lundi 8 juin 2009

Et le vainqueur est…

L’abstention était certainement le score le plus attendu. Hélas pour l’Europe, le record a encore été battu en frisant les 60%.
En conséquence, le résultat de chaque parti n’est guère représentatif de l’électorat. Chercher une attitude ceci ou cela dans l’abstention n’est que se chercher des excuses à ses propres déboires. Les abstentionnistes sont soit inciviques, soit indifférents. Le drame est que ce laissez faire ouvre des portes aux extrémistes. Que ceux qui se revendiquent des abstentionnistes considèrent qu’en matière politique “qui ne dit mot consent” et se souviennent du 21 avril 2002.
D’autre part il serait illusoire de créditer la gauche de la totalité du résultat des verts car il semble qu’à l’exemple de moi-même, au moins 1/4 des votants pour les verts européens aurait voté à droite pour des élections nationale. C’est en effet le seul groupe qui ait fait campagne uniquement sur le thème de l’Europe (L’UMP n’a que vanté son action et les autres n’ont que tiré sur le Président). Ils récupèrent le fruit de leur travail, même si à plusieurs titres ils n'ont pas la perfection qu'ils prétendent.
Les électeurs européens, et français en particulier n’ont donc pas suivi tous ceux qui prônaient le vote sanction. Que ceci serve de leçon aux politiciens de tout poil qui pensent que la gloriole, la vindicte ou la haine peuvent être des moteurs électoraux.
L’Europe a donc le Parlement que ceux qui ont eu le courage de s’exprimer lui a donné. Que les autres en prennent acte et se taisent.

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