dimanche 1 novembre 2009

La démocratie éparpillée

L’Europe arrive enfin à un niveau d’intégration qui devrait lui permettre de progresser démocratiquement comme socialement.

L’Union Européenne compte près de 500 000 habitants. Il a été demandé à chaque pays, et dans certains à chaque électeur de s’exprimer sur une nouvelle gouvernance de l’Europe. 24 pays sur 27 l’on approuvé sans difficulté. Il aurait été normal qu’en conséquence le traité fût appliqué. Mais trois pays ont tenté le référendum, et la démagogie l’a emporté d’à peine plus de 50%. Ainsi moins de 8% de la population ont risqués de mettre en échec un vaste projet démocratique (en réalité, en ordre dispersé et chacun de leur coté, 6,4% d’européens électeurs français, 1,7% d’Européens électeurs néerlandais, et 0,4% d’européens électeurs irlandais auraient pu mettre à mal ce projet.). Plus grave, un seul homme a bloqué le progrès démocratique et social au nom de sa propre conviction, sa posture et ses dérisoires exigences, et contre la décision de son peuple.

Voici donc mis fin à cette démocratie éparpillée ou l’intérêt, voir l’égoïsme de certains pouvait l’emporter sur la volonté majoritaire.

Certes, il restera quelques domaines ou certains disposeront encore d’une capacité de blocage, mais les pouvoirs de l’assemblée, émanation des peuples, vont devenir palpables et l’Europe vas enfin pouvoir tenir une posture unique dans le concert mondial. C’est le moindre que l’on peu espérer pour continuer à être entendu avec moins de 10% de la population mondiale.

Un vrai progrès qui mériterait d’être gravé dans le marbre et commémoré comme il se doit.

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