mardi 7 juillet 2009

La belle excuse

Selon le BEH (!), chez les primo-inscrits à l’université, un étudiant sur quatre serait concerné par des troubles psychiatriques avec un retentissement important sur leurs études, ce qui pourrait en partie expliquer le taux d’échec.
Alors, évidemment, dans ces conditions, ni les enseignants, ni le mode d’organisation de l’université ne sont responsables de l’épuration en fin de première année. Ce n’est même pas de la faute des étudiant puisqu’il sont malade ! Il faudra tout de même nous expliquer pourquoi seules les universités publiques françaises sont touchées par ce syndrome et que ni les IUT, ni les grandes écoles ne sont concernées. À ma connaissance, il n’y a pourtant pas d’examens psychiatriques à l’entrée de ses filières.
L’échec de l’université vient de l’absence dramatique de sélection à l’entrée de la première année, ce qui conduit à une sélection par l’échec plus tard, avec la pression qui va avec, et surtout avec l’absence d’adéquation entre les formations délivrées et les capacités de l’étudiant. Ce reliquat de mai 68 ou l’université doit être ouverte à tous sans restriction montre ses limites avec 80% d’une classe d’âge au niveau du Bac.
Il n’y a rien de psychiatrique là-dedans, sauf peut-être pour ceux qui ont conduit cette étude bizarre et qui semble surtout destinée à dédouaner un fonctionnement universitaire anachronique.
Il est urgent de réformer cette institution, et surtout de contrôler les capacités et les connaissances de ceux qui poursuivent des études au frais du contribuable.

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