mercredi 11 janvier 2012

l'affaire Karachi

Qui peut croire que la décision prise en 1995 de ne pas verser les pots-de-vin promis en 1992 ont conduit à un attentat en 2002? 
Que l'on considère qu'un attentat parmi tant d'autres, dans ce pays instable, vise spécifiquement des étrangers, en particulier des Français travaillant pour l'armement est acquis. Que ce soit par vengeance ciblée reste des plus hypothétique. 
Que les familles de victimes, faute de trouver les vrais coupables, tentent de mettre l'état en cause est évident. 
Que certains parlent de blocage de comptes de campagne alors qu'en même temps d'autres affirment leur versement finalement crédité montre le côté fantaisiste des arguments. 
Que certain ancien ministre, déjà condamné pour malversations, règle ses comptes comme un gamin est tout aussi évident. 
Que le retour d'un autre ancien premier ministre réveille de vieilles querelles ne me surprendrait pas. 
Que l'acte vertueux de faire disparaitre les rétrocommissions soit présenté comme criminel (puisque prétendument la cause de l'attentat) est proprement stupéfiant. 
Qu'une action visant à priver de moyens occultes un politicien français conduise à un attentat aux antipodes dans un pays "ami" mérite de vrais éclaircissements. 
Qu'un juge autosaisi s'agite me surprend toujours. 
De l’invraisemblance au rocambolesque, il n'y a qu'un pas. 
Mais que la presse se face l'écho de cette fable sans arguments fondés et sans attendre que justice passe de relève pas sa crédibilité. 
Quand cessera-t-on cet enfumage permanent pour se consacrer à l'analyse honnête et sincère des vrais problèmes du moment? Il y en a tant en ces temps de crise et d'élections.

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