ex-président du FMI en France. De quoi a-t-il triomphé, et peut-il s'en vanter? N'est-ce pas plutôt la presse qui lui fait triomphe, espérant sans doute quelque propos ne nature à créer des UNE triomphante? C'est plutôt “la queue entre les jambes” pour imager une posture canine que nous avons vu l'ex-champion de la Gauche réintégrer sa résidence parisienne. Et c'est probablement aussi bien ainsi. Il est dommage que la presse prenne ses désirs pour la réalité.

dimanche 4 septembre 2011

Encadrement


Les annonces de Monsieur le Recteur de l'Académie de Lyon (cf. le Progrès du 3-09) m'interpellent comme il se disait il y a peu.
Pour 600 000 élèves, il déclare disposer de 60 000 personnes d'enseignement et d'administration. Même un élève de cours préparatoire en déduit qu'il dispose d'une personne pour 10 élèves.
La question que l'on peut alors se poser est de savoir pourquoi il y a encore des classes de plus de 30 élèves.
Avant d'en déduire hâtivement qu'il y a 2 "administratifs" par enseignant, ou que les enseignants ont 3 fois moins d'heures de cours que les élèves, il est indispensable que Monsieur le Recteur de l'Académie nous précise où est le personnel dont il a la charge et quelles sont les missions assurées.
Comme dans beaucoup de structures (et la fonction publique n'est pas forcément la plus critiquable), la répartition des effectifs de l'éducation nationale ne semble pas briller par son efficacité.

samedi 3 septembre 2011

Cherche nounou désespérément


Je ne sais comment sont labellisées les assistantes maternelles et quels sont leurs engagements vis-à-vis des Conseils Généraux, mais ce que je sais, c'est que nombre d'entre elles en prennent largement à leurs aises.
Elles refusent de travailler le mercredi, durant les congés scolaires, partent en vacances quand elles veulent, au grand mépris des familles.
À croire que nous leur confions nos enfants selon notre bon plaisir.
Il ne semble pas qu'elles aient conscience que de leur disponibilité dépende notre possibilité de travailler.
Dans ces conditions, les parents sont sans cesse contraints de négocier avec leurs employeurs qui un congé sans solde, qui une réduction de temps de travail. 
Et les associations de récupérer des gardes en pointiller pour compenser cette attitude fantaisiste. Encore faut-il que les salariés de ces associations ne soient pas eux-mêmes contraints par leurs assistantes maternelles à solliciter les disponibilités le mercredi, en congés scolaires…
Il serait temps que les assistantes maternelles agréées s'obligent à respecter une obligation de service permettant à ceux qui leur confient leurs enfants de travailler dans la sérénité.

mercredi 31 août 2011

La prison de Bourg-en-Bresse


Il y a ce qui rentre et ne devrait pas entrer, en particulier tout ce qui peut être lancé depuis l’extérieur par dessus des murs trop bas.
Mais il y a aussi tout ce qui ne devrait pas sortir, en particulier les cris, vociférations et injures.
Pour les premiers, il est suggéré de rehausser les murs de filets.
Pour les seconds, je suggère de rehausser directement les murs.
Si en son temps j’avais considéré que la prison n'était pas un établissement industriel, il ne m’était pas venu à l’idée que les murs seraient si bas qu’il permette de voir les cellules de l’extérieur, et donc d’être vu, entendu et d’entendre. Encore moins qu'il permette un commerce illicite.
Il y a manifestement une anomalie de conception. Je propose de plus de faire que ce mur ne soit pas, comme c’est actuellement le cas, un mur d’écho qui amplifie les “échanges vocaux”.
Sur le même sujet, je suis navré de constater que la cité judiciaire ne jouxtera pas la prison (comme c'était le cas il y a peu), ce qui conduira à les transports incessants de prisonniers avec tout ce que cela comporte de risque, de coûts et de trafics routiers. La volonté d'être "en vue dans la cité" conduit ici à une aberration et à des surcoûts pour une justice déjà impécunieuse.

mardi 16 août 2011

Moubarak, la santé de circonstance


Je suis surpris du manque de surprise de l’état de santé de certains dirigeants.
Portants beau, apparemment infatigables lorsqu’ils sont au pouvoir. Pouvoir auquel ils s’accrochent avec l’énergie que leur confère ce pouvoir.
Mais que la Providence ne les servent plus, que le Peuple les fasse choir de leur trône, et ce sont des vieillards cacochymes que l’on traine devant les tribunaux. Surprenant !
Surprenant aussi, quoi que, l’attitude d’un grand quotidien « de gauche » surpris à critiquer le « traitement inhumain » infliger à ce dirigeant qui, il est vrai a fait partie, comme nombre de « libérateurs », de l’internationale socialiste.

PS : il semble qu'un de nos anciens présidents souffre aussi du syndrome de la sellette.

BEA : la bonne enquête


• L’enquête du BEA concernant le Vol AF 447 est difficilement suspect de tricherie. Outre l’indépendance de cet organisme reconnue par tous depuis longtemps, il a le mérite de la vraie neutralité.
En renvoyant la cause principale de l’accident à une mauvaise gestion de la crise par les pilotes, les représentants des victimes sont de fait privés de possibilités des somptueuses indemnisations obtenues par justice interposée puisqu’il est impossible de poursuivre, encore moins condamner, des morts.
Et c’est probablement là où la polémique commence. Les familles des victimes comme les syndicats de pilotes (qui peuvent aussi prétendre à représenter des victimes) son frustrées que la faute ne retombe pas sur des sociétés riches de capacités d’indemnisation.
Il n’empêche que le même BEA a prescrit, et ce dès l’accident et ensuite sur analyse, un certain nombre de mesures techniques qui s’imposent aux constructeurs comme aux sociétés de navigation aérienne.
L’accident est donc, comme chaque fois, porteur de progrès. Il n’est pas injuste qu’il ne soit pas systématiquement porteur d’indemnités au-delà des assurances.

Afficher les marges !

Un projet qui revient régulièrement qui voudrait que les commerçants affichent leurs marges. Mais de qui parle-t-on ?
À l’école primaire nous apprenons tous la formule : prix d’achat + marge = prix de vente.
Le problème est de savoir ce qu’il y a dans cette marge. Comment comparer le produit emballé par le producteur et simplement mis en rayon et le produit reconditionné par le distributeur. Comment comparer un paquet steaks hachés surgelés et une carcasse à désosser ? Un kilo de farine et 1 kilo de pain préparé sur place.
Comment mesurer la valeur de la simple mise en rayon rapporté à la valeur d’achat d’un produit ?
Et ceci présume qu’il n’y a pas d’intermédiaires entre le producteur et le vendeur, ce qui est généralement inexact. Un bovin passe entre les mains de plusieurs maquignons entre sa naissance et l’abattoir. Il y a presque toujours un importateur, un grossiste, une centrale d’achat. Faudra-t-il afficher leurs marges, leurs coûts de transport et d’entreposage ?
Les pommes vendues au printemps ont été stockées et conservées des mois. À quel coût ?
Concernant le transport, il y a matière à réflexion : Le coût à la tonne transportée est pratiquement le même quelque soit le prix d’achat du produit. Pour le coup, ajouter quelques centimes le kilo pour le transport d’un produit acheté quelques centimes n’a pas le même impact que lorsqu’il est acheté plusieurs euros. L’écart en pourcentage peut alors apparaître scandaleux alors qu’il est parfaitement justifié. Pour caricaturer, c’est le cas de l’eau ou ce certain pétrole qui ne coûtent presque rien au prélèvement, mais dont on sait le prix en incluant les traitements, le stockage et le transport et les taxes. Le pourcentage est alors infini.
De quoi méditer sur l’affichage des marges, et leur sens.

lundi 1 août 2011

Agence de notation

Je suis surpris que les agences de notation aient seulement de le droit d’exister. Dans de nombreux domaines, toute organisation de nature à fausser la concurrence est prohibée. Or, les agences de notation ne sont en fin de compte que des sociétés plus ou moins à la solde des organismes financiers avec pour objectif de donner une indication forte sur les démarches commerciales. En effet, les notations de ces agences ont un impact immédiat sur les taux d’intérêt subits par les États.
Nous sommes donc face à un système de cartel (au sens du droit des É.U.) ou de dispositif conduisant à une concurrence faussée (au sens du droit européen).
À ce titre, les États pourraient se retourner contre ces sociétés en dédommagement au motif fausser la libre concurrence.
Il est urgent d’interdire à ces officines le droit de noter pays ou société.

samedi 16 juillet 2011

Nous sommes tous grecs


Imaginerait-on de laisser une Région ou un Département, une Commune déposer le bilan, déclarer faillite ? Il me semble que La Nation se porterait à son secours, quitte à lui demander une meilleure gouvernance. Il ne viendrait à personne l’idée de sortir telle ou telle collectivité territoriale de La Nation au prétexte de sa mauvaise gestion.
Ainsi sommes-nous solidaires de la déconfiture locale, tout en demandant à la population concernée de mieux se prendre en charge. Cette mauvaise gestion qui consiste à dépenser au-delà de ses moyens n’est certes pas le fait du citoyen, mais l’on doit bien considérer qu’elle est le fait de ceux qu’ils ont portés au pouvoir, et donc du choix de gouvernance qu’ils ont majoritairement souhaité.
Il faut aussi considérer que ces dépenses, parfois somptuaires, ont en général été bénéfiques d’une manière ou d’une autre à cette population (meilleures rémunérations, environnement amélioré, services à moindre prix,…). Ainsi, lui demander un effort particulier, en général un simple retour au bon sens, est bien une condition nécessaire au rétablissement d’une bonne gestion.
Nous sommes, Européens, tous grecs et solidaires des grecs à qui nous avons donné l’illusion qu’ils étaient protégés par la Monnaie Commune des dérapages de gestion de leurs gouvernements successifs. Cette solidarité doit s’appliquer et être l’occasion d’une réflexion sur la gouvernance de l’Europe.
Il est urgent que l’Europe, à tout le moins l’Euroland, adopte une politique économique commune. Il est urgent d’avoir une gouvernance centrale. Comme de nombreux Européens (probablement une majorité), je suis favorable au fédéralisme.

Power Flower

Ce n’est pas la première fois que certains rêvent de supprimer le défilé militaire du 14 juillet. Certains ont même souhaité supprimer nos usines d’armement. Pourtant, au pouvoir, ils y ont renoncé.
Power Flower est une idée sympathique, mais qui ne semble pas avoir d’avenir comme politique gouvernementale. Même le Mahatma Gandhi, une fois au pouvoir a dû se résoudre à conserver armes et militaires.
Montrer son armée, ce n’est pas montrer une posture guerrière, c’est faire voir que l’on a les moyens de faire valoir ses droits. Il y a plus d’un demi-siècle que nous n’avons plus de visées colonialistes ou expansionnistes.
 Au surplus, en ces temps de mondialisation, et comme nous le démontrons actuellement sur les « théâtres extérieurs », c’est aussi faire savoir que nous avons les moyens de soutenir des peuples en recherche de démocratie. 
Il reste que, dans une Europe encore en cour d’unification, notre armée ne peut que devenir un élément d’une grande force de défense européenne.
Alors, supprimer un défilé, folklore républicain plus de bicentenaire et quasi constant depuis plus de 130 ans, est un véritable déni d’Histoire de France.

vendredi 8 juillet 2011

Frais bancaires

Le bon sens loin de chez nous. Malgré les réaménagements prévus (promis !) dans la facturation des frais bancaires, nous sommes loin du bon sens. Les outils de payements les plus coûteux à gérer (les chèques) ne font l’objet d’aucune facturation alors que nous sommes lourdement ponctionnés pour toutes les opérations que nous faisons par l’intermédiaire de l’Internet (retrait, virement, gestion de compte) et du payement dématérialisé (cartes).
Nous payons la banque pour faire à sa place. Il est temps de revenir au bon sens. 

jeudi 30 juin 2011

NIMBY

Not In My Back Yard, qui signifie “pas dans mon arrière-cour”, en français, “pas dans mon jardin”. C’est ainsi que l’on peu considérer le vote du Parlement germanique mettant fin au nucléaire outre-Rhin d’ici 2022..
Il ne faut pas oublier qu’ils sont copropriétaires de nombreuses centrales électronucléaires françaises et qu’en conséquence nous devrons leur livrer de l’électricité en provenance de ces équipements.
Il serait même à craindre qu’ils nous réclament de fortes compensations si d’aventure nous faisions de même, comme ils l’ont déjà fait lors de l’arrêt de Crey-Malville.
Dans le même temps, Science & Vies constate qu’aucune centrale française ne menace un million de citoyens dans un rayon de 30 km, contrairement à certaines centrales allemandes, suisses ou anglaises pour ce qui concerne l’Europe.
Belle tartuferie qui leur permettra de paraître plus verts en salissant ailleurs.
Il est urgent de considérer qu’aucun pays d’Europe n’est assez grand pour être seul autonome en énergie. En conséquence, les postures de certains ne peuvent que nuire à l’intérêt collectif.

mardi 28 juin 2011

La place des autres

La politique est l’art du compromis, mais aujourd’hui, il faut ajouter la bienséance, voir la bien-traitance.
Il a longtemps été décidé d’installer ce que l’on ne voulait pas voir ailleurs, selon le principe NIMBY (pas derrière chez moi). Ainsi les HLM entre la nationale et le chemin de fer.
Un violent débat surgit dans la presse chaque année en cette saison de grande migration des gents du voyage. Faute de place prévue, ceux-ci s’installent ou il peuvent, quitte à provoquer un peu.
Et c’est là que l’on découvre qu’une commune considère que la bonne place pour les accueillir est à coté du centre d’enfouissement (jadis nous aurions dit la décharge publique), plutôt qu’un autre lieu. Plus délicat, y’a pas.
Il est urgent de traiter les problèmes selon a règle de la subsidiarité. Le bon niveau en la matière est le bassin de vie et non la commune.

Primaire

Étranges contradictions que la situation du PS.
Alors que ce parti affiche une réelle aversion au présidentialisme, voici qu’il adopte la posture la plus présidentielle qui soit, celle des Primaires à manière des USA, avec réunions publiques et élections générales.
Certes, nous échappons à la désignation des Grand Électeurs, mais élire son candidat à la candidature, c’est choisir un chef par élimination.
Mais nous ne sommes pas en Amérique. Là-bas, le perdant disparaît de la scène politique, ici, il ne cesse de tenter de rebondir.
Je reste persuadé que le bon chef de file est celui qui s’impose de lui-même, par lui-même, et qui l’aime le suive. La posture majoritaire au cinquième degré (primaire, premier tour, second tour, et deux tours de législatives) est très affaiblissante. Ce ne peut être que l’élu du moindre mal plutôt que celui du meilleur projet.
Souhaitons au PS de ne pas avoir un candidat sosie de celui de 2002.

samedi 18 juin 2011

Revendication d’incivilité


Alors que le Code de la route est un code de bonne conduite, son respect un acte de civilité, certains manifestent le droit de ne pas le respecter.
Parce quoi que l’on en dise, l’amende n’est que la conséquence de l’infraction, et donc d’une incivilité.
Compte tenu des marges de sécurité et des réglages des compteurs, pour être en excès de vitesse il faut afficher au moins 10 km au-dessus de la limite. Nul besoin d’avoir l’œil rivé au tableau de bord pour s’en apercevoir.
Quant à ceux qui prétextent leur usage intensif de la route pour protester de l’augmentation de leur possibilité de sanction, il me semble que leur professionnalisme devrait justement les rendre exemplaires. Je ne commettais pas plus d’infractions lorsque je roulais 50 000 km par an que maintenant à 15 000. Au surplus, les professionnels disposent certainement de véhicules modernes équipés de limiteurs de vitesse, ce qui les rend inexcusables. Ce sont d’ailleurs généralement les mêmes qui oublient de signaler correctement leurs manœuvres et négligent le bon usage du clignotant. Il est vrai aussi que l’on ne peut à la fois téléphoner, changer de vitesse et indiquer ses manœuvres.
Les récentes manifestations à ce sujet sont un pacte de goujaterie et le refus de vivre la route en bonne entente.

mardi 17 mai 2011

Quelle justice ?

L’affaire DSK fait ressortir une approche de la justice des USA à mon sens plus respectueuse de la victime ; car en général, c’est bien la victime qui porte plainte et l’agresseur qui est mis en cause.
Alors qu’en France, certains sont arcboutés sur le droit de la défense, au point que la moindre irrégularité dédouane le mis en cause au mépris d’éventuelles victimes, la justice des USA s’inquiète du droit du plaignant. Sans préjuger, la France protège l’éventuel agresseur au nom de la présomption d’innocence, alors qu’outre-Atlantique, c’est le plaignant, donc la présumée victime que l’on protège.
Reste que, dans les deux cas, c’est au demandeur d’étayer sa plainte.
Aux USA, le risque d’instruction uniquement en faveur d’une des parties est limité puisque celles-ci sont autorisées à enquêter et sont donc actives dans la recherche de la vérité. En France, le secret de l’instruction est souvent le secret de polichinelle et ouvre la porte à toutes les rumeurs et tous les fantasmes, et laisse le juge seul face au litige.
L’autre aspect de la justice des USA qui me semble positif est qu’elle est publique. Les caméras n’ont pas d’état d’âme et il est possible de vérifier, sans l’interprétation de journalistes ou d’avocats, l’intégrité des magistrats. La tartuferie française qui exclut l’enregistrement ou la diffusion des débats ne conduit qu’à discréditer la justice sans protéger les plaideurs, bien au contraire. 

jeudi 28 avril 2011

Des noms et des maux

Je trouve depuis toujours extrêmement dangereux de donner à tel lycée, telle promotion le nom de personnes, aussi célèbres soient-elles. Et le risque est encore plus grand lorsque ces personnalités sont encore vivantes.
Dernière démonstration flagrante avec la promotion Servier d’une école de pharmacie. Jusqu’au problème du médiator qui rend le nom de ce laboratoire extrêmement indésirable.
Il y a l’évolution des sociétés et la découverte du désastre de certaines utopies dévoyées qui obligent à débaptiser tel lycée Lénine, tel collège Staline, ….
Il y a la découverte post mortem du comportement manifestement néfaste de tel ou tel pourtant longuement vénéré. Comment jugera-t-on tel savant nobélisé dont on découvrira qu’il fût pédophile ou nécrophage ?
Quelle image pour la société !
Devrons-nous comme les Égyptiens de l’époque pharaonique buriner les frontons de nos édifices pour effacer une idolâtrie réprouvée ?
Quand cessera-t-on cette idolâtrie païenne, et laïque.
Il est toujours possible de mettre beaucoup d’espoir dans l’Homme, mais il est prudent de ne pas le vénérer.

Du sens des mots

La phase 2 vers la démocratie des anciennes colonies engendre un vocabulaire curieusement déformé.
Ainsi, concernant la situation libyenne, il est question dans les médiats de loyalistes et d’insurgés. Mais nous soutenons les insurgés dans leur combat légitime contre des loyalistes devenus illégitimes.
Donc les insurgés représentent le droit face aux loyalistes.
Certains voudraient brouiller le message qu’ils ne s’y prendraient pas différemment.

dimanche 17 avril 2011

Diversité

Enfin les langues se délient.
Messieurs Manuel Valls, un des rares qui soit audible à Gauche de par sa franchise, et François Soulage président du Secours Catholique et que je découvre dans un entretien paru dans l’express, conviennent qu’il est nécessaire de mesurer la diversité de la population. Il est inévitable que cela passe en particulier par la connaissance des origines géographiques et des aspirations religieuses, voire de tendances ou de positionnements socioculturels. Autrement dit, les statistiques ethniques, mais en langage châtié et en élargissant le propos, il est possible de parler de décompte de la diversité ou de connaissance du multiculturalisme.
Nous sommes probablement un des derniers pays démocratiques à refuser ce type d’analyse au nom du traumatisme de la « solution finale ». Sommes-nous devenus assez forts pour dépasser l’Histoire ? Sans l’oublier toutefois !
Savoir le nombre de pratiquants de chaque religion permet de comprendre le besoin en lieux de culte ; connaître l’origine des populations permet d’en comprendre les aspirations et les espoirs ; mesurer la diversité est la garantie de pouvoir la respecter.
De plus, cette connaissance permet de mesurer la réelle importance des groupes de pression qui se targuent d’un nombre de sympathisants actuellement invérifiables. Quelle importance numérique telle ou telle communauté ? Quelle minorité reste invisible faute de représentation ?
Pour le bien de tous, il est utile de savoir pour comprendre.

dimanche 10 avril 2011

Aqua-Fitness Ain

Comme des centaines de clients, je suis victime de la faillite d’Aqua-Fitness. Au dire du liquidateur, le problème serait un défaut de trésorerie.
Sans être expert-comptable, je suis en droit de m’interroger sur cette situation.
S’il est courant que des sociétés souffrent des payements à 90 jours fin de mois, ce ne saurait être le cas d’Aqua-Fitness. En effet, la majorité des clients ont payé par avance, et parfois pour 2 ans. Se trouver en difficulté de trésorerie dans ces conditions devient pour le moins suspect.

RESO LAIN

Le SIEA persiste et signe. Alors qu’il est bien obligé de reconnaître que le département est raisonnablement couvert en alimentation électrique, que l’éclairage urbain est satisfaisant et qu’il ne reste plus qu’à entretenir et améliorer, nous sommes toujours taxés au maximum autorisé. Les centaines de millions d’Euros ainsi thésaurisés au fil des années ne servent en rien aux consommateurs d’électricité.
Alors que l’essentiel des recettes à pour origine l’électricité, mais, ne sachant qu’en faire, le SIEA les utilise pour se faire plaisir et justifier son existence. En effet, pourquoi tirer des réseaux de fibres optiques alors que nous payons nos fournisseurs d’accès pour qu’ils le fassent. Nous sommes ainsi taxés deux fois, par le SIEA sans raison et nos FAI de bon droit.
D’ailleurs le SIEA a tellement honte de sa situation financière qu’elle l’a fait disparaître de son site internet et ne communique plus son bilan.

samedi 9 avril 2011

Emplois Jeunes

Retour éternel sur les vieilles idées qui n’ont pas rempli leur office. Combien d’emplois jeunes ont été transformés en emplois durables ? Combien de jeunes ont utilement utilisé l’expérience ainsi acquise pour trouver un véritable emploi ? Chaque fois une infime minorité, car heureusement l’échec total est improbable. Certains n’ont eu de cesse d’inventer des idées couteuses et sans avenir. Des Travaux d’Utilité Collective, aux Emplois Jeunes, et demain ? Chaque fois, emplois jetables, emplois voie de garage et sans avenir, tout juste capable de faire illusion quelques temps sur le taux de chômage des jeunes.
Au surplus, des emplois pour quoi faire ? Si un emploi est utile ou nécessaire, il faut s’en donner les moyens sans artifices. Dans le cas contraire, c’est une dépense sans objet. Autant consacrer les mêmes sommes à la formation pour permettre aux jeunes de trouver leur avenir professionnel.
Si une administration ou une association a besoin de personnel supplémentaire, pourquoi ne pas lui en donner les moyens ouvertement, quitte à lui imposer une priorité au premier emploi.
En ces temps où il semble qu’il soit nécessaire de réduire la voilure fiscale sur tous les points, créer des emplois inutiles au prétexte, de réduire le chômage relève de la prévarication. C’est de plus toujours plus de charges qui pèsent lourdement sur la création d’emplois utiles ou nécessaires.

dimanche 3 avril 2011

Déni de débat

Ce n’est que le projet d’un parti politique, mais certains y voient un projet d’État. Certes, ce parti est majoritaire dans ce pays et ses membres sont au gouvernement. Que l’UMP organise un débat sur la laïcité, et c’est La France qui remettrait en cause la séparation des Églises et de l’État.
Je ne comprends pas la posture des Églises qui refusent leur participation à cette réflexion. Elle ressemble à celle de la Gauche qui considère qu’aux principes de la loi de 1905, il n’y a plus lieu à débat, que chaque religion doit se débrouiller avec ses ouailles, au point de faire systématiquement barrage à tout projet de construction (il est notable que les Mairies de gauches soient globalement plus réticentes à autoriser la construction de lieux de cultes).
Mais en France, ce sont les collectivités territoriales qui sont propriétaires des lieux de culte confisqués en 1905 et les mettent à disposition des pratiquants. À la notable exception de la zone Alsace Moselle sous concordat napoléonien ou les religieux (des religions en place en 1918) sont fonctionnaires. Quid des nécessités nouvelles ?
S’offusquer des manifestations certainement provocatrices que sont les prières de rue, mais refuser la construction de lieux de culte est sinistrement contradictoire.
Il semble nécessaire de trouver un nouvel équilibre dans un monde qui n’est plus celui de 1905. Et ne pas en débattre est aussi maintenir une situation qui ne peut que se dégrader.

Les tartuffes de l’atome

Il est évident que le nucléaire n’est pas d’un usage anodin. C’est tellement vrai qu'il est sévèrement encadré et règlementé au prix que l’on sait et aux conséquences que l’on mesure lorsqu’on s’en affranchit (Tchernobyl).
Mais nous l’avons mis en œuvre et nous devons maintenant faire avec pour des décennies encore en matière d’énergie et probablement des siècles pour ce qui concerne les déchets.
L’accident gravissime au Japon réveille des peurs irrationnelles, et le rejet immédiat de tout ce qui affiche la notion de fission. Surtout des voisins qui ne veulent plus voir « ces monstres » près de chez eux. Faut-il rappeler que nombre de centrales électronucléaires ont été largement financées par nos pays voisins (Fessenheim par l’Allemagne, Bugey par l’Allemagne, la Suisse et l’Italie…) et que ces mêmes pays nous achètent allègrement notre production ?
Hors donc voici que ces mêmes voisins souhaitent, que dis-je exigent, l’arrêt immédiat de ces outils pourtant à leur service. Ces mêmes voisins, férus d’environnement qui n’hésitent pas à détruire leurs tourbières pour les brûler. Et ce ne sont pas leurs quelques éoliennes qui les sauveront.
Fort bien, tentons l’arrêt de ces outils, mais alors gardons notre électricité nucléaire, pourtant, si complémentaire de leurs productions polluantes ou aléatoires.
Je leur prédis à court terme coupures d’alimentation et arrêt d’usines. Devront-ils pleurer à nos portes au nom de la solidarité européenne pour être secourus ?

jeudi 24 mars 2011

Croire en l'homme

Le drame et l'honneur des sociétés civilisées a de tout temps été de croire en l'homme et en sa capacité de rédemption. C'est d'ailleurs la base de toutes les religions modernes (monothéistes) que de croire ainsi en l'homme. Un immense espoir !
C'est parfois le cas de manière spectaculaire, tel Yasser Arafat, terroriste au ban de la société devenu Prix Nobel de la paix.
C'aurait put être le cas de Mouammar Kadhafi révolutionnaire au nom de son peuple, terroriste international, puis gouvernant réhabilité jusqu'à l'ONU. Quel gouvernement pourrait dans ces conditions se sentir coupable de rétablir une relation normale avec un chef d'état mondialement réhabilité.
Faux espoir hélas.
Mais comment juger coupable aujourd'hui l'espoir d'hier mis par nos hommes politiques en un dirigeant qui semblait avoir renoncer à la violence ?
Faut-il pour autant renoncer à croire en l'homme et en sa capacité de rédemption ? Ce serait désespérant !

mardi 22 mars 2011

Civisme

Une nouvelle fois, il est démontré que le score de l’extrême droite est directement proportionnel à l'abstention. Cette fois-ci, c'est la droite démocratique qui en souffre, en 2002, ce fut la gauche démocratique.
Ceci démontre deux choses :
La première plutôt rassurante est de constater que l'électorat d'extrême est constant et qu'il aurait « fait le plein » au premier tour. Un « sursaut républicain » pourrait donc facilement le contrer, tel en 2002.
La seconde plus désagréable est de constater que le civisme est dans les extrêmes et que les démocrates leur laissent le champ libre.
Comment dans ces conditions pérorer sur ou contre l'extrême droite ! Ne devons-nous pas plutôt nous interroger sur notre capacité à maintenir un niveau de civisme minimum auprès de nos concitoyens ?
Le cas des actuelles élections cantonales partielles est exceptionnel : elles sont pour une fois dissociées d'autres élections, ce qui limite l'engagement des partis, et elles sont à 3 ans d'une réorganisation des structures territoriales, ce qui peut en amoindrir la portée pour l'électeur mal informé (et il est évident que l'information est présentement plutôt maigre). Enfin, le nombre de sortants qui se représentent peu très bien lasser l'électeur qui a légitimement l'impression que le principal objectif des candidats est de durer.

Il est possible d'imaginer des moyens pour redonner envie de voter, pour réinjecter un peu de civisme dans la vie politique.
En premier lieu, il est indispensable de limiter et le nombre et la durée des mandats. Avec un maximum de 2 mandats dans une fonction (et Notre Président a donné l'exemple), l'objectif du candidat sera beaucoup moins d'être réélu (et donc de brosser l'électeur dans le bon sens) que de bien servir la collectivité et l'intérêt général. De plus cette limitation rend plus difficile les risques de prévarication de corruption ou d'abus de biens.
En second lieu, il faut regrouper toutes les élections en une seule opération. C'est le seul moyen d'obtenir une mobilisation maximale des organisations politiques. Et que l'on ne fasse pas l'injure aux citoyens de les considérer incapables de maîtriser une telle situation. Choisir le même jour Le Président, les députés nationaux (quoi que l'on pense de leur utilité dans une Europe politique) et européens, les élus territoriaux et municipaux, est tout à fait possible, comme cela ce fait dans nombre de pays.
Il faut enfin moderniser le système de vote et cesser de fantasmer sur les risques d'irrégularités. Le vote électronique par internet devrait être la règle, et pour ceux qui ne sont pas équipés, les bureaux de vote peuvent apporter les moyens nécessaires. Chaque citoyen dispose d'un code unique par l'INSEE (le n° de sécu) et il est possible d'en sécuriser l'usage (code complémentaire transmis par poste, limitation du nombre de votes depuis une même adresse IP, …).

samedi 19 mars 2011

Douce nature

Il est de bon ton de vanter ce qui est naturel comme favorable à l'Homme en particulier, et à la vie en général.
La Nature est bonne, chacun le sait.
Les Japonais viennent d'en subir un démenti flagrant. Avant eu le Haïtien, et combien d'autres ?
La nature est violente et se moque bien de nos sentiments. Le drame japonais est une CATASTROPHE NATURELLE d'un niveau exceptionnel. Pourtant les médias se focalisent sur le seul aspect nucléaire du problème qui, en ce 19 mars 2011, n'est qu'un grave accident et pas encore une catastrophe.
La nature a infligé des dizaines de milliers de morts au Japon, le nucléaire infiniment peu à ce jour en cette affaire. Et dans ce sinistre décompte, il faut ajouter que le savoir faire de l'Homme a évité des centaines de milliers de morts grâce aux constructions parasismiques. Il a fallu une vague haute de 20 mètres pour tuer alors que le tremblement de terre n'avait fait que peut de victimes. Et là aussi, force est de constater que les installations les plus sensibles n'ont pas été rasées, même si elles sont gravement endommagées.
NON la nature n'est pas bonne, il ne faut pas chercher à lutter contre, il faut s'en accommoder et s'en préserver.
Ceci n'interdit pas de se méfier des œuvres des Hommes. 
Ceci n'interdit pas non-plus d'avoir une vison optimiste de l'avenir et de croire en l'Homme.

lundi 14 mars 2011

Risque de démagogie massive

La catastrophe au Japon déclenche en Europe, et plus particulièrement en France une explosion démagogique « Il est inadmissible que le projet nucléaire n'ai pas été soumis par référendum à LA POPULATION ».
Je cherche vainement un quelconque projet technologique de quelqu'empleur que ce soit aillant fait l'objet d'une consultation populaire. Le plus haut niveau de consultation de la population, systématique depuis des décennies est l'enquête publique. Il est rare que la population concernée y attache une réelle importance et y manifeste une réelle opposition. Il faut des éléments extérieures non concernés pour y faire de l'agitation.
Comme chaque fois, des penseurs autoproclamés s'autorisent à vouloir décider à notre place sans contrepartie. Par quoi remplacer cette énergie au pied levé sans émettre brutalement plus de CO2 ? L'Allemagne, montrée en exemple avec son projet de sortie du nucléaire, est le premier pollueur européen en brulant mauvais charbon (le seul qui lui reste), tourbe et lignite pour produit de l'électricité, avant même d'avoir commencé.
Alors un référendum ? S'il réussissaient comme ils le proclament, comment feront-ils ? Quelle solutions ont-ils pour sauver nos emplois, notre avenir en supprimant notre meilleur source d'autonomie énergétique ? 
De plus se sont les mêmes qui s'insurgent aujourd'hui contre les projets de nouveaux barrages comme d’éoliennes. Ils ne sont pas à une contradiction prêt.
Certes, le nucléaire n'est pas anodin, comme aucune industrie des hommes. Sauf mensonge a démonter, le nucléaire est certainement l'industrie la plus sécurisée qui soit, ce qui n'exclue évidement aucun risque.
Profiter du drame japonais pour fabriquer de nouvelles fausses peurs relève de la pure démagogie.
Lamentable

dimanche 13 mars 2011

Le sens des mots

Loin de moi l'idée de minimiser la catastrophe qui frappe le Japon. La puissance du séisme au limites de l’apocalypse, l'ampleur du tsunami (terme jappais qui montre bien combien ils connaissent le phénomène) aussi puissant de soudain, et les conséquences humaines matérielles et économiques qui en découlent. Et encore faut-il prendre en compte l'intense préparation de ce pays qui a très certainement limité les dégats, autant que faire se peut.
Mais pourquoi en rajouter ? Le drame n'est-il pas suffisant ? Il semble que non. Le choc des mots semble vouloir en rajouter. Ainsi UNE EXPLOSION dans un bâtiment d'une centrale électro-nucléaire est devenu L'EXPLOSION de la centrale. Là, les mots n'ont plus du tout le même sens. Au vue des images transmises, il semble de plus que le bâtiment concerné était justement prévu pour subir de type d'avatar, probablement pour limiter les conséquences du séisme majeur.
Évidement, ceci ne préjuge en rien de l'avenir et d'un véritable accident nucléaire. Présentement, il n'est question que d'un incident ne touchant pas le cœur nucléaire.
À qui profite une telle dérive de sens ?

lundi 7 mars 2011

Libération phase deux

Les Pays d'Europe sont sortis et se sont fait sortir d'Afrique dans l'après guerre. Il avait semblé à l'époque que l'Afrique pouvait espérer une certaine liberté. Mais les gouvernements mis en place alors l'étaient avec le soutient plus ou moins actif, plus ou moins visible des anciens occupants ou de leurs puissantes sociétés minières et pétrolières.
Les quelques sauveurs autoproclamés ont bénéficié du soutiens bien veillant d'une certaine gauche au nom de La Révolution, au point pour certains d'être membre de leur internationale. Encore aujourd’hui, le champion de la gauche sud-américain se propose en médiateur favorable au dictateur libyen.
Nous mesurons aujourd'hui l'espace entre l'espoir et la réalité. Quarante ans de tensions progressives, d'oppression légalisée aboutissent à des retournements d'autant plus inattendus que nous n'attendions rien des ces pays coincés entre perfusion humanitaire et ponction capitaliste. 
Plus au sud, d'autres pays commencent à obtenir des compagnies minières et pétrolières réparation de leurs déprédations.
Les révolutions en routes dans les anciennes colonies constituent donc la phase deux de leur libération. Elles ne sont possible que parce que les propagandistes sont jeunes et n'attendent plus rien d'une Europe qui ne les considères que comme des possibles immigrants indésirables.
L'Afrique devra se reconstruire contre l'Europe.
Face l'avenir que cette opposition reste pacifique.

dimanche 20 février 2011

démonstration belge

Voici bientôt un an que les Belges cherchent à constituer un gouvernement pour leur pays. Et pourtant, pour la Belgique, presque tous les indicateurs économiques et sociaux sont au vert, à tout le moins au mieux au sein de l'Europe. 
De là à conclure que les gouvernements nationaux n'ont plus beaucoup d'utilité dans une Europe disposant d'une gouvernance opérationnelle, il y a un pas que je n'hésite pas à franchir. 
Il s'en faut de quelques délégations de pouvoir supplémentaires aux Régions pour que la France puisse ce passer d'un gouvernement central pléthorique et critiqué. Au grand plaisir pourrait-on penser d'une Gauche qui détient lesdites Régions et vouent aux gémonies le gouvernement actuel et ne sait toujours pas comment, surtout par qui, le remplacer.
Il est certain que l'avenir de l'Europe passe par les régions. La fin des nationalismes absurdes qui voudraient faire marcher d'un même par les Corses, les Basques, les Bretons et les Alsaciens. Vive les regroupements croisés, ici de linguistique, là de spécificité locales qui dépassent nos ridicules frontières. L'Alsace est plus proche du Baden-Württemberg que du Pays Basque, lesquels Basques sont transfrontaliers comme nombres de régions alpines découpées au fil des défaites et des caprices des Princes. 
Les États sont inutiles en Europe, les Belges nous montrent l'exemple, il est urgent de les suivre.

mercredi 16 février 2011

Que celui qui n'a jamais péché …

Quand cessera-t-on de juger le passé à l'aune du présent ? Depuis quelque temps nous sommes assaillis de jugements péremptoires sur le comportement de nos aïeux.
Mais il advient qu'hier soit aujourd'hui jugé de même. Lapalisse aurait bien pu affirmer « avant la révolution, ce n'est pas la révolution », en décembre, Tunis était calme. Combien de Français y ont passé les fêtes. Avons-nous seulement eu la moindre information d'une quelconque éventualité de risque ? RIEN !
Alors, s'acharner sur une Ministre au prétexte qu'elle ait fait un voyage dans ce pays et ait profité d'une possibilité de covoiturage relève de la diffamation.
Surtout, ne rendez plus jamais service à un élu, il pourrait être accusé de corruption passive.
Ce qui m'interroge le plus c'est l'indécence des accusateurs. Toutes ces gouvernances fortes des anciennes colonies sont directement issues d'élection considérées par tous régulières en leur temps et sous couvert de socialisme. Nombre de ces présidents déchus traité de dictateurs avaient bonne presse au sein de l'internationale socialiste, quand ils n'en étaient pas membre. Le silence de cette loge jusqu'au lendemain des premiers soulèvements est plus que dérangeant.
Que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre.

mardi 8 février 2011

Quelle justice ?

Il est certain que le ministère de la justice rivalise depuis des décennies (et il ne sert à rien de stigmatiser le gouvernement actuel) avec quelques autres ministères pour être le plus petit budget de l'état (moins de 3% en 2011). Sur cette base, il est tout aussi certain que la justice n'a pas les moyens des missions qui lui sont confiées.
Compte tenu des investissements engagés dans le système pénitentiaire comme dans les équipements de gestions ouverte des peines, il est presque indécent d'accuser le pouvoir actuel d'être aveugle à ce problème.
Mais, découvrir que l'on fait sortir un délinquant sexuel suivi par un JAP en liberté préventive sans même en connaître l'adresse, laisse songeur. La solitude du juge y est probablement pour quelque chose. D'expérience, ce n'est pas le cas des conseillers prud'homaux dont les décisions sont toujours collégiales.
Ne serait-il pas temps d’élargir se principe et de faire en sorte que le juge ne soit jamais seul face à la décision à prendre. Cette collégialité pourrait se partager avec des jurés de sorte que Le Peuple soit partie prenante d'une bonne justice. Il ne serait plus possible alors d'accuser la justice d'exercice solitaire et d'isolement.

mercredi 26 janvier 2011

Euthanasie

Il me semble que le débat concernant l'euthanasie est faussé. Presque toujours l'euthanasie est opposée aux soins  palliatifs, considérant ces derniers comme la solution française.
Mais qu'en est-il des personnes gravement malades sans être en fin de vie et incapable d'agir par elles-même mais dont la vie n'a plus aucune valeur pour eux, pire, n'est plus qu'un chemin sans issues de souffrances physiques ou mentales ? Combien de suicides pour ce motif lorsque les personnes sont encore capables d'agir ? Le drame est que faute de moyens, c'est presque toujours avec violence (accidents provoqué) et parfois en entrainant d'autres personnes avec elles. Mais syndrome d'enfermement, tétraplégie, …, sont autant de circonstances ou le choix de la personne est entre les mains de ses accompagnants.
Il faut redonner le pouvoir à chacun de choisir sa fin et de se faire accompagner pour accomplir sa décision lorsque l'on est dans l'incapacité d'agir seul. Cela implique un choix conscient de la personne concernée et exclus donc toute décision prises pour des personnes inconscientes. Comme pour l'avortement, l'euthanasie doit rester un choix de la personne, encore faut-il que ce choix soit possible quitte a imposer un délais de réflexion pour ne pas agir dans la précipitation de la douleur.
Mais dans les deux cas, ce n'est pas au médecin d'avoir le dernier mot.

lundi 17 janvier 2011

De quel droit!

De quel droit des salariés (tout au moins un certain nombre, pas tous fort heureusement) de l'Éducation Nationale s'opposent-ils à leur employeur? Sont-ils maltraités? Victimes de discriminations? Harcelés?
Non ils refusent simplement que leur travail soit évalué.
En refusant de faire simplement leur travail, en sabotant les méthodes d'évaluations mises en place au niveau du ministère en accord avec leurs représentants, ils commentent des actes qui les conduiraient devant un risque de licenciement dans n'importe quelle entreprise de droit privé.
Le fait qu'ils semblent suivis par une association de parents d'élèves n'atténue en rien le délit lorsque l'on sait que celle-ci est totalement noyauté, sinon par des enseignants eux-même, à tout le moins par des sympathisants largement politisés et en opposition ouverte avec le gouvernement en place (confère son silence assourdissant aux heures de la Gauche Glorieuse).
Il est temps de sortir de cette gouvernance d’exception ou des salariés sensés être au service de tous puisque du Service Public, ne sont qu'au service de leurs intérêts personnels et corporatistes.
Comme de plus nous sommes obligés de constater que ces Fonctionnaires d'État occupent sans contre-partie des bâtiments des Collectivités Locales à qui ils imposent leurs exigences. De quel droit!

jeudi 6 janvier 2011

Symptôme de défiance

La course au risque zéro conduit à des postures dangereuses. Plus un médicament est efficace, plus il présente de risques indésirables, donc plus il faut cibler sa prescription. Diaboliser les médicament aujourd'hui serait remettre en cause jusqu'à notre espérance de vie. Dans le même temps, il serait intéressant de s'interroger sur leur prescription.
Le cas du Médiator est significatif : destiné aux diabétiques en surpoids et ne sachant plus gérer leur alimentation, il devient un produit de régime banalisé et donc sans réel suivit. La faute à qui ? Au laboratoire, au pharmacien, au prescripteur ?
Un médecin généraliste qui a même le temps de passer une heure sur une radio périphérique avoue assurer 25 à 30 consultations par jour.
Petit calcul : au bas mot 25 consultations * 23 € * 22 jours = 12 650 € brut par mois, en rappelant que le SMIC brut mensuel est de 1 343,77 €, 9,4 fois moins.
Autre petit calcul 25 consultations * 1/2h (un minimum tout de même!) =12h30 de travail par jour. Est-ce crédible!
Sans compter le foutoir de la vaccination de l'hiver passé qui suscite méfiance et donc risque pour cet hiver.
Notre système de soins est mal en point : pas assez de médecins, trop d'influence des laboratoires, trop de spécialités, pharmacies à but lucratives, il n'est pas surprenant que les comptes soient impossible à équilibrer.