mardi 24 juillet 2012

IDBus, la marche en arrière

Dans notre monde actuel, où les énergies deviennent rares et chères, il en est encore qui agissent avant de réfléchir.
Le Rail et les déplacements en site propre présentent incontestablement l'inconvénient de la rigidité et de l'investissement spécifique. En contrepartie, l'électrification de ces parcours présente l'immense avantage d'ouvrir à toutes les formes d'énergie.
Pour sauver les transports en site propre, il faut considérer l'occupation du sol comme un investissement collectif au même titre que les routes. Des lors, le coût d'usage ne supporte plus l'infrastructure et est valablement opposable aux autres modes de transports.
Je trouve assez scandaleux que la SNCF, dont la vocation est de valoriser les transports en site propre, développe avec IDBus une filiale a vocation inverse. Outre l'aspect “3e classe” de ce type de transports, il préfigure un dangereux désengagement de sa vocation.
De plus le fiasco de ses filiales de transport routier de marchandises ne présage rien de très positif de ce type de développement.
Même en considérant que le coût financier de la gestion du personnel titulaire de la SNCF soit un fardeau préjudiciable en situation de concurrence, sortir du rail pour la SNCF me semble une dangereuse sortie de route et un retour en arrière digne des années 50.

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