à Jasseron le 19 juillet 2007
Objet : • droit de grève
• Le code du travail fait obligation à l'employeur de prévenir au moins 7 jours à l'avance des modifications d'horaires imposées à un employé. Cette mesure est déjà en principe mise en défaut du fait que la grève peu n'être annoncé qu'avec un préavis de 5 jours.
Comment l'employeur peut-il respecter ses obligations ne sait pas qui sera en grève pour réorganiser le service, dans le respect de la sécurité, du droit au travail des non-grévistes et des engagements de continuité?
Que l'on demande qui sera en grève pour assurer la sécurité ne me semble pas remettre en cause le droit de grève, puisque ce droit protège des sanctions.
Je suis de plus favorable au vote à bulletin secret pour tout mouvement de grève. En effet, comment, au nom de qui ou de quoi, une minorité peut-elle décider de désorganiser le travail sans le libre assentiment au moins majoritaire du personnel concerné ou mis en cause?
Qu'ensuite, et en cas de vote positif, chacun se prononce individuellement pour participer au mouvement est une autre affaire. Mais que chacun ait le courage individuel de se prononcer dans un délai qui ne remette pas en cause les obligations de l'employeur.
De plus, la grève étant le constat d'échec dans le dialogue social, il me semble que l'on ne devrait pouvoir la déclancher qu'après avoir apporté la preuve que ce dialogue est abusivement bloqué par l'employeur.
Objet : • droit de grève
• Le code du travail fait obligation à l'employeur de prévenir au moins 7 jours à l'avance des modifications d'horaires imposées à un employé. Cette mesure est déjà en principe mise en défaut du fait que la grève peu n'être annoncé qu'avec un préavis de 5 jours.
Comment l'employeur peut-il respecter ses obligations ne sait pas qui sera en grève pour réorganiser le service, dans le respect de la sécurité, du droit au travail des non-grévistes et des engagements de continuité?
Que l'on demande qui sera en grève pour assurer la sécurité ne me semble pas remettre en cause le droit de grève, puisque ce droit protège des sanctions.
Je suis de plus favorable au vote à bulletin secret pour tout mouvement de grève. En effet, comment, au nom de qui ou de quoi, une minorité peut-elle décider de désorganiser le travail sans le libre assentiment au moins majoritaire du personnel concerné ou mis en cause?
Qu'ensuite, et en cas de vote positif, chacun se prononce individuellement pour participer au mouvement est une autre affaire. Mais que chacun ait le courage individuel de se prononcer dans un délai qui ne remette pas en cause les obligations de l'employeur.
De plus, la grève étant le constat d'échec dans le dialogue social, il me semble que l'on ne devrait pouvoir la déclancher qu'après avoir apporté la preuve que ce dialogue est abusivement bloqué par l'employeur.
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