En ses temps de vœux, formulons celui du maintiens des services conviviaux.
Et ayons une pensée attristée pour les projets japonais de robots pour les services aux personnes.
Demain, faute de personnel qualifié, y serons-nous nous même contraints?
Quel perte de lien social!
à Jasseron le 29 avril 2007
Objet : • Caisses automatiques
• La polémique enfle au sujet des projets de caisses automatiques dans les grandes surfaces.
Réveille tardif ou action de fond?
Combien sommes-nous prêt à payer pour garder nos caissièr(e)s, voir pour retrouver nos pompistes?
En effet, depuis combien de temps acceptons-nous en silence les self-services en tout genre (station de carburant, DAB, hôtels sans accueil et autres distributeurs automatiques, …)?
Depuis combien de temps acceptons-nous de payer pour faire à la place (DAB, frais bancaires sur les télé-services, …)?
Pour une part, le mal semble assez français, et peu de pays ont, par exemple, généralisés les stations de carburant self-service. Au nom de la manipulation des produits dangereux, de nombreux états des USA l'ont même interdit.
Faut-il chercher la réponse dans la syndicalisation des salariés des grandes surfaces?
Faut-il y voir le coût toujours croissant des charges liées aux salaires?
Faut-il y voir une fuite des employeurs devant les "risques sociaux"?
À mon sens, les emplois de services seront les emplois de demain et tout doit être imaginé pour en faciliter le développement. Ceux qui raillaient hier les services aux personnes ("ils ont réinventé les bonniches") sont les mêmes qui souhaitent garder du service dans les magasins.
Serait-il moins noble de servir une personne âgée que de passer les objets devant un scanner?
Les économies "à tout prix" conduisent à ce type de dérèglement.
Il est donc temps de généraliser le "bilan sociétal" à l'ensemble du système économique.
Et ayons une pensée attristée pour les projets japonais de robots pour les services aux personnes.
Demain, faute de personnel qualifié, y serons-nous nous même contraints?
Quel perte de lien social!
à Jasseron le 29 avril 2007
Objet : • Caisses automatiques
• La polémique enfle au sujet des projets de caisses automatiques dans les grandes surfaces.
Réveille tardif ou action de fond?
Combien sommes-nous prêt à payer pour garder nos caissièr(e)s, voir pour retrouver nos pompistes?
En effet, depuis combien de temps acceptons-nous en silence les self-services en tout genre (station de carburant, DAB, hôtels sans accueil et autres distributeurs automatiques, …)?
Depuis combien de temps acceptons-nous de payer pour faire à la place (DAB, frais bancaires sur les télé-services, …)?
Pour une part, le mal semble assez français, et peu de pays ont, par exemple, généralisés les stations de carburant self-service. Au nom de la manipulation des produits dangereux, de nombreux états des USA l'ont même interdit.
Faut-il chercher la réponse dans la syndicalisation des salariés des grandes surfaces?
Faut-il y voir le coût toujours croissant des charges liées aux salaires?
Faut-il y voir une fuite des employeurs devant les "risques sociaux"?
À mon sens, les emplois de services seront les emplois de demain et tout doit être imaginé pour en faciliter le développement. Ceux qui raillaient hier les services aux personnes ("ils ont réinventé les bonniches") sont les mêmes qui souhaitent garder du service dans les magasins.
Serait-il moins noble de servir une personne âgée que de passer les objets devant un scanner?
Les économies "à tout prix" conduisent à ce type de dérèglement.
Il est donc temps de généraliser le "bilan sociétal" à l'ensemble du système économique.
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