samedi 12 janvier 2013

Numerus clausus

Il semble patent que nous manquions cruellement de personnel médical en France, et tout particulièrement de médecins, au point de faire appel aux pays plus ou moins voisins. Et l’avenir est encore plus sombre si l’on considère le vieillissement de la population.
Mais la faculté de Médecin persiste à freiner les formations et à maintenir un numerus clausus à 7 500, soit 1 000 ce moins que dans les années 70. C’est certes 3 500 de plus que dans les années 80 et 90, mais c’est justement ce trou de 20 ans qu’il faut combler d’urgence, et ce serait d’autant plus facile que cette limitation sacrifie 87 % des candidats.
Le prétexte de la qualité de l’enseignement ne tient pas face aux besoins et à l’urgence.
Il semble que la volonté de maintenir la pénurie ne cache que la volonté de défendre de mesquins privilèges financiers.
Lamentable.

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