mercredi 29 octobre 2014

Allocations familiales

Le gouvernement est décidément très imaginatif en mauvaises solutions. En créant des plafonds de ressources pour réduire le montant des allocations familiales, il crée en même temps des effets de seuils redoutables. D’autant plus que chaque fois la division par deux de la prestation est significative, et qu’il n’est pas fait mention de quotient familial, car, même si cela ne concerne que moins de 10 % des foyers, ce sont les mêmes qui ont un abattement familial plafonné.
Quitte à fâcher les associations de défense de la famille, pourquoi n’avoir pas plus simplement introduit le montant des prestations familiales dans l’assiette de l’IRPP ? Un double calcul de l’impôt, comme il se pratique déjà, permettait simplement de restituer la différence à la CAF.
Trop simple, probablement, à moins que ce soit une idée d’un précédent gouvernement, donc irrecevable.

L’argent accroché au mur

Une propositions de loi finance de l’UDI (centre droit) souhaitait faire entrer dans l’assiette de l’ISF la valeur des œuvres d’art. Elle a été rejetée par la majorité (!) présidentielle (Gauche). Il est vrai qu’il ne fallait fâcher ni l’inventeur de cette généreuse niche fiscale (M. Lang) ni le ministre des Finances d’alors (M. Fabius), tous deux grands amateurs d’art.
En ces temps de disette où le moindre euro est le bien venu (dans les caisses de l’État), et quand dans le même temps le patrimoine investi dans les entreprises est taxé plusieurs fois (ISF, impôt sur les sociétés, IRPP…) il reste surprenant que la Gauche soit aussi généreuse avec l’argent qui dort de “ceux qui gagnent de l’argent en dormant” pour citer l’un des plus célèbres d’entre eux.
Une occasion perdue pour la Gauche de la Gauche de soutenir une bonne idée de la Droite en confirmant leur posture antigouvernementale.

lundi 20 octobre 2014

Archaïsme

Madame Aubry, comme encore trop de politiciens, en particulier, raisonne encore la société avec un archaïsme ahurissant.
Elle en est encore à considérer la situation actuelle comme une crise dont il faudrait sortir en dépensant toujours plus.
La situation durant, elle devient endémique et doit donc être vécue comme telle. La croissance est antinomique avec les contraintes environnementales, et l’évolution technologique promet toujours plus de confort, avec toujours moins de moyens, de matériel et d’énergie.
Il faut donc envisager une société où le développement ne rimera plus avec croissance, et donc avec dépenses.
Il faut aussi envisager une société où la natalité ne sera plus un moteur, mais un frein, et donc sortir de la politique nataliste.
Un Nouveau Monde à penser avec de nouvelles personnes. Il est urgent de renouveler le personnel politique.

mercredi 15 octobre 2014

Écologie Royale suivie du train routier

Notre ministre de l'écologie aime beaucoup les sociétés d'autoroute. Faute de pouvoir les taxer, le Premier ministre refuse, elle veut faire baisser les tarifs et lever les barrières les fins de semaine.
Mais alors que c'est déjà l'embouteillage complet à ces moments, les retraités qui jusqu'à présent évitaient justement ces jours de cohue vont certainement vouloir aussi faire des économies. Ajoutons à cela que la voiture va devenir plus économique encore, d'autres qui prenaient le train vont amplifier le trafic. Une belle pagaye assurée, et que de pollution supplémentaire.
Ensuite, quelle cohérence? Les travailleurs obligés de se déplacer vont payer l'autoroute au prix fort et les oisifs passeront gratis!

Notre ministre de l’économie a décidément beaucoup d’idées.
Alors que la lutte contre les émissions de CO2 voudrait que la route soit désertée par les camions, et que le train soit préféré à l’auto, M. Macron préconise le développement du car par les sociétés privées. L’arrivée en France du taxi-brousse est incontestablement un grand progrès social. Plus économique, certes, mais combien plus polluant, plus accidentogène, plus agressif pour les routes et l’environnement.
Entre une ministre de l’environnement qui préconise les embouteillages gratuits sur les autoroutes et un ministre de l’économie qui veut y ajouter des cars, l’écologie est sur les bons rails, assurément.

mercredi 8 octobre 2014

Pas envie ?

Ainsi des enseignants n’auraient pas envie de venir travailler dans l’Ain ?
Il me semble pourtant que le personnel de la fonction publique d’État se doit d’aller travailler là où les besoins de l’État se font sentir, que leurs souhaits ne sont que ce qu’ils sont et ne sauraient être des exigences.
Il semble patent que, pour certains, leurs souhaits priment les besoins des populations.
Il devient donc urgent de permettre à ce personnel exigeant de postuler librement, et donc au risque de ne pas être engagé, pour l’établissement de son choix par contrat de droit privé, comme cela est de règle auprès des établissements sous contrat.

jeudi 2 octobre 2014

Économiser sur le déficit

Le projet de budget de l’État pour 2015 laisse songeur. Il est annoncé à grand renfort d’explications qu’il sera fait plus de vingt milliards d’économies. J’en ai hâtivement conclu que les dépenses de l’État seraient d’autant inférieures à ses recettes.
Grosse incompréhension. Il fallait comprendre que l’État ne dépenserait que quatre-vingts milliards de trop au lieu de cent. Autrement dit que l’on ne fera que de creuser un petit peu moins le gouffre de la dette.
C’est beau les discours tout de même.

mercredi 1 octobre 2014

Sauver LaPoste?

L’affranchissement du courrier va augmenter de 15%,
mais pas les revenus.
Donc je vais tirer un trait sur les cartes postales de vacances, sur les cartes de vœux, d’anniversaire… que je remplacerais par des courriels, des SMS, voir de simple twits, et je ne serais pas le seul.
En même temps, et dans les anciens temps, le timbre (0,66 €) était traditionnellement au même prix que la baguette de pain (0,90 €) et le journal (0,95 €). 
Le timbre reste un des derniers produits soumis au bon vouloir des politiques, et LaPoste en paye le prix.
Reste que ce rattrapage, le jour même où le ministre des Finances annonce la fin de la pression fiscale, fait autant désordre que l’évolution de la taxe sur les carburants.