jeudi 7 janvier 2010

la mauvaise foi

Lorsqu'en août dernier, j'exprimais mon scepticisme concernant le risque lié à la grippe A, je ne pensais pas que les charognards rodaient si près.
Mis à par quelques médecins qui exprimaient, à juste titre doit-on considérer à postériori, une conviction à l'opposé de l'alarmisme, les plus hautes autorités sanitaires mondiales prédisaient le pire et les plus grandes difficultés protéger la population. Il était question de 2 doses d'un vaccins encore à créer pour réussir.
En France ou le principe de précaution est littéralement paroxysmique (inscrit dit-on dans la constitution), il n'est pas possible d'expliquer que la maladie est maîtrisée avec seulement 30% de vaccinés.
Je peux écrire directement les invectives attendues :« comment des vaccins pour seulement 1/3 de la population? Mais qui seront les heureux protégés? Les autres peuvent donc crever? Dans quelle démocratie est-on? »
Donc le gouvernement n'a d'autre choix que de commander de quoi vacciner toute la population, de quoi la soigner toute, de quoi la protéger toute, au nom de l'égalité, fusse-t-elle inadéquate, dispendieuse et inutile.
Donc les Cassandres de la 25e heure, faute de l'avoir été de la première, ont beau jeu de crier à la gabegie lorsqu'il est prouvé qu'une seule dose protège, que la pandémie est bénigne, que la population s'est pratiquement auto-protégée, et que les décès sont rarissimes.
Ces mêmes auraient été bien aise de pouvoir se venger de leurs propres turpitudes, du genre sang contaminé, tests viraux nationalistes, ….
Donc faute de morts, ils tentent de faire prendre l'excès de précaution pour un excès de dépense.
Il n'existe pas de vaccin contre la mauvaise foi.

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