lundi 15 mars 2010

Mécomptes

La France a mal à sa démocratie. Dans notre pays ou le moindre soupçon de dirigisme soulève des vagues de contestations, plus de la moitié des électeurs ont boudés le urnes dimanche dernier.
Le Français ne croient plus les Politiques. Il est vrai que même les médias parlent de Classe Politique et de fait nous ne sommes pas loin d'une ploutocratie. Comment en effet ne pas s'indigner de voir les cumuls de mandats. Tel élu Européen étant aussi élu local aux différents niveau. Tel Député est aussi Maire et Conseiller régional-Conseiller, sans compter tous les mandats de second degrés dans les Communautés de Communes et autres SYVOM ou SYVU. Compte tenu des indemnités perçues chaque fois, nombre d'élu n'ont pas de souci pour boucler leur fin de mois.
Il devient urgent à la fois de limiter le nombre de mandats simultanés (un seul au suffrage directe devrait être de règle) et successifs (à l'exemple de la décision prise par notre Président National, 2 mandats à un même niveau). Ainsi aurions-nous des élus plus soucieux de leurs concitoyens et des projet à long terme que le leur prochaine candidature (et donc de la tentation de rejouer Topaze en boucle), et l'implosion de cette caste de politiciens professionnels qui s'échanges sièges et mandats.

La gouvernance des Régions y est aussi pour quelque chose. Beaucoup de communications, des actions en contradiction volontaire avec celles de l'État, des Départements ou des Communes, surtout par opposition politique, une « compétence générale » conduisant à toucher à tout, mais souvent du bout des doigts, bref un grand manque de visibilité. Ajoutez à cela un accroissement délibéré du nombre de fonctionnaires (je ne parle pas des PATOSS), le goût pour tout repersonnaliser à grands frais (les nouveaux logos) et la volonté de construire des châteaux, et nous avons un tableau presque complet de ce qui déçoit dans nos Régions.

Pour en revenir au 14 mars 2010, avec si peu de suffrages exprimer, c'est toute la classe politique qui prends une claque. Les pourcentages de chacun de doivent leurrer personne. Certains partis, tel le FN, sont capable de mobiliser fortement et donc de donner l'illusion du nombre alors qu'ils ont eu souvent moins de voix qu'en 2004. L'abstention a toujours fait le jeu des extrêmes, 2001 a vite été oublié. Ajoutez pléthore de listes avec la certitude que certaines se regrouperons au second tour après s'être violemment combattues au premier, et il est compréhensible que beaucoup aient boudé la consultation.
Comme le disait un chanteur célèbre, « que ceci serve de leçon à tous ceux qui s'écartent du droit chemin ».

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