jeudi 29 septembre 2011

67 ans en 2030


Le courage politique n'étoffe pas nos élus français. Alors que les Allemands n'ont pas hésité à se projeter jusqu'en 2030 pour annoncer qu'à cette date il sera très probable qu'il faille travailler jusque 67 ans pour sauver les régimes de retraite, nos syndicalistes et politiciens français n'ont pas osé se projeter au-delà de 1018 et sont restés collés à 62 ans.
Et encore, restent-ils bloqués sur une donnée incertaine pour le salarié. En effet, s'il est possible de faire valoir ses droits à la retraite à partir de 62 ans (en 2018), comme en Allemagne semble-t-il, encore faut-il avoir cumulé suffisamment de droits pour en profiter pleinement. En 2018 et comme le veut la loi, ce ne sera qu'à 67 ans que la durée de cotisation ne posera plus question.
Le discours actuel de certains est donc pure démagogie, car ils ne reviendront pas en arrière sur ce sujet, quoiqu’ils disent, et les remarques d'autres une inquiétante preuve d'ignorance.

Un gréviste averti en vaut trois


Pour des enseignants, je trouve leurs comptes plutôt gonflés. Sachant que l'éducation nationale emploi environ 1 million d'enseignants, que les manifestants déclarent eux-mêmes être environ 170 000 et représenter la moitié des effectifs, je ne peux qu'en conclure que certains comptent pour trois. Somme toute et à leurs yeux, l'élite des enseignants était dans la rue et les non-grévistes comptent pour du beurre. Merci pour eux.
Reste que le centralisme et la gouvernance syndicalisée qui sclérose l'administration de l'éducation nationale posent un vrai problème. Ici, on nous annonce un enseignant pour 20 élèves, là, 1 million d'enseignants pour 15 millions d'enseignés, et partout on se plaint de classes surchargées. Où sont les enseignants ?

dimanche 25 septembre 2011

on a gagné, il a perdu


Telle me semble-t-il doit être le slogan des banques spéculatives.
Voici un nouveau 'trader" mis au pilori pour avoir fait perdre quelques milliards à son entreprise (soit dit en passant, ce n'est même pas une journée de transactions de la Bourse de Paris). Mais nous n'entendons jamais de plainte des ces mêmes établissements lorsque les mêmes salariés leurs fonds gagner des milliards en sortant du cadre normal de fonctionnement.
Autrement dit, je vous laisse magouiller tant que vous me faites gagner, mais gare à vous si vous me faites perdre un tant soit peu.
Mais la morale est sauve puisque cela reste en famille.

jeudi 22 septembre 2011

Plus de sénateurs!


577 Députés plus 348 Sénateurs plus 78 Conseillers Européens soit 1003 législateurs pour 65 millions de Français et 736 Députés pour 455 millions d’Européens. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. 36% d'élus de plus pour 7 fois moins de population. 1 élu pour 65 000 citoyens ici, pour 618 000 là. Est-ce bien utile? Ne sommes-nous pas dans la course aux prébendes? Les dernières législatives en ont encore ajouté, les sénatoriales en cours en ajoutent aussi. Dans quel but?
Il est temps, en ces temps de disette de revenir au raisonnable.
Je subodore qu'avec moins de législateurs il y aurait aussi moins de lois, donc plus de sérénité.
Il ne me semble pas judicieux cependant de supprimer le sénat comme certains le souhaitent. Le débat entre groupes constitués différemment est source de qualité. Mais il faut réduire et simplifier. Un élu dans chaque chambre pour 250 000 habitants, cela ferait 260 députés et autant de sénateurs (une moyenne de 2 fois 2,5 par département, rien de misérable! Et sans même se serrer, le Congrès pourrait se tenir à la Chambre de Députés dans devoir investir Versailles).
Chaque chambre élue à la propositionnelle au niveau national (suffrage direct pour les députés, par les Grands Électeurs pour les sénateurs). Il semble en effet urgent de recentrer la mission des chambres à la production et au suivi des lois. L'attachement territorial est source de dispersion et de clientélisme, et les conseils municipaux comme les futurs Conseillers Territoriaux sont là pour traiter de la proximité.
Et comme pour tout élu, je préconise de généraliser le choix de notre actuel Président la limitation à 2 mandats.

vendredi 16 septembre 2011

Liberté de pensée


"Je ne suis pas d'accord avec cet homme, mais je me battrai jusqu'à la mort pour qu'il puisse s'exprimer." (Voltaire).
Il semble bien que certains étudiants ignorent cette notion basique de tolérance.
Je ne suis pas d'accord avec les idées que véhicule M. Gollnisch. Mais je ne vois pas en quoi son opinion est en contradiction avec l'enseignement du japonais. Il est urgent que les présidents d'université rappellent les règles du vivre ensemble.
Il ne me semble pas qu'il y ait jamais eu en France de manifestation contre des enseignants d'extrême gauche. Maoïstes et stalinistes ont encore droit de parole et libre tribune.
En manifestant contre le droit de M. Gollnisch à enseigner, certains étudiants montrent le côté le plus intolérant de leur gauchisme. De quoi s'interroger sur le prétendu humanisme de gauche!

Service public


Sans préjuger de l'intérêt qu'à présenté le débat public entre les candidats PS à la candidature à la Présidence pour les adhérents de ce parti, je l'interroge sur la légitimité d'une chaine publique à organiser un tel forum.
Pour ma part, j'ai préféré l'excellent film sur ARTE, et à la lecture des comptes rendus, je n'ai rien perdu.
Le débat aurait eu lieu au siège du PS, que France 2 en rende compte, logique et normale, mais que les fonds publics y pourvoient, je suis contre.
Mais pour le coup, l'opposition ne pourra plus jamais dire que la télévision publique roule pour le gouvernement. Il semble même que nombre de journalistes des chaines publiques revendiquent publiquement leur gauchisme.

mardi 6 septembre 2011

L'école des chômeurs


Il est certains jours ou l'on ce demande à quoi pense nos élus.
Je connais une commune de bonne taille (plus de 40 000 habitants) qui ne semble pas priser le travail des femmes. En effet, alors que l'école accueille les enfants à partir de deux ans, que l'accueil périscolaire les accepte, il leur est refusé l'accès à la restauration du midi. Et c'est bien la municipalité qui gère la cantine.
Autrement dit, pour qu'un enfant de deux ans puisse être accueilli à l'école maternelle, il ne faut pas que l'un des parents travail. Et quand ce parent est-il seul ? C'est pareil !
Quant à trouver une assistante maternelle pour les heures de repas, déjà que c'est impossible pour le mercredi et les congés scolaires, même pas en rêve.
Employeur, j'en suis à gérer des demandes d'aménagement d'horaires qui deviennent rapidement incompatibles avec les missions qui nous sont demandées.
On ne ferait pas mieux pour cultiver le chômage des femmes.
Cette attitude discriminatoire est intolérable en ces temps où le travail est si difficile à conserver et ou les compétences sont si difficiles à recruter.

lundi 5 septembre 2011

Retour triomphant!


C'est tout au moins le titre de la presse concernant le retour de l'ex-président du FMI en France. De quoi a-t-il triomphé, et peut-il s'en vanter? N'est-ce pas plutôt la presse qui lui fait triomphe, espérant sans doute quelque propos ne nature à créer des UNE triomphante? C'est plutôt “la queue entre les jambes” pour imager une posture canine que nous avons vu l'ex-champion de la Gauche réintégrer sa résidence parisienne. Et c'est probablement aussi bien ainsi. Il est dommage que la presse prenne ses désirs pour la réalité.

dimanche 4 septembre 2011

Encadrement


Les annonces de Monsieur le Recteur de l'Académie de Lyon (cf. le Progrès du 3-09) m'interpellent comme il se disait il y a peu.
Pour 600 000 élèves, il déclare disposer de 60 000 personnes d'enseignement et d'administration. Même un élève de cours préparatoire en déduit qu'il dispose d'une personne pour 10 élèves.
La question que l'on peut alors se poser est de savoir pourquoi il y a encore des classes de plus de 30 élèves.
Avant d'en déduire hâtivement qu'il y a 2 "administratifs" par enseignant, ou que les enseignants ont 3 fois moins d'heures de cours que les élèves, il est indispensable que Monsieur le Recteur de l'Académie nous précise où est le personnel dont il a la charge et quelles sont les missions assurées.
Comme dans beaucoup de structures (et la fonction publique n'est pas forcément la plus critiquable), la répartition des effectifs de l'éducation nationale ne semble pas briller par son efficacité.

samedi 3 septembre 2011

Cherche nounou désespérément


Je ne sais comment sont labellisées les assistantes maternelles et quels sont leurs engagements vis-à-vis des Conseils Généraux, mais ce que je sais, c'est que nombre d'entre elles en prennent largement à leurs aises.
Elles refusent de travailler le mercredi, durant les congés scolaires, partent en vacances quand elles veulent, au grand mépris des familles.
À croire que nous leur confions nos enfants selon notre bon plaisir.
Il ne semble pas qu'elles aient conscience que de leur disponibilité dépende notre possibilité de travailler.
Dans ces conditions, les parents sont sans cesse contraints de négocier avec leurs employeurs qui un congé sans solde, qui une réduction de temps de travail. 
Et les associations de récupérer des gardes en pointiller pour compenser cette attitude fantaisiste. Encore faut-il que les salariés de ces associations ne soient pas eux-mêmes contraints par leurs assistantes maternelles à solliciter les disponibilités le mercredi, en congés scolaires…
Il serait temps que les assistantes maternelles agréées s'obligent à respecter une obligation de service permettant à ceux qui leur confient leurs enfants de travailler dans la sérénité.