mardi 17 février 2009

Je me moi

Certains syndicats ont un étrange concept de la solidarité.

En ces temps ou les entreprises ont moins de travail et licencient, il y en a encore qui réclament des augmentations de salaires alors que les prix sont en pleine récession. Les mêmes syndicats refusent une réforme de l'UNEDIC ayant pour objectif de mieux prendre en charge les demandeurs d'emplois (ce refus n'est qu'une posture car, étant minoritaires, le projet sera adopté). Il est vrai que ce sont les mêmes qui imaginent interdire les licenciements, ce qui supprimerait, selon eux, le problème des chômeurs, comme si le plein emploi pouvait se décréter. Ils réclament aussi plus de fonctionnaires mieux payés, comme si leurs salaires n'étaient pas nos impôts.

Il serait temps que chacun regarde la réalité en face et considère la solidarité avant les intérêts individuels. Il est temps de sortir de cette guerre des tranchées qu'est "la lutte des classes".

Si certains hauts revenus ont un parfum de scandale, si les revenus les plus modestes doivent être pris en considération, il y a des questions à ce poser sur les revenus moyens. Comment comprendre cette revendication globale quand, en moins de 10 ans, les dépenses de confort ont triplé? François de Closet a raison, pour certains, plus n'est jamais assez.

De plus, "la relance par la consommation" n'a jamais apporté que de l'inflation supplémentaire qui a toujours mangé en quelques mois l'avantage ainsi arraché.

Le seul moyen de pouvoir augmenter les revenus est de créer plus d'activité. Le jour ou le PIB ne décomptera que l'augmentation des richesse et non plus l'argent qui tourne en rond, nous aurons une meilleure vision de la réalité.


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