Les Pays d'Europe sont sortis et se sont fait sortir d'Afrique dans l'après guerre. Il avait semblé à l'époque que l'Afrique pouvait espérer une certaine liberté. Mais les gouvernements mis en place alors l'étaient avec le soutient plus ou moins actif, plus ou moins visible des anciens occupants ou de leurs puissantes sociétés minières et pétrolières.
Les quelques sauveurs autoproclamés ont bénéficié du soutiens bien veillant d'une certaine gauche au nom de La Révolution, au point pour certains d'être membre de leur internationale. Encore aujourd’hui, le champion de la gauche sud-américain se propose en médiateur favorable au dictateur libyen.
Nous mesurons aujourd'hui l'espace entre l'espoir et la réalité. Quarante ans de tensions progressives, d'oppression légalisée aboutissent à des retournements d'autant plus inattendus que nous n'attendions rien des ces pays coincés entre perfusion humanitaire et ponction capitaliste.
Plus au sud, d'autres pays commencent à obtenir des compagnies minières et pétrolières réparation de leurs déprédations.
Les révolutions en routes dans les anciennes colonies constituent donc la phase deux de leur libération. Elles ne sont possible que parce que les propagandistes sont jeunes et n'attendent plus rien d'une Europe qui ne les considères que comme des possibles immigrants indésirables.
L'Afrique devra se reconstruire contre l'Europe.
Face l'avenir que cette opposition reste pacifique.
L'Afrique devra se reconstruire contre l'Europe.
Face l'avenir que cette opposition reste pacifique.
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