mes réactions citoyennes, mon envie de m'exprimer sur les sujets de société, l'historique de mes messages dans les courriers des lecteurs de Voix de l'Ain et du Progès.
dimanche 22 février 2009
Le prix des Îles
mardi 17 février 2009
Subvention et vie chère
Baisse du niveau des élèves
Baisse du niveau des élèves
Je me moi
Certains syndicats ont un étrange concept de la solidarité.
En ces temps ou les entreprises ont moins de travail et licencient, il y en a encore qui réclament des augmentations de salaires alors que les prix sont en pleine récession. Les mêmes syndicats refusent une réforme de l'UNEDIC ayant pour objectif de mieux prendre en charge les demandeurs d'emplois (ce refus n'est qu'une posture car, étant minoritaires, le projet sera adopté). Il est vrai que ce sont les mêmes qui imaginent interdire les licenciements, ce qui supprimerait, selon eux, le problème des chômeurs, comme si le plein emploi pouvait se décréter. Ils réclament aussi plus de fonctionnaires mieux payés, comme si leurs salaires n'étaient pas nos impôts.
Il serait temps que chacun regarde la réalité en face et considère la solidarité avant les intérêts individuels. Il est temps de sortir de cette guerre des tranchées qu'est "la lutte des classes".
Si certains hauts revenus ont un parfum de scandale, si les revenus les plus modestes doivent être pris en considération, il y a des questions à ce poser sur les revenus moyens. Comment comprendre cette revendication globale quand, en moins de 10 ans, les dépenses de confort ont triplé? François de Closet a raison, pour certains, plus n'est jamais assez.
De plus, "la relance par la consommation" n'a jamais apporté que de l'inflation supplémentaire qui a toujours mangé en quelques mois l'avantage ainsi arraché.
Le seul moyen de pouvoir augmenter les revenus est de créer plus d'activité. Le jour ou le PIB ne décomptera que l'augmentation des richesse et non plus l'argent qui tourne en rond, nous aurons une meilleure vision de la réalité.
lundi 16 février 2009
La marche à l'envers
dimanche 15 février 2009
Une carte de France à l'échelle de l'Europe
vendredi 13 février 2009
Je me moi
Baisse du niveau des élèves
Travailleurs indépendants
Supprimer la taxe professionnelle?
L'explication publique de notre Président concernant la gouvernance de l'État face à la crise a le mérite d'éclaircir certains aspects. Évidemment tout le monde ne s'y retrouve pas, mais au moins savons-nous ce qui se projette et ce qui est soumis à négociation.
Deux points me semblent contradictoires :
la suppression de la taxe professionnelle et de la tranche basse des impôts sur le revenu.
En effet, à l'exemple de la CSG (instaurée par M. Rocard), et comme l'a expliqué M. Sarkozy, il faut cesser de peser aveuglément sur le coût du travail et solliciter l'ensemble des Français selon leurs possibilités. Supprimer la taxe sur les salaires et la taxe professionnelle correspond donc à baisser salutairement la pression fiscale sur le travail. Sans sombrer dans le protectionnisme, il ne serait pas incongru de solliciter les importations par une contribution sociale, de quoi freiner les tendances à la délocalisation ou à la sous-traitance "concurrentielle". La logique serait en contrepartie (car il faut bien équilibrer les comptes) de remonter la pression sur l'ensemble des revenus, plutôt que d'alléger encore, fut-ce les plus bas revenus imposables. Mais peut-être n'est-ce qu'une pose pour cause de crise.
En effet et à mon sens, l'idéal fiscal n'est pas l'exonération de l'impôt sur les revenus (vieille lune des démagogues), mais au contraire sa généralisation au premier Euro d'une contribution progressive sur tous les revenus, avec une baisse maximale des impôts "aveugles" que sont actuellement les impôts locaux assis sur des bases imaginaires et autres TVA ponctionnant sur une consommation que l'on voudrait plus dynamique.
Il faut par exemple savoir que le "paquet fiscale" à, entre autre, bénéficié à des propriétaires retraités compte tenu du montant élevé de leurs impôts locaux comparé à leurs faibles revenus. Et même si les "produits de première nécessité" sont globalement à TVA réduite, ces quelques 5,5% pèsent aveuglément sur tous les revenus.
Il est imaginable d'asseoir tous les impôts, y compris les impôts locaux sur le niveau des revenus, qui à moduler selon d'autres critères (localisation, "fortune", …). Ce serait plus simple et plus équitable que les exonérations actuelles basées uniquement sur des cas particuliers (âge, type de revenus, …). Au surplus, en s'appuyant une une seule déclaration, il pourrait aussi y avoir un seul prélèvements, les moyens moderne de gestion permettant à tous de s'y retrouver.
Reste aussi à trouver un nouvel équilibre aux recettes des collectivités territoriale, principales dessinatrices de la taxe professionnelle.
Enseignants chercheurs
Étranges revendications que celle des enseignants chercheurs. À les entendre, le changement de leurs statuts ne pourrait que leur nuire. Je ne prétend pas faire le tour de la question, mais ici aussi, je repart des arguments tenus publiquement par les opposants à la réforme.
Ainsi, ils perdraient en autonomie en étant recruté au niveau des universités! Mais les enseignants doivent-ils êtres des électrons libres sans comptes à rendre? Les universités doivent-elles accepter les yeux fermés les enseignants nommés par les responsables syndicalistes du ministère? Certaines polémiques (révisionnistes) montrent que même les étudiants y trouvent à redire. Au surplus, nombre de CDD et vacations décrétées depuis un ministère inaccessible seraient certainement traités avec plus d'égard en proximité.
Ainsi, ils tomberaient sous la coupe de potentats locaux! Les directeurs d'université, qui sont aussi des enseignants, sont-ils à ce point méprisants pour leurs collègues? Le fait qu'il ne soient élus que pour quatre ans ne les exposent-ils pas à devoir rendre compte s'ils se comportent de manière despotique?
Ainsi Ils ne supportent plus des amphis de 400 élèves? Mais ils ne veulent pas démultiplier leurs heures de cours! Avec moins d'heures de cours par ans que d'heures de travail par mois pour n'importe quel salarié, il devrait y avoir de la marge, même pour faire de la recherche. En dédoublant les heures de cours, les amphis seraient moins chargés au bénéfice des étudiants. Évidement ces heures de cours ne constituent pas leur seule activité autour de l'enseignement, mais il faut les comparer avec les charges des autres enseignants.
Ainsi ils craignent de devoir rendre compte à des ignares qui ne comprennent pas leurs talents? Ils ne veulent êtres évalués que par leurs collègues de même spécialité. Quel orgueil que d'imaginer, à ce niveau de connaissance, qu'un chimiste puisse mépriser le projet d'un philosophe, ou un informaticien celui d'un physicien! Sont-ils les seuls dans leur discipline dans leur université? Serait-ce leur propre regard?
Les enseignants universitaires ne sont pas des professions libérales, mais des fonctionnaires comme beaucoup d'autres et pas des mieux payés d'ailleurs. Permettre aux universités de choisir leurs enseignants relève d'une logique évidente de qualité. Les meilleurs enseignants seront convoités (et peut-être mieux payés, mieux considérés, plus libre dans leurs travaux); la grande majorité pourra librement proposer ses compétences et ses projets; et les moins appréciés seront conviés à chercher d'autres voies, au plus grand bénéfice de l'enseignement, de la recherche et des étudiants. Contester cette évidence, c'est faire l'éloge de la médiocrité.
Bien venu dans le monde réel.