Loin de moi l'idée de minimiser la catastrophe qui frappe le Japon. La puissance du séisme au limites de l’apocalypse, l'ampleur du tsunami (terme jappais qui montre bien combien ils connaissent le phénomène) aussi puissant de soudain, et les conséquences humaines matérielles et économiques qui en découlent. Et encore faut-il prendre en compte l'intense préparation de ce pays qui a très certainement limité les dégats, autant que faire se peut.
Mais pourquoi en rajouter ? Le drame n'est-il pas suffisant ? Il semble que non. Le choc des mots semble vouloir en rajouter. Ainsi UNE EXPLOSION dans un bâtiment d'une centrale électro-nucléaire est devenu L'EXPLOSION de la centrale. Là, les mots n'ont plus du tout le même sens. Au vue des images transmises, il semble de plus que le bâtiment concerné était justement prévu pour subir de type d'avatar, probablement pour limiter les conséquences du séisme majeur.
Évidement, ceci ne préjuge en rien de l'avenir et d'un véritable accident nucléaire. Présentement, il n'est question que d'un incident ne touchant pas le cœur nucléaire.
À qui profite une telle dérive de sens ?
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