mercredi 24 février 2010

la chasse au marocain

Pas de méprise sur le mot, un marocain est un poste de ministre, un sous-marocain de secrétaire d'état (rapport au porte document plein cuir). Ceci étant précisé, je peu continuer sans risque de choquer.
Chaque nomination de haut fonctionnaire ou de ministre fait son lot de déçus. Le pire arrive toujours lorsque la compétence est dénichée en dehors du sénacle. Ainsi les dernières nominations du jour, cour des comptes et HALD, ont soulevé de vives contestations les notables de la majorité. Comment, il n'y a dont pas assez de compétences dans la majorité? Faudra-t-il s'inscrire au PS pour avoir un poste?
Voilà le mot est lâché, certains notables ne rêvent que de marocains. Certains donc (pas tous heureusement) se font élire, non pour servir les Français, mais pour tenter quelque poste ministériel ou quelque haute fonction bien médiatique. Le pouvoir du Parlement du Sénat ne leur suffit pas.
D'autre plus malin préfère le passage par l'ENA pour éviter les urnes, mais avec la même ambition.
Ne croyez pas que ce soit le propre d'une tendance politique, souvenez-vous des années Mitterrand et des déçus de l'époque!
Le plus choquant est qu'il ne s'en cachent plus.
Les coups-bas, les exclusions, les contre-offensives des actuelles élections régionales ne sont donc que la face visible du combat que se livrent nos futurs élus pour avoir les meilleurs fauteuils.
Étonnez-vous que l'électeur se fasse rare.

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