vendredi 13 février 2009

Je me moi

Certains syndicats ont un étrange concept de la solidarité.
En ces temps ou les entreprises ont moins de travail et licencient, il y en a encore qui réclament des augmentations de salaires alors que les prix sont en pleine récession.
Les mêmes syndicats refusent une réforme de l'UNEDIC ayant pour objectif de mieux prendre en charge les demandeurs d'emplois (ce refus n'est qu'une posture car, ces syndicats étant minoritaires, le projet sera adopté). Il est vrai que ce sont les mêmes qui imaginent interdire les licenciements, ce qui supprimerait, selon eux, le problème des chômeurs. Il n'ont certainement pas le souvenir de ce que sont devenu les société qui ont eu la prétention de vouloir supprimer le chômage par la contrainte. Il réclament aussi plus de fonctionnaires, comme si leurs salaires n'étaient pas nos impôts Et puis pour quoi faire alors que nous avons déjà la plus forte administration d'Europe?
Il serait temps que chacun regarde la réalité en face et considère la solidarité avant les intérêts individuels. Il est temps de sortir de cette guerre des tranchées qu'est "la lutte des classes". Et de quelles classes parle-t-on? Des ouvriers contre les cadres? Des salariés du privé contre les fonctionnaires? N'avons-nous pas élu nos dirigeants?

Si certain haut revenus ont un parfum de scandale, si les revenus les plus modestes doivent être pris en considération, il y a des questions à ce poser sur les revenus moyens. Comment comprendre cette revendication globale quand, en moins de 10 ans, les dépenses de confort ont triplé? François de Closet a raison, pour certains, plus n'est jamais assez.
De plus, "la relance par la consommation" n'ai jamais apporté que de l'inflation supplémentaire et à toujours mangé en quelques mois l'avantage ainsi arraché. Il suffit de comparer l'évolution des prix et les "grandes victoires syndicales" récentes (Le Grenelle, les 39h et la 5e semaine, les 35h). L'accélération de l'inflation à toujours suivi de tels événements.

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