mercredi 21 juillet 2010

Parlementer?

Lorsque des individus s'engagent dans les opérations punitives contre les forces de l'ordre, certains en sont encore à considérer qu'il faut parlementer, que la cause en serait le chômage ou les conditions de résidence et aux méchants politiciens qui nous gouvernent.
C'est justement ce pacifisme niais qui permet de forcer un barrage de police avec la quasi certitude d'impunité. Que la police réplique par les armes à une agression armée, et c'est la police qui est montrée du doigt par une certaine presse que l'on serait alors en droit de s'interroger sur les motivations. Que les malfaisants se blessent seulement, et c'est la police qui est accusée de violence et de justifier la violence conduites par certains en représailles. À aucun moment, dans ces circonstances la presse ne mentionne l'illégalité de l'action de l'agresseur. Trop rarement, et seulement en cas de décès d'un policier, les médias ne considèrent la légitimité de l'action de la police.
L'argument de la prétendue misère est d'autant moins recevable que trop souvent, lorsque l'on interpelle les individus en cause dans ces violences extrêmes, il est démontré que leur train de vie est plus que confortable et ne tient qu'à leurs méfaits.
Leur trouver des excuses est considérer le citoyen ordinaire comme un imbécile. Que ne ce comporte-t-il pas de même! Bonjour l'exemple.
Contre la violence sauvage, il faut rétablir l'ordre, ce qui implique, certes, une autre forme de violence, physique ou morale.
Parlementer face aux malfaiteurs rappelle l'attitude de la SDN face aux nazis il y a 70 ans. La suite est éloquente, et il est urgent d'agir avant de devoir employer les grands moyens. À quand des Casques Bleus en France pour protéger l'honnête citoyens?

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