à Jasseron le 12 juillet 2007
Objet : • grâce présidentielle
• Je trouve toujours certains rapprochements d'un goût extrêmement douteux, et il est des traditions, d'ailleurs pas si vieilles que cela, qui peuvent évoluer, voir être remises en cause.
Ainsi il en va de la grâce présidentielle.
De longue date, ce fut le moyen de corriger excès des lois ou de leur interprétation car appliquée au cas par cas.
Puis un jour, ce fut le fait du prince, ou plutôt un fait politique. Grâce massive et globale d'un président, à l'égal des empereurs romains graciant massivement les condamnés rescapés des spectacles, pour le plaisir du peuple.
Quel sens civique à un tel acte?
Quelle injustice combattue?
Alors, contre tout argument, les biens pensants favorables à un tel déni de justice, d'invoquer la surpopulation carcérale.
De l'injustice nous voici dans la gestion comptable de la justice.
Quelle justice!
Certes, nos prisons débordent, mais faut-il en chercher la cause dans un excès de justice? Dans un débordement d'incivisme? Dans une gestion imprévoyante? Ou dans l'aveuglement des décideurs politiques?
Il est certains que si la justice disposait d'autres moyens pour contrôler les condamnés, les juges miseraient moins sur la prison.
Il est probable que nous pourrions trouver des alternatives à l'incarcération, mais le voulons-nous, le souhaitons-nous vraiment? J'ai du mal à me prononcer.
Mais réclamer la grâce présidentiel pour désengorger les prisons me semble vraiment le dernier argument, même pour le personnel pénitencier, et plus encore pour le respect des prisonniers eux même.
Objet : • grâce présidentielle
• Je trouve toujours certains rapprochements d'un goût extrêmement douteux, et il est des traditions, d'ailleurs pas si vieilles que cela, qui peuvent évoluer, voir être remises en cause.
Ainsi il en va de la grâce présidentielle.
De longue date, ce fut le moyen de corriger excès des lois ou de leur interprétation car appliquée au cas par cas.
Puis un jour, ce fut le fait du prince, ou plutôt un fait politique. Grâce massive et globale d'un président, à l'égal des empereurs romains graciant massivement les condamnés rescapés des spectacles, pour le plaisir du peuple.
Quel sens civique à un tel acte?
Quelle injustice combattue?
Alors, contre tout argument, les biens pensants favorables à un tel déni de justice, d'invoquer la surpopulation carcérale.
De l'injustice nous voici dans la gestion comptable de la justice.
Quelle justice!
Certes, nos prisons débordent, mais faut-il en chercher la cause dans un excès de justice? Dans un débordement d'incivisme? Dans une gestion imprévoyante? Ou dans l'aveuglement des décideurs politiques?
Il est certains que si la justice disposait d'autres moyens pour contrôler les condamnés, les juges miseraient moins sur la prison.
Il est probable que nous pourrions trouver des alternatives à l'incarcération, mais le voulons-nous, le souhaitons-nous vraiment? J'ai du mal à me prononcer.
Mais réclamer la grâce présidentiel pour désengorger les prisons me semble vraiment le dernier argument, même pour le personnel pénitencier, et plus encore pour le respect des prisonniers eux même.
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