lundi 13 octobre 2008

réformer dans la crise

Partant du principe que l'on ne change pas une équipe qui gagne, il n'y a aucune raison de réformer lorsque tout va bien.
Lorsqu'il y a crise, il y a nécessité de corriger le tir. C'est le principe de réforme que tout aficionados de sport collectif connaît bien (lorsque l'équipe perd, il faut sacrifier l'entraîneur, puisque les joueurs, évidemment …).
Je trouve donc surprenant d'entendre de personnages politiques, qui se disent respectables, de réclamer une pose dans les réformes au nom de la crise, même si la vrai raison est que ce ne sont pas LEUR réforme. D'autant que si crise il y a, il faut l'écrire au pluriel, et qu'en ce monde imparfait, il y a peu de chance de trouver une période de calme suffisante pour oublier ce mot (oubli qui fera de facto oublier le mot réforme).
Je considère que la situation est suffisamment grave pour que toute réforme soit menée sans retard, plus quelques autres. Les chantiers sont nombreux, et certain sont et seront douloureux, mais ils me semblent tous nécessaires et doivent être menés de front pour réussir.
C'est donc tout à l'honneur du gouvernement que nous avons porté au pouvoir de persister dans la réalisation des promesses électorales.
Évidemment, toutes les réformes ne sont pas du goût de tout le monde, mais une majorité les ont accepté en élisant Président et Députés.
Les deux précédents Présidents ont soigneusement enterré leurs projets sitôt élus pour ne pas risquer leur popularité. Nous en mesurons aujourd'hui les conséquences, et je formule le vœu que le Président actuel utilise son dynamisme pour rattraper le retard, même et surtout si les circonstances internationales ne sont pas favorables.

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