jeudi 29 avril 2010

dialogue social

La Dame des 35h confirme sa vision original du dialogue social.
Lorsque le gouvernement invite les partenaires sociaux à échanger leurs points de vues sur la problématique des retraites, elle arrive les mains vides et attends du ministre qu'il lui récite les mesures qu'il aurait concocté seul dans ses bureaux. Probablement pour pouvoir les critiquer et les démonter tranquillement sans rien proposer, évidement.
Considérer que gouvernement décide avant de consulter rappel la méthodes qu'elle a appliqué pour la réduction du temps de travail.
Depuis l'élection du nouveau Président, le dialogue social a repris tout son sens, et cela déstabilise tous ceux qui s'autorisent à vouloir penser à notre place. Tous les projets de réformes sont passés par là, et chaque fois ce fut le même étonnement de l'opposition : “comment, le gouvernement souhaite réformer, mais il ne met rien sur la table!”. Il est vrai que c'est bien le sens du dialogue que voudraient encore faire valoir certains syndicats : “nos propositions n'ont pas été retenues, donc il n'y a pas eu dialogue”.
Le dialogue social permet d'échanger, de dialoguer, de confronter les points de vue. Inviter les partenaires sociaux au dialogue, ce n'est pas préparer un monologue, mais préparer un éventuel compromis; et pour qu'il y ait compromis, il faut que chacun vienne avec des propositions.
C'est seulement ensuite qu'un projet peut être élaboré, en connaissance de cause et des points de vue de chacun.

1 commentaire:

mogu a dit…

Je suis scandalisé de la façon dont cette dame "sainte Modeste" a parlé ce matin sur une radio de son interlocuteur Monsieur Woerth. On se doute bien que le parti Socialiste est confronté à une difficile décision et que dans ses rangs l'accord est loin d'ètre réalisable, aussi toutes les occasions sont bonnes pour repousser le moment de faire connaitre les propositions Socialistes , si seulement il en existe; Depuis 20 ans que le problème existe cela n'est pas digne d'un parti de gouvernement.