mardi 21 février 2012

Lettre aux candidats : Citoyenneté

  • APLATIR LE MILLEFEUILLE 
Le mouvement est engagé avec la réforme territoriale en cours. Mais il faut maintenant finaliser. 
Il faut faire monter en puissance la gouvernance européenne de sorte que les pays qui la constituent soient enfin de traiter avec le même égard et la même solidarité que ceux que nous apportons en France à nos départements et régions. C'est moins d'État pour chaque pays, mais plus de solidarité. 
Il faut officialiser la délégation départementale du conseil régional en donnant à cette dernière le pouvoir économique et la compétence de la solidarité interdépartementale. Il est important d'élargir en effet la solidarité à l'échelle régionale afin que la ville capitale participe à l'aménagement du territoire jusqu'au plus petit village du département le plus rural. 
Il est possible d'avoir une représentation raisonnable des communes, voir des hameaux au sein des intercommunalités. Il faut maintenant imposer une taille minimum d'intercommunalité et y recentrer les moyens économiques locaux. Il faut aussi faire en sorte que le pouvoir de l'intercommunalité soit partagé et ne puisse être monopolisé par une seule commune, quelle que soit sa taille. 
Il est urgent de prolonger la décentralisation en fédéralisant le fonctionnement de la France. Il faut en particulier régionaliser l'éducation. 

  • UNE REPRÉSENTATION ÉQUITABLE DES CITOYENS ET DES PARTIS 
Il y a en France autant de modes de scrutin que d'élection. Il est urgent de mettre de la cohérence dans la représentation des citoyens. 
Je suggère de généraliser les scrutins de liste afin de faire jouer à plein les règles de parité et de représentativité. 
Des listes au niveau 
  • communal pour les collectivités locales, 
  • départementales pour les conseillers territoriaux, 
  • régionaux pour les députés nationaux et européens. 
Pour assurer la gouvernance, comme pour certaines communes, la liste arrivant en tête dispose au minimum de la majorité des sièges. 
En organisant toutes les élections le même jour, de la présidentielle à la municipale, nous échapperions a la campagne électorale permanente. 
Et que l'on ne dise pas que c'est impossible, nous sommes un des rares pays à ne pas le faire. 

  • MODERNISER LE VOTE. 
Les machines à voter proposées ici ou là sont des inepties. Complexes et hors de prix, utilisées occasionnellement, pas toujours compréhensible par le public, elles sont obsolètes sitôt le vote passé. 
Il faut instaurer le vote électronique avec les moyens de la Française des jeux. Après tout, une élection est une sorte particulière de pari. L'opération pourra se faire sans difficulté sous le contrôle des élus locaux, et les dépositaires de ces machines sont en délégation d'un service d'état. Le matériel existe et est largement distribué, tout au plus faudra-t-il le répartir différemment. Sa capacité de gérer plusieurs séries de listes est démontrée. L'anonymat est assuré par principe. Le décompte immédiat, incontestable et quasi impossible à trafiquer (assurément plus sûr que le décompte manuel actuel). Le contrôle est garanti, le ticket à code-barre produit pouvant être récupéré dans une urne pour garder une trace matérielle en vue d'un éventuel recompte, manuel ou mécanisé, en cas de panne ou de contestation.

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