à Jasseron le 3 mars 2007
Objet : • Merci l'INSEE
• L'INSEE vient de nous ouvrir l'accès à une mine d'informations.
Sous couvert de nous permettre d'évaluer notre propre indice des coûts (ce qui m'a conforté dans ma propre analyse), il nous permet de découvrir des données statistiques qui méritent réflexions.
Ainsi, si l'indice du café et de la restauration fait bien le saut ressenti par tous en janvier 2002 lors du passage à l'Euro et continu depuis à tirer les prix vers le haut, il est visible que ce n'est pas le changement de monnaie qui a créé l'inflation pour d'autres secteurs.
Les loyers ont pris une pente très ascendante dès janvier 2001 après un creux brutal.
La santé a stabilisé ses prix à partir de janvier 2003 après une baisse sur 2 ans (stabilité qui explique peut-être à contrario l'augmentation des dépenses relativement plus accessibles).
Les produits industriels tirent les prix nettement vers le bas.
Mais le plus instructif est probablement l'indice des prix alimentaires qui a brutalement décollé dès 2000 (peut-être le vrai bog du changement de siècle!) jusque mi 2001 pour se calmer au point d'être à ce jour rattrapé par l'indice général.
Que s'est-il donc passé en 2000 et 2001 qui ait ainsi gonflé les prix alimentaires de plus de 7%, un an avant le changement de monnaie. Pour ma part, je pense aux lois Aubry. Je sens que je vais être accusé de tendancieux, mais j'assume.
Un élément plus difficilement accessible sur le site de l'INSEE, celui des services (donc des coûts de main-d'œuvre locale) montre précisément la même progression. Hors les prix de l'alimentation sont principalement constitués de main-d'œuvre locale, de l'agriculture à la distribution, en passant par les transports.
Nous payons donc l'utopie de certains énarques dans nos achats quotidiens. Une manière aussi de comprendre les envies de délocalisation des industriels.
À méditer et à faire méditer par nos candidats. Méfiez-vous des énarques!
Objet : • Merci l'INSEE
• L'INSEE vient de nous ouvrir l'accès à une mine d'informations.
Sous couvert de nous permettre d'évaluer notre propre indice des coûts (ce qui m'a conforté dans ma propre analyse), il nous permet de découvrir des données statistiques qui méritent réflexions.
Ainsi, si l'indice du café et de la restauration fait bien le saut ressenti par tous en janvier 2002 lors du passage à l'Euro et continu depuis à tirer les prix vers le haut, il est visible que ce n'est pas le changement de monnaie qui a créé l'inflation pour d'autres secteurs.
Les loyers ont pris une pente très ascendante dès janvier 2001 après un creux brutal.
La santé a stabilisé ses prix à partir de janvier 2003 après une baisse sur 2 ans (stabilité qui explique peut-être à contrario l'augmentation des dépenses relativement plus accessibles).
Les produits industriels tirent les prix nettement vers le bas.
Mais le plus instructif est probablement l'indice des prix alimentaires qui a brutalement décollé dès 2000 (peut-être le vrai bog du changement de siècle!) jusque mi 2001 pour se calmer au point d'être à ce jour rattrapé par l'indice général.
Que s'est-il donc passé en 2000 et 2001 qui ait ainsi gonflé les prix alimentaires de plus de 7%, un an avant le changement de monnaie. Pour ma part, je pense aux lois Aubry. Je sens que je vais être accusé de tendancieux, mais j'assume.
Un élément plus difficilement accessible sur le site de l'INSEE, celui des services (donc des coûts de main-d'œuvre locale) montre précisément la même progression. Hors les prix de l'alimentation sont principalement constitués de main-d'œuvre locale, de l'agriculture à la distribution, en passant par les transports.
Nous payons donc l'utopie de certains énarques dans nos achats quotidiens. Une manière aussi de comprendre les envies de délocalisation des industriels.
À méditer et à faire méditer par nos candidats. Méfiez-vous des énarques!
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