lundi 31 août 2009

retour en enfance

Juste pour sourire à la veilles de la rentrée scolaire.

Mesdames Charlotte de Turkein, Laurence Boccolini, Valérie Damidot symboles de la forme féminine de chef d'établissements scolaires pour les producteurs de série télévisée.

Dernièrement une Isabelle Adjani soufflées aux cortisones pour incarner un enseignant psychotique.

Pourquoi ces profils de femmes fortes plutôt que des silhouettes effilées?

Je ne sais ce qu'en pensent les vrais professionnelles de la mission, mais il me semble y voir quelque réminiscence des complexes d'adolescents face à l'autorité scolaire, voir un règlement de compte sournois avec cette institution qui ne leur a peut-être pas apporté tout le bonheur qu'il y attendaient.

Un sujet pour un futur thésard?

samedi 29 août 2009

La vengeance du mâle

Étrange décision d’une cour de justice européenne que celle qui confond égalité et égalitarisme et nie totalement la réalité physiologique qui différentie les sexes. Le système de retraite français bonifie les carrières des femmes de 8 trimestres par enfant. Il m’avait semblé que c’était une reconnaissance à la maternité qui, jusqu’à preuve du contraire, est un événement spécifiquement féminin.
Il est vrai qu’au fils du temps, cet avantage, comme tant d’autres, a été détourné, puisqu’il n’est maintenant reconnu que si la naissance, mais aussi l’adoption, est suivi d’un nombre minimum de vie commune avec l’enfant.
C’est donc dans cette brèche que se sont engouffrées certaines associations du toujours plus, et des juges probablement masculins, pour faire considérer que cette vie commune concerne aussi, éventuellement, le mâle de la maison et que l’équité et la justice doivent lui reconnaître les mêmes avantages.
C’est évidemment s’asseoir sur la réalité où la carrière féminine est presque systématiquement sacrifiée au profit de la famille, sans même parler de l’autre réalité, bien physiologique et strictement féminine, de la grossesse. C’est en compensation de cette là réalité que “l’avantage enfant” a été défini en son temps. J’abonderai dans le sens égalitariste le jour ou le hommes souffriront du cancer de l’utérus et les femmes de la prostate.
Donc, s’il faut revenir dessus, il faudra prendre en considération la réalité qui n’a rien à voir avec l’égalitarisme d’une pseudo justice : qui assume la grossesse (avec d’adoption et en ces temps de projet de gestation pour autrui, il est important d’y penser), qui assume l’allaitement, qui sacrifie plus ou moins sa vie professionnelle pour s’occuper des enfants ?

mercredi 26 août 2009

Grippe A

Il y a un siècle, une certaine grippe espagnole a provoqué des millions de morts. Une vrai épidémie et une catastrophe humaintaire. Aujourd’hui, avec une population mondiale triple, on cherche à nous inquiéter avec quelques décès !
Le principe de précaution conduit à des comportements extraordinaires. La découverte d’une nouvelle variante de virus de la grippe relance une surenchère de mesures.
Le plus surprenant est l’incohérence du discours, qui ne semble pourtant surprendre personne !
La grippe “aviaire” s’était développée dans le sud-est asiatique, en zone tropicale, et nous prenions moult précautions dans notre Europe très tempérée. En pure perte puisque d’épidémie, il n’y en eut guère.
La grippe H1N1 (porcine, mexicaine, A ?) est tout autant d’origine tropicales, et c’est à nouveau l’effervescence dans notre Europe très tempérée, et l’enrichissement assuré de certains laboratoires. Je passe sur les opportunistes qui en profitent pour massacrer les troupeaux de porcs au nom de la pureté islamique.
On nous annonce un développement aux antipodes, en précisant que là-bas, c’est l’hiver austral (en plein tropique !) et que nous pouvons craindre le pire dans quelques mois lorsque la température baissera chez nous (vous avez vu la météo de Nouméa ?). Ou sont les morts des zones tempérées sud ? Aucune catastrophe annoncée en Nouvelle-Zélande comme en Patagonie.
Je suis donc serein quant aux risques en Europe, et il faudra certainement un médecin très persuasif pour me faire vacciner.
À crier au loup sans cesse, bientôt, aucune annonce ne sera crédible.
Alors le pire sera vraiment à craindre.

Pour qui roule notre épargne ?

Depuis quelque temps, le grand public découvre l’arrière-cour nauséabonde des banques. Par la même occasion, il découvre aussi, même s’il s’en doutait un peu, que son épargne rapporte infiniment plus à d’autres qu’à lui-même. En ses temps où le livret A ne rapporte que des fifrelins, les opérateurs de banques encaissent un tiers des profits engendrés avec notre argent. Il reste d’ailleurs surprenant de se voir encore proposer des crédits à la consommation à 20% ! Il est évident que si prêter aux entrepreneurs rapporte dix fois moins que de spéculer sur les variations de consommations en fonction du risque de grève, ou sur les risques de variation du cours du pétrole en fonction de la spéculation, il est compréhensible que certaines banques boudent la vraie vie pour le virtuel.
La titrisation (instauré en France par le gouvernement Bérégovoy !) est l’ultime avatar du système, puisqu’il consiste à refiler la patate chaude des crédits accordés en gagnant au passage.
Il y a quelque chose de pourri dans le système. Nous dire qu’il faut en passer par là pour conserver ces génies de la magouille me laisse extrêmement septique. L’excès étant la pire des choses, promettre des montagnes de billets à certains est certainement le meilleur moyen de pousser au maximum de risques, avec les conséquences que l’on supporte.
Alors que l’intéressement est très sérieusement encadré dans la vraie vie (pas plus de 10% de la masse salariale), le système bancaire déverse 1/3 de ses profits à ses spéculateurs salariés.
Le vrai problème est que tout ceci se passe avec notre argent, et que les banques nous ponctionnent largement pour cette gestion qui leur rapporte tant. Je ne prends pas beaucoup de risque à considérer que, compte tenu des profits réalisés avec notre argent avec la spéculation, le service des comptes courants pourraient être totalement offert.