C'est hélas encore d'actualité
Se souvenir aussi que la construction sociale est passée de 300 000 logements/ans dans les années 70 à moins de 200 000 durant les 20 années suivantes et que nous ne retrouvons que maintenant le rythme des seventis.
Comment faire quant il manque objectivement 2 000 000 de logement?
Se souvenir aussi que la construction sociale est passée de 300 000 logements/ans dans les années 70 à moins de 200 000 durant les 20 années suivantes et que nous ne retrouvons que maintenant le rythme des seventis.
Comment faire quant il manque objectivement 2 000 000 de logement?
à Jasseron le 5 janvier 2007
Objet : • Droit au logement: l'équation impossible
• Le droit au logement est, dans le contexte actuel, une équation impossible de la responsabilité de la droite et de la gauche.
L'aide aux logements est passé dans les années 70 de l'aide à la pierre à l'aide à la personne. Antérieurement, les gestionnaires de logements sociaux avaient l'obligation de loger les plus démunis, et assuraient eux-mêmes la péréquation en gérant des loyers selon les ressources des locataires, le coût incitant les plus aisés à quitter les lieux.
Après, les mêmes organismes ont eu l'obligation de calculer des loyers équilibrant leur bilan bâtiment par bâtiment, le locataire étant sensé être aidé selon ses ressources par l'État.
Mais l'État, au fils du temps n'a pas compensé l'évolution des coûts, et plus grave, n'apporte rapidement plus d'aide aux plus démunis, considérant qu'ils relèvent de la responsabilité des collectivités locales, d'ou la situation actuelle.
Il est à craindre que le débat courageusement soulevé par certains ne retombe comme un soufflé après les élections faute de courage politique réel. Construire toujours plus de logements, même s'il en faut, est vain si rien n'est fait pour en permettre l'accès aux plus démunis.
L'idée généreuse que l'état doive assurer, au nom de l'égalité, la solidarité collective se heurte aux principes de réalité qui veulent que la solidarité ne soit efficace que dans la proximité, surtout pour les cas désespérés, et que les décisions prisent par certains n'engagent jamais leurs successeurs.
Je plaide pour un retour de l'aide à la pierre et à un véritable engagement solidaire des gestionnaires de logements sociaux et des collectivités territoriales. L'année 2007 sera probablement décisive, je vous la souhaite pleine de décisions réellement constructive.
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